07/07/2018
Ecrire dit-elle.
La chaleur à Paris n'est pas propice à l'écriture ni au sommeil.
En ce moment, j'ai un QI à un chiffre...
Il faut dire que dans mon coin, si le foot n'intéresse pas les foules, on sent malgré tout plus qu'un frémissement lorsque la France joue.
C'est plutôt sympathique mais lorsque la France marque un but, ce qui est déjà surprenant, les cris de la rue me sortent de ma léthargie.
Le collège est enfin fermé et ces derniers jours, les chers petits anges étaient plutôt déchaînés. La chaleur, les hormones et les idées baroques qui germent dans l'esprit pervers de l'administration ont chassé le calme du quartier.
Prendre soixante gamins d'un collège à peu près calme, trente en sixième et trente en troisième puis les échanger avec soixante élèves d'un collège ghetto.
Espérer un miracle.
Que croyez vous qu'il arriva ?
C'est beau sur le papier. C'est invivable pour les gamins !
Certains ont été retirés du collège pour passer dans le privé.
Le collège paisible n'est plus aussi paisible.
Le collège ghetto est resté agité.
C'est à la maternelle qu'il faut casser les ghettos !
En sixième, c'est déjà trop tard.
Je suis affolée à l'idée que l'administration continue car il est question de faire la même expérience au Petit Condorcet...
Heureusement, France Inter, nous offre chaque matin cinq minutes de Desproges.
Desproges aurait il le droit de s'exprimer dans les mêmes termes aujourd'hui ?
10:03 | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : chaleur, paris, vacances
20/06/2017
Ce n'est un secret pour personne.
Nous sommes en "alerte canicule".
Qui dit canicule dit pollution.
Donc la France et les Français sont rouges, toussent, pleurent et vivent dans le noir.
Mon amie d'enfance s'est mariée en mai 1976.
Il faisait chaud, très chaud.
C'était également la canicule.
Ce fut la nuit la plus chaude depuis les premiers bulletins météo.
Depuis, la canicule revient régulièrement mais le réchauffement climatique n'existe pas.
C'est sûrement vrai puisque c'est le Président d'un grand pays qui le dit...
En attendant, on vit dans le noir, volets clos.
On ne sort que le soir.
On dort mal.
Et on entend à la radio, comme une pub, des conseils comme si on était un peuple de débiles, "buvez", "évitez de sortir", "mangez normalement", "surveillez vos voisins".
Nos voisins sont tous plus jeunes que nous.
Comme ils travaillent, on peut mourir déshydraté tranquillement...
La seule chose que je n'entends pas, c'est " surtout pensez à râler fréquemment ! "
Pourtant ça, ça aiderait à supporter.
Hier, nous avions rendez-vous à Paris avec de vieux amis.
Enfin des amis de longue date.
On a évité le soleil et on a bu des bouteilles d'eau en évoquant nos souvenirs.
Aujourd'hui, on a décidé de ne rien faire mais lentement.
10:04 | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : chaleur, virée parisienne, laissons les volets clos
14/06/2017
Aujourd'hui, c'est mercredi.
Aujourd'hui, on va chercher les filles à l'école.
Le Goût ira à l'école maternelle car il marche plus vite que moi.
Pendant ce temps là, j'attendrai Merveille devant "la grande école".
Par mesure de précaution j'aurai mis un paquet de galettes bretonnes dans mon sac.
Merveille est toujours fringalée en sortant et pas toujours de bonne humeur.
Elle va essayer d'aller au restaurant chinois.
Je déteste ce restaurant.
Sa sœur n'y mange que du riz et elle trie tout, les petits pois, le jambon, l'omelette.
Elle ne mange que le riz et deux boules de glace.
Une jaune flashy et une marron qui n'a qu'un rapport lointain avec le chocolat.
On va rentrer par la "Coulée verte".
La petite va vouloir jouer.
La grande va vouloir rentrer pour jouer à la maîtresse.
Je vais m'y coller, j'aurais droit à du calcul rapide et à des punitions.
La petite sera sur les genoux de son grand-père et elle regardera les photos.
La grande voudra les genoux de son grand-père.
La petite ira voler du chocolat.
La petite enquiquinera sa grande sœur.
La grande soeur hurlera sur la petite, qui n'en aura de toute façon rien à faire.
Elles danseront sur notre lit.
Elles prendront l'air innocent devant le truc ravagé.
J'arriverai peut être à les faire colorier.
L'Ours viendra les récupérer alors nous serons sur les rotules.
Et le soir en essayant de lire malgré les paupières lourdes, on se dira en chœur "elles sont vraiment mignonnes, non ?"
09:47 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : les filles, chaleur, dispute.
31/05/2017
Il fait chaud...
Il fait chaud et lorsqu'il fait moins chaud, il fait lourd.
Et je n'aime pas ça.
Je sors quand même mais je reste dans mon coin.
J'emprunte la passerelle car les ascenseurs fonctionnent rarement.
Le Goût soupire mais suit.
C'est un exercice comme un autre, comme se servir de ses pieds au lieu de prendre l'ascenseur alors on le fait.
Certaines se font des pauses avec tasse de thé et télé.
Moi je me fais des visites virtuelles des endroits où j'ai vécu.
Hier par exemple, je me suis offert une visite de Tel-Aviv.
Le palmier pousse toujours devant chez mon ex-chez moi...
J'ai également visité l'avenue Legrand à Bruxelles.
Mon salon de coiffure à changé de nom, mon "Delhaize" n'existe plus mais "Inno" est toujours là.
Je ne recherche pas tout, non, je ne vais pas vérifier si mon boulanger est toujours au même endroit.
Je me souviens aussi du café, pas celui du coin, non un autre un peu plus loin.
Je me souviens de cet appartement trop grand et vide.
Nous avons quitté Bruxelles avant de recevoir nos cartons en provenance d'Israël.
A l'époque, nous ne savions pas que nos cartons arriveraient trois ans plus tard et à Paris.
Je ne fais pas de visites virtuelles de Paris.
Je n'ai pas besoin, il me suffit de prendre le train.
Il est évident que je finirai par aller faire un tour à Bruxelles.
Pour Tel-Aviv, c'est moins sûr...
09:37 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : chaleur, bruxelles, souvenirs
28/05/2017
Pas frapper ! Non ! Pas sur la tête !
Je déteste ce temps.
Il me rappelle Tel-Aviv sans la clim.
Bon, j'exagère un peu.
A Tel-Aviv c'est plus chaud et plus moite.
En plus là bas ils ont planté des arbres pendant que nous on a coupé les nôtres...
Mercredi, nous sommes allés chercher les filles et, après le déjeuner, nous sommes revenus à la maison par la "Coulée verte".
Après avoir couru, joué et enquiquiné sa sœur, P'tite Sœur est allée s'allonger sur notre lit.
Evidemment, elle s'est endormie comme une masse et a inondé la literie...
Ah les joies de la machine à laver, du séchage de couette et de matelas.
Je comprends l'Ours quand il dit "elle pisse comme une chamelle !"
Nous les lui avons rendues jeudi soir.
Vendredi, j'ai trouvé qu'il commençait à faire trop chaud.
Mes pieds alors ont pris leur allure de petits rôtis de dinde.
Hier, c'était pire, le Goût a ressorti le ventilateur et j'ai dormi avec.
Enfin, avec le Goût et le ventilateur...
La Fête des Mères est repoussée par les enfants.
Il est question de faire un lot avec la Fête des Pères.
C'est à cause de la chaleur.
Malgré les rendez-vous qui se succèdent à la Pitié-Salpêtrière, la chaleur n'arrange pas le problème de JJF.
Bon, tout va bien puisque je râle.
Et puis l'Ours vérifie par téléphone que nous ne sommes pas morts.
Si même lui a intégré que nous vieillissons c'est que Dame Nature vient de nous filer un coup de vieux...
09:51 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : chaleur, les filles, les moustiques