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15/11/2015

Nous sommes allés à Paris, comme toujours...

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Hier, j'écoutais la radio.
Elle répétait les mêmes choses en boucle.
J'ai entendu que les grands magasins étaient en cours de fermeture, que les cinémas n'ouvriraient pas et que de nombreux commerces avaient fermé.

Nous sommes quand même partis.
Imaginer voulait aussi sortir de chez elle, alors nous nous sommes donné rendez-vous à la Place des Ternes.

Jamais un bus n'a été aussi rapide ni aussi vide.
Nous avons même pu choisir notre place !

Nous avons bu un café en discutant.
Pour un samedi après-midi, le quartier était étonnamment calme.
Je ne sais plus qui s'est aperçu que la FNAC était ouverte.
Malgré tous mes serments j'ai acheté trois livres de poche...

La FNAC se remplissait.
Arrivés aux caisses, nous avons appris qu'elle fermait.
Il était dix huit heures, les employés commençaient à avoir peur, trop de monde et pas assez de personnel...

Le Goût tenait aux sardines.
Il est passé sans nous le dire par le Monoprix Ternes.
Nous l'avons attendu en discutant sur le trottoir en face.
Nous trouvions qu'il mettait bien longtemps pour acheter du pain.

Puis nous avons descendu la rue Poncelet.
Il y avait la queue à la pâtisserie viennoise, nous aurions dû y acheter une bricole.
Le Goût voulait ses éclairs.
Nous les avons trouvés.
Ils étaient "bof"...

Jamais, au grand jamais, je ne laisserai une bande d'imbéciles qui n'aiment pas la vie me dicter ma conduite.

La vie est courte et je peux recevoir un pot de fleurs sur la tête en allant chercher mon pain, alors...

14/11/2015

Ne baissez pas la tête.

Vous aimez Paris, alors n'ayez pas peur, Paris a toujours survécu et il survivra aujourd'hui.

Donc tout à l'heure, j'irai, comme prévu, au Bon Marché.

Je ne resterai  pas chez moi.

Paris, attentats, peur, courage

13/11/2015

J'ai regardé le prix des sardines.

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Hier le Goût et moi avons regardé le prix des sardines.
Deux restaurants  dans deux arrondissements de Paris, le XVIIème et le IIème nous proposaient des sardines à un œil.

Je me suis dit qu'après le pain perdu, les desserts au caramel salé et les hamburgers, les restaurateurs ont trouvé une nouvelle économie à faire.
La sardine servie dans sa boîte faisait l'affaire.
"Servie serrée" sur le menu donnait lui donnait un air branchouille tout à fait convenable.

Alors, on a regardé le prix des sardines.
Même au Monoprix, elles ont augmenté !
Le Goût est allé sur le site de "La Grande Epicerie" et là, il a trouvé des sardines à un œil, mais les vraies.
La boîte est affichée aux alentours de dix €uros.
La "grande" boîte.

Enfin "grande boîte" de 81g...

Alors, on a prévu d'aller à "La Grande Epicerie", d'acheter :
Une boîte de sardines, pas la grande.
Du beurre Bordier salé, une petite plaquette.
Du pain chez Huré, une baguette.
Deux éclairs de "La Maison du Chocolat".

Qui va faire un festin de roi pour une somme modique, qui ?

12/11/2015

Passage obligé.

Hier, je n'avais pas envie de rester dans ma banlieue où tout était fermé.
Même la boulangère...
La "coulée verte" aussi était fermée.
La "coulée fermée", ça nous ennuie tous mais surtout on ignore les motifs de sa fermeture.

Alors, comme hier on avait des trains, on est parti à l'aventure.
Pas envie de cinéma, il faisait trop beau.
Juste envie de continuer à visiter les passages.

En sortant de la gare, nous avons traversé le square des Batignolles, puis, de la place Clichy,  nous sommes descendus vers la Bourse en descendant la rue de Clichy.
Nous avons tristement constaté que la spéculation immobilière se portait bien.
De superbes immeubles en pierre de taille quasiment vides à l'exception de deux ou trois irréductibles qui seront vendus avec l'immeuble...

Ca fait peine de voir Paris devenir une ville de touristes où on laissera vivoter quelques Parisiens pour faire l'animation.

On a croisé la rue de Provence et vu que le tourisme de masse a encore de beaux jours devant lui.

Arrivés à la Bourse, nous étions presque seuls dans la rue du Quatre Septembre.
Nous avons pris la rue Vivienne jusqu'au passage Vivienne.
J'adore le passage Vivienne, il me fait rêver.
J'y ai vu dans une vitrine une veste longue en tricot à 770€.
Une broutille...
J'ai alors regretté mon manque d'habileté car je ne suis capable que de tricoter le pull d'Anémone.

J'ai regardé les livres d'occasion, les jouets.
Nous avons bu un café au café Vivienne, un bel endroit.

Au retour, mon genou voulait me lâcher.
J'ai refusé !
Je n'allais pas laisser gâcher une journée parfaite par un genou !

Passage Vivienne, café Vivienne, promenade parisienne

10/11/2015

Un temps d'automne et la même humeur.

PB061477.JPG



Hier, je suis restée à la maison.
J'étais mal fichue.
J'avais mal au cœur.
J'étais secouée de frissons.

J'ai traîné devant le PC.
Rien...
Alors j'ai lu.
Rien...
Mais six heures sont arrivées alors j'ai quand même un peu repassé.

Avec ce genre de journée, on ne fait pas des notes extraordinaires.

Et j'ai bien l'impression que la journée d'aujourd'hui ne va pas être plus palpitante.

Le ciel est gris.
Les feuilles des arbres tombent.
Moi aussi.
C'est le premier vrai jour d'automne...