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03/06/2018

Paris au mois de juin.

Le Goût aime se promener dans sa ville.
Ces derniers temps, sa hernie le gêne de plus en plus et je crois que c'est l'approche de l'opération qui lui fait ça.
Nous n'allons donc plus traîner à Montmartre, il se ménage et ça me convient tout à fait car je n'aime pas la chaleur.
Hier, j'ai proposé un "döner", le bon, "le nôtre", celui qui a des articles dans Télérama, qui maintenant passe à la télé et sur France Inter.
Celui qui va bientôt devenir le samedi un repaire de Parisiens en veine d'exotisme.
Le jeune homme qui tient ce "döner" travaille en famille et n'a rien changé depuis ça récente célébrité.
Ni sa recette secrète, "faite maison", ni son travail en famille.
Hier, il a passé son temps à refuser du monde. Il ne lui restait même pas un petit pain.
Il a même dû servir une assiette avec une cuiller de riz car il n'avait plus assez de "boulgour".
Il nous a dit qu'il gagne correctement sa vie, qu'il aime son travail mais ne veut pas en être esclave.
Nous gardons son adresse secrète et nous voulons continuer à papoter avec nos voisins de table.
Nous voulons continuer à apprendre la Syrie dont je n'ai vu que la frontière.
Nous voulons continuer à parler du Liban, de la Turquie.
Il nous suffit d'un ticket de bus pour visiter le Moyen Orient.
Il nous est même arrivé de nous faire inviter par de parfaits inconnus dont nous avions partagé la table et la conversation.
Après notre glace, celle que nous prenons presque chaque fois, nous sommes allés nous promener rue Saint Anne, le quartier japonais de Paris, le Goût a acheté de la graine de sésame.

En rentrant, nous avons traversé la gare Saint Lazare.
J'ai acheté mon Télérama, celui qui me donne parfois des adresses gourmandes mais pas toujours.
La gare était vide et les trains absents.
Faut jamais croire ceux qui causent dans le poste.
Faut vérifier.
Faut toujours vérifier...

paris,gare saint lazare,passage vivienne

12/11/2015

Passage obligé.

Hier, je n'avais pas envie de rester dans ma banlieue où tout était fermé.
Même la boulangère...
La "coulée verte" aussi était fermée.
La "coulée fermée", ça nous ennuie tous mais surtout on ignore les motifs de sa fermeture.

Alors, comme hier on avait des trains, on est parti à l'aventure.
Pas envie de cinéma, il faisait trop beau.
Juste envie de continuer à visiter les passages.

En sortant de la gare, nous avons traversé le square des Batignolles, puis, de la place Clichy,  nous sommes descendus vers la Bourse en descendant la rue de Clichy.
Nous avons tristement constaté que la spéculation immobilière se portait bien.
De superbes immeubles en pierre de taille quasiment vides à l'exception de deux ou trois irréductibles qui seront vendus avec l'immeuble...

Ca fait peine de voir Paris devenir une ville de touristes où on laissera vivoter quelques Parisiens pour faire l'animation.

On a croisé la rue de Provence et vu que le tourisme de masse a encore de beaux jours devant lui.

Arrivés à la Bourse, nous étions presque seuls dans la rue du Quatre Septembre.
Nous avons pris la rue Vivienne jusqu'au passage Vivienne.
J'adore le passage Vivienne, il me fait rêver.
J'y ai vu dans une vitrine une veste longue en tricot à 770€.
Une broutille...
J'ai alors regretté mon manque d'habileté car je ne suis capable que de tricoter le pull d'Anémone.

J'ai regardé les livres d'occasion, les jouets.
Nous avons bu un café au café Vivienne, un bel endroit.

Au retour, mon genou voulait me lâcher.
J'ai refusé !
Je n'allais pas laisser gâcher une journée parfaite par un genou !

Passage Vivienne, café Vivienne, promenade parisienne