03/01/2022
Ciao Ciao 2021...
Je n'ai aucune certitude sur ce que sera l'année 2022 pas plus que je n'avais de certitude sur ce que serait l'année 2021.
Je n'avais pas prévu que Merveille nous causerait des inquiétudes jusqu'à la fin de l'année.
J'ignorais que l'Ours aurait des problèmes vasculaires et qu'il faudrait lui déboucher une artère.
Quand doit on le passer au "Destop", on ne sait pas.
On ne sait pas non plus si son problème est lié à son "Covid long", Covid qui n'avait rien d'un rhume...
A moins que ce ne soit que la faute à pas de chance.
Je n'avais pas prévu que Tornade arriverait avec une figure ressemblant à une tarte à la framboise écrasée.
Pas prévu non plus que le Goût chercherait et trouverait une consultation dermatologique un 29 décembre.
Pas plus prévu qu'il prendrait des risques pour rester avec elle à attendre dans une salle surpeuplée.
Encore moins prévu qu'elle laisserait chez nous les médicaments prescrits par la dermato malgré mes réticences.
Bon après tout, c'est sa vie mais je ne suis pas sûre que le Goût se démènera autant la prochaine fois car prochaine fois il y aura.
Mais si on n'est pas déçu par ses amis par qui seront nous déçus ?
Pas par les autres car les autres on ne les connaît pas et ils ne sont de nos proches.
Il me reste donc à vous souhaiter le meilleur pour une année qui s'annonce difficile pour beaucoup et qui sera l'année d'un autre déménagement pour nous.
En route pour de nouvelles aventures !
10:14 | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : réveillon, covid, certitudes
24/04/2021
Nous sommes tous d'affreux égoïstes.
Tout le monde chougne !
Plus de cinéma !
Plus de restaurant !
Plus de théâtre !
On est pris en otage par d'affreux dirigeants mondiaux qui veulent nous implanter la 5G en nous vaccinant !
Franchement, vous croyez vraiment que lorsque vous êtes "hôtesse de caisse", aide-soignante, technicienne de surface, chauffeur de bus, vous allez au restaurant tous les soirs et que vous êtes abonnés à l'Opéra ?
Vous connaissez le prix de l'entrée du Louvre ?
Quinze €uros !
Vous croyez que ceux qui travaillent dans les magasins ou ceux qui vous livrent vos courses ont les moyens d'aller au Louvre ?
Nous sommes une bande d'enfants gâtés genre " rendez moi mes jouets !"
D'ailleurs les librairies et les coiffeurs une fois devenus "commerces essentiels" ne font plus le plein.
C'est dire notre constance...
Une seule chose nous manque vraiment, nos proches, le reste n'est que de la foutaise.
Bien sûr que j'ai envie de manger un club sandwich au Hilton de Saint Lazare avec des amis mais j'ai bien plus envie d'emmener mes petites-filles au Jardin des Plantes !
On a tous nos priorités mais un peu de pudeur dans nos caprices ne nuirait pas.
09:36 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : covid, restaurant, cinéma, théatre
26/02/2021
On se remonte le moral comme on peut...
Il nous faut être chez nous à dix huit heures.
Ces derniers jours, il a fait beau alors aller s'installer dans un coin tranquille avec vue sur le Sacré Cœur, boire un mauvais café bio en retirant son masque sans risque, est un plaisir minuscule qui va sans doute nous être refusé bientôt.
Alors j'essaie de "positiver".
Dans les années 60, nous n'allions pas au café, c'était l'exception et je me forçais à boire la grenadine qu'on m'offrait.
Aujourd'hui, je n'aime toujours pas la grenadine...
Dans les années 60, nous n'allions au restaurant que dans de grandes occasions et c'était une fête.
Dans les années 60, nous restions dans notre quartier et si je retrouvais une amie au Prisunic des Champs Elysées, c'est que cet endroit n'était pas si loin de chez moi.
Je n'ai jamais trouvé que c'était la plus belle avenue du monde...
Je dois avouer que malgré ces belles paroles, j'ai envie de bord de mer, un coin mi-breton, mi-normand, me trouver dans un restaurant du port et manger des moules, m'installer en terrasse, regarder passer les gens.
Je ne rêve pas de grands voyages.
J'ai simplement envie d'un peu d'évasion.
Pour l'instant, je me suis contentée de ces fleurs.
09:51 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : covid, confinement, nouvelles mesures
31/01/2021
On vit une époque formidable.
L'Ours, qui a eu un Covid-19 violent, je continuerai à dire LE Covid, est invité à se faire dépister par l'école qui l'emploie.
Or, sur vingt trois élèves, il en manque treize et trois des animateurs sont absents.
Les uns et les autres sont malades mais "l'omerta règne".
L'Ours ma appelée au téléphone, je lui ai demandé s'il a fait son test.
Il m'a répondu "pas encore, de toute façon, c'est sur la base du volontariat et personne n'exigera le résultat..."
Politique sanitaire douteuse, mais bon...
Quant au collège de Merveille, une classe de quatrième y est enfin fermée.
Pourquoi "enfin" ?
Parce qu'il faut savoir qu'un collège ne ferme pas pour un ou deux cas chez les élèves, même chose pour les profs et si un parent pose une question, on répond que tout va bien.
Sachant que c'est P'tite Sœur qui avait contaminé sa mère, sa sœur et son père, et que tous gardent un souvenir ému de ce virus, pourquoi les écoles ne ferment elles pas ?
Violence ? Décrochage ? Vaste foutaise !
Pour ce qui est des violences familiales, il suffit d'écouter les infos, pas besoin de virus pour faire souffrir les enfants.
Décrochage ? C'est la même chose.
Il y a un collège en face de chez moi.
Je les vois depuis bientôt quatre ans, les "décrocheurs".
Ils ne sont pas que "décrocheurs", ils préfèrent s'occuper autrement, c'est tout.
Il faut sauver l'Économie, quitte à mettre tout le monde en péril dans les supermarchés qui ferment désormais à dix-huit heures où nous rendre malades en faisant la queue à la boulangerie sous la pluie.
À se demander si le gouvernement n'hésite pas sans cesse entre " vaut-il mieux être vivants et pauvres ou morts et riches ?"
09:54 | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : ecoles, covid, dépistage
14/01/2021
La vie d'avant.
Un jour, on retrouvera notre vie d'avant et on râlera aussi.
Aujourd'hui dès vingt heures voire avant, la rue est vide.
Si ce n'était pas l'hiver, on pourrait dormir la fenêtre ouverte et le matin, les gamins du collège, masqués, ne font pas de bruit.
À Paris, on dort.
Enfin... Si on a un bon sommeil, ce qui n'est pas mon cas.
On ne voit plus de traînées blanches dans le ciel et pour cause : Il passe un avion tout les jamais.
Paris n'est plus une tour de Babel.
Lorsque rue des Abbesses, les gens se "piquent la ruche" au vin chaud et chantent à tue-tête dès quatre heures de l'après midi, c'est du local.
Bon c'est du local qui ne porte pas le masque et contamine son voisin mais en français.
Un jour, je ne sais pas quand car je ne suis pas une diseuse de bonne aventure, on reprendra notre vie d'avant.
Là "ça va nous faire drôle" !
On verra de nouveau dans ma rue un concierge secouant ses clés et conduisant son troupeau.
On entendra de nouveau dans ma rue le bruit des roulettes sur les trottoirs.
On entendra de nouveau les fêtes sauvages et le bruit de verre des bouteilles jetées par les fenêtres et s'écrasant dehors.
Les touristes seront partout.
Les expositions feront le plein et il sera difficile d'accéder au salon de thé.
Les commerçants redeviendront mal aimables.
Le Français se plaindra.
La vie reprendra son cours et les nuisances aussi.
Vous verrez que par moment on regrettera le temps du Covid...
09:28 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : covid, paris, la vie d'avant