09/11/2020
Il est fatigué vite qu'on lui donne une madeleine.
Vous connaissez, je pense, Monsieur Edward Burne-Jones, oncle par alliance de Rudyard Kipling et peintre « préraphaélite » contemporain de Lawrence Alma-Tadema.
Il n’a pas peint que ces délicieuses rousses romantiques à la peau qui attire le baiser.
Il a aussi engendré un fils qui a dessiné pour inciter le lecteur à s’intéresser à l’œuvre de son cousin Rudyard Kipling.
Qu’a-t-il donc pu susciter dans l’esprit de celui qui regarde ce dessin ?
Quant à moi il m’inspire quelque histoire…
Il est fatigué le pauvre homme !
Elle est triomphante la dévoreuse...
A vaincre sans péril on triomphe sans gloire.
S'attaquer à Proust !
Cette petite chose fragile qui n'aimait pas les femmes, qui vivait calfeutré pour éviter les crises d'asthme.
Ça manque singulièrement de panache.
Ah... Si la belle avait été titrée...
Si la belle avait eu ses entrées dans les salons...
Là, il se serait laissé faire.
Mais qu'avait il à gagner là sinon la nausée à courtiser cette inconnue ?
En plus, il ne s'appelle pas Étienne.
Elle ne peut même pas le ranimer, ni le tenir.
C'est un texte sans queue ni tête.
Ils sont tous deux dépourvus de l'un et de l'autre.
J'entends une voix qui me parle de vérité historique.
La vérité, quelle vérité ?
C'est mon histoire, à force d'être racontée dans les chaumières, elle deviendra vraie.
09:33 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : devoir de lakevio-le goût, littérature ou dessin