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09/11/2020

Il est fatigué vite qu'on lui donne une madeleine.

devoir de Lakevio du Goût_56 .jpg

Vous connaissez, je pense, Monsieur Edward Burne-Jones, oncle par alliance de Rudyard Kipling et peintre « préraphaélite »  contemporain de Lawrence Alma-Tadema.
Il n’a pas peint que ces délicieuses rousses romantiques à la peau qui attire le baiser.
Il a aussi engendré un fils qui a dessiné pour inciter le lecteur à s’intéresser à l’œuvre de son cousin Rudyard Kipling.
Qu’a-t-il donc pu susciter dans l’esprit de celui qui regarde ce dessin ?
Quant à moi il m’inspire quelque histoire…

Il est fatigué le pauvre homme !
Elle est triomphante la dévoreuse...

A vaincre sans péril on triomphe sans gloire.

S'attaquer à Proust !
Cette petite chose fragile qui n'aimait pas les femmes, qui vivait calfeutré pour éviter les crises d'asthme.
Ça manque singulièrement de panache.

Ah... Si la belle avait été titrée...
Si la belle avait eu ses entrées dans les salons...
Là, il se serait laissé faire.
Mais qu'avait il à gagner là sinon la nausée à courtiser cette inconnue ?

En plus, il ne s'appelle pas Étienne.
Elle ne peut même pas le ranimer, ni le tenir.

C'est un texte sans queue ni tête.
Ils sont tous deux dépourvus de l'un et de l'autre.
J'entends une voix qui me parle de vérité historique.

La vérité, quelle vérité ?
C'est mon histoire, à force d'être racontée dans les chaumières, elle deviendra vraie.

06/11/2020

Confinement, on resserre la vis ?

confinement,foutoir,paris

Rien ne change à Paris.
Les voitures roulent.
La pollution croît.
Quatre-vingt-huit personnes ont été verbalisées dans le XVIIème arrondissement.
Elles étaient en train de faire la fête dans la cour d'un restaurant...
Une "rave" interrompue dans le très calme XVème arrondissement.
Un marchand de journaux de mon coin qui ne porte toujours pas le masque.
Inventaire à la Prévert d'une journée de confinement 
"light" même pas respecté... 

À part ça ? Rien.
Si, le Goût s'est cassé une dent sur un morceau de poivron cuit !
Il a essayé de joindre le dentiste.
Il n'y a pas un mois que nous y sommes allés mais hier pas moyen d'obtenir un rendez-vous.
C'est très étrange, au mois d'octobre, notre dentiste avait encore une assistante.
Là, personne ne sait où est le dentiste sur la plateforme d'appel qui répond depuis le centre de la France.

Trouver un dentiste pendant l'épidémie,ça ne va pas être simple.

Sinon, d'après certaines informations glissées entre celles qui traitent l'élection américaine car on vit à l'heure américaine, il semblerait que les lycées ne vont pas fonctionner longtemps...

Je ne sais pas si on sauvera Noël mais il serait bon déjà de respecter les règles très souples de ce deuxième confinement si on veut avoir un semblant de fête.

Le temps passe, lentement, mais il passe.

En attendant, on va changer de quartier lundi.
On va faire un petit tour dans le Marais, histoire de voir si le confinement est aussi souple dans le centre de Paris.

04/11/2020

Confinement saison deux.

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Je suis surprise de l'allure du "Confinement Saison 2".

Lors du premier confinement, on entendait les oiseaux chanter, les parcs étaient fermés et n'avaient jamais été si beaux et les voitures ne roulaient pas ou très peu.

Nous avons donc repris notre "promenade confinement".
Nous avons grimpé les rues de Montmartre.
Ce n'est pas un choix car ça grimpe partout ici et ça nous évite de prendre du poids...

Difficile dans cette nouvelle saison de marcher tranquillement sur la rue car la voiture est présente.
Il y a des embouteillages et surtout ne me dites pas que la cause en est que les gens vont travailler.
Les aides ménagères ou les caissières n'ont pas les moyens de se payer les voitures luxueuses qui encombrent nos rues.
Ou alors les livreurs livrent tous dans des berlines Mercedes ou BMW à un bras...

C'est très différent du côté des commerces également.
Au coin de la rue Damrémont, la fleuriste est ouverte, la librairie également et, j'y ai vu trois clients qui respectent moyennement la distanciation physique.
D'autant plus surprenant que cet endroit vend surtout plus des gadgets que des livres.
J'ai même vu une boutique de vêtements hésiter entre fermeture et ouverture.
Grâce au concept de " L'entrouverture" sorte de "presque fermeture", je pense qu'on peut s'acheter un pull à la sauvette...

Comme Paris est écarlate, nous nous méfions beaucoup.
Nous avons essayé de trouver de la place pour les piles de livres.
On s'occupe...
Nous n'entendons plus le collège, les enfants arrivent masqués, sortent masqués et vont chez le boulanger masqués.

Nous nous faisons livrer, c'est beaucoup plus facile en deuxième saison, les frais de livraison sont très exagérés et ça augmente le prix de notre panier de 10% environ.

Pendant que certains pleurent, d'autres comptent leurs écus.
Je pense que c'était déjà le cas lors de la Grande Peste de 1347...

02/11/2020

Devoir de Lakevio du Goût N° 55

devoir de Lakevio du Goût_55 .jpg

55ème devoir de Lakevio du Goût
J’en ai vu, des femmes et des hommes comme ça, sur des marches.
Je ne sais pas ce qu’ils faisaient là.
Peut-être le savez-vous.
Alors à lundi.
Pour qu’on le sache tous…

J'ai perdu mes clefs, je n'ai pas mon attestation, je risque de me faire contrôler et les 135 €uros d'amende représenteront mon budget nourriture du mois.

Mais que fait-il ?
Il devait arriver avant moi pour faire la cuisine.
Ah ! Il commence bien mon anniversaire...

Je vais encore retourner mon sac.
La doublure en est un peu déchirée, la clef a pu se glisser dedans.

Rien...
Et il n'arrive toujours pas et ne répond pas au téléphone.

J'essaie les poches de l'imperméable.
Là aussi c'est troué !
Je le secoue, je n'entend rien, j'ai beau tâter l'ourlet, toujours pas de clef.

Dire que dans mon bled de province, les voisins seraient déjà venus me dépanner.
Ici les gens passent, pressés et me regardent de travers.
Je n'ai pas mon masque, il doit être avec mes clefs.

Lorsque j'ai choisi de venir à Paris, je ne m'attendais à cette froideur, cette indifférence.
Même Louis me semble indifférent alors que je vis avec lui.

Je n'ai pas d'amie, je vais sans doute passer la nuit sur cet escalier.
En plus, j'ai faim mais je n'ose bouger, il peut encore arriver ce mufle.