04/11/2020
Confinement saison deux.
Je suis surprise de l'allure du "Confinement Saison 2".
Lors du premier confinement, on entendait les oiseaux chanter, les parcs étaient fermés et n'avaient jamais été si beaux et les voitures ne roulaient pas ou très peu.
Nous avons donc repris notre "promenade confinement".
Nous avons grimpé les rues de Montmartre.
Ce n'est pas un choix car ça grimpe partout ici et ça nous évite de prendre du poids...
Difficile dans cette nouvelle saison de marcher tranquillement sur la rue car la voiture est présente.
Il y a des embouteillages et surtout ne me dites pas que la cause en est que les gens vont travailler.
Les aides ménagères ou les caissières n'ont pas les moyens de se payer les voitures luxueuses qui encombrent nos rues.
Ou alors les livreurs livrent tous dans des berlines Mercedes ou BMW à un bras...
C'est très différent du côté des commerces également.
Au coin de la rue Damrémont, la fleuriste est ouverte, la librairie également et, j'y ai vu trois clients qui respectent moyennement la distanciation physique.
D'autant plus surprenant que cet endroit vend surtout plus des gadgets que des livres.
J'ai même vu une boutique de vêtements hésiter entre fermeture et ouverture.
Grâce au concept de " L'entrouverture" sorte de "presque fermeture", je pense qu'on peut s'acheter un pull à la sauvette...
Comme Paris est écarlate, nous nous méfions beaucoup.
Nous avons essayé de trouver de la place pour les piles de livres.
On s'occupe...
Nous n'entendons plus le collège, les enfants arrivent masqués, sortent masqués et vont chez le boulanger masqués.
Nous nous faisons livrer, c'est beaucoup plus facile en deuxième saison, les frais de livraison sont très exagérés et ça augmente le prix de notre panier de 10% environ.
Pendant que certains pleurent, d'autres comptent leurs écus.
Je pense que c'était déjà le cas lors de la Grande Peste de 1347...
09:59 | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : voiture, commerces, contamination
29/04/2016
Scier la branche...
Hier soir, j'ai regardé les infos.
France Inter est en grève.
Merveille est revenue en pleine tourmente, ça bougeait pas mal à la gare de Lyon .
Maintenant sa sœur la suit partout...
Donc,je reprends, je regardais les infos.
Un truc m'attire l'oreille.
Renault fait fabriquer certaines de ses voitures au Maroc, le premier prix.
C'est moins cher qu'en Roumanie...
Et blablabla, la France pas compétitive, les salaires trop élevées, les charges qui étranglent les entreprises.
Le truc habituel, quoi.
Le journaliste n'a pas le droit de parler aux ouvriers.
Les ouvriers n'ont pas le droit de répondre aux questions des journalistes.
On ne parle pas d'argent.
La journaliste insiste, elle demande son salaire à un ouvrier heureux.
Il gagne moins de 250€ par mois pour 44heures par semaine.
Essayez donc de vivre un mois avec 250€ en France.
On continue la visite.
Une barrière, une zone franche.
Derrière cette barrière, pas d'impôt, pas de TVA pendant cinq ans.
Renault jubile.
Derrière mon écran, je jubile moins.
Je sais que le chômage n'a pas baissé, que c'est une manœuvre électorale.
Je me demande si tous ces braves gens qui traquent le moins cher, au Maroc, en Albanie ou en Roumanie se posent les bonnes questions.
Quand le monde entier sera payé comme des Ethiopiens, 20€ par mois, qui achètera ?
Le Marocain ne peut déjà pas acheter la voiture qu'il construit...
Qui va acheter toutes ces choses fabriquées ailleurs, pas le travailleur français puisque son travail est produit ailleurs.
J'éteins la télé.
Le serpent qui se mord la queue vous connaissez ?
10:05 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : maroc, voiture, chômage, blabla