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25/08/2015

Simple ou ordinaire ?

 

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Hier soir, je regardais les infos, enfin j'écoutais pour la centième fois parler des "héros du Thalys".

Je crois que c'était Pujadas qui avait repris sa place d'homme tronc.
Je l'ai entendu parler des hommes qui avaient mis KO le "présumé terroriste".
Quand il a parlé d'eux comme de "simples touristes", j'ai failli jeter mon assiette dans la télé !

Je n'en peux plus d'entendre parler des agriculteurs qui essaient de se faire payer leur lait ou leurs cochons à un prix décent comme de "simples paysans" ou de "paysans ordinaires".

On nous parle aujourd'hui des citoyens comme on parlait des croissants hier sauf que nous ne sommes plus au beurre mais tous "ordinaires".

Cette caste, qui nous qualifie sans cesse de simple, ne nous tient souvent que des propos inintéressants.
Mais ils se prennent pour qui ?
Ils nous prennent pour quoi ?
Pourtant je les vois tous les jours.
Ils sont petits et ordinaires.
De "simples" journalistes quoi...

Je me demande ce qui se cache derrière ce tic de langage.
Ne sommes nous vraiment rien pour ceux qui pensent faire partie d'une élite ?
Pour un homme politique, au moins nous sommes des voix. Bon, ils nous font des promesses, sont élus et après nous laissent à notre vie ordinaire.

Mais eux ? Les journalistes ?
Ils sont comme nous, de simples citoyens.
Mais des citoyens qui ont la grosse tête et qui connaîtront comme nous le passage par Pôle Emploi puis la retraite.
Et enfin l'oubli des "simples citoyens"...

D'ailleurs, je suis en train de me poser une question, qui était ce simple journaliste qui présentait le journal lorsque j'étais petite ?

24/08/2015

Ca sent la rentrée.

Le temps est à l'automne.
Ça sent la rentrée.

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Dans mon immeuble, ils commencent à rentrer, doucement.
Il n'y a toujours pas de voisin et c'est bien mais des bruits de vie discrets.

Boulangeries toujours fermées dans notre coin mais la nôtre ouvre demain.
Ça sent la rentrée.

J'ai rendez vous chez le dentiste demain.
Ça sent la rentrée.

Patrick Cohen est de retour sur France Inter.
Ça sent la rentrée.

Il pleut, le genre de pluie qui va durer toute la journée.
Ça sent la rentrée.

Demain la petite sœur du Goût sera transportée en hélicoptère à Toulouse pour se faire opérer, on croise les doigts.
La petite sœur du Goût veut quitter Paris et rester dans le village de son mari.
Je la laisse dire, mais rester seule après une grosse opération ne me semble pas judicieux.

Les enfants rentrent jeudi.
Ça sent la rentrée.
La rentrée d
es classes...

La Tornade arrive vendredi soir.
Ça sent la routine.
Elle vient nous voir avant d'entamer son pèlerinage annuel aux USA.
Ça sent la routine...

22/08/2015

Le garçon qui ne parlait pas.

Le dernier Donna Leon, offert pour mon anniversaire, un parmi d'autres...

Je ne sais pas résister à Brunetti, à sa femme Paola, aux petits détails qui montrent que le temps passe.
Dans le dernier, Paola se lève en se tenant à un meuble.
Les enfants grandissent, ne se disputent plus.
Ils vivent leur vie.

L'enquête a peu d'importance.
Brunetti n'a plus aucune illusion sur sa ville, pas plus sur l'Italie.

Lorsque je lis une enquête de Brunetti, sur les scandales financiers qui agitent Venise, les petits arrangements entre amis politiques, j'ai l'impression que n'importe quel homme politique français pourrait faire l'affaire.
Les Balkany ou les Cahuzac feraient aussi bien l'affaire, par exemple.

Le plus grand attrait de ce livre, c'est Venise.
L'amour que Donna Leon porte à sa ville d'adoption -elle y vit depuis 30 ans maintenant-.
Elle s'en émerveille encore chaque jour.
Elle regarde la statue de Goldoni, se promène loin des touristes vers l'Arsenal ou dans le Ghetto.

Venise que j'aimerais revoir mais je ne vais pas geindre, j'ai vu, j'y suis restée un moment, il me reste les souvenirs.

Italie, gastronomie, Venise

Italie, gastronomie, Venise

Italie, gastronomie, Venise

 

 

21/08/2015

Enfant, j'avais l'âme pieuse...

Même pas vrai mais depuis hier cette chanson de Barbara me trotte dans la tête :

- "J'ai pas de tête mais j'ai des jambes qui me portent..."

Hier soir, je regardais le journal télévisé avec le Goût.
La carte postale de l'été, c'était Jérusalem.
"Ça m'interpelle" comme on ne dit plus.
Mais c'est toujours la même déception : On nous montre le Dôme du Rocher, cette coupole d'or.
Évidemment, sur les photos, "ça le fait".
Surtout que juste en dessous, vous avez le "Kotel" et, toujours dans la vieille ville et pas très loin, le Saint Sépulcre.

Les trois religions en une seule carte postale ! Des juifs, des arabes et des chrétiens.
La totale dans un cadre que tout le monde connaît sans jamais y avoir mis les pieds.
Mais Jérusalem, ce n'est pas que ça, heureusement.
C'est une ville qui bouge, qui change, qui tente même la Gay Pride avec un succès mitigé puisqu'un fondu a poignardé plusieurs jeunes filles dont une est morte.
Jérusalem, c'est aussi la rue de Jaffa qui nous conduit à la vieille ville, des petites soldates, des "canyons" et une foule d'endroits pour se restaurer.
Bon ce n'est pas comme à Tel-Aviv, tout est casher mais ça parle, ça fait du bruit, c'est gai, c'est jeune et surtout, par endroit c'est hyper religieux et ça, quand tu es une femme, c'est un coup à recevoir un caillou si tu as les bras découverts.

Pour celles et ceux qui aimeraient faire connaissance avec cette ville fantasmée, je vous conseille de vous restaurer avant d'entrer dans la vieille ville.
Comme partout, vous serez la cible des marchands.
Marchands de toutes confessions et tous plus redoutables les uns que les autres.
Votre salade israélienne sera défraîchie et vous coûtera deux fois plus cher qu'ailleurs.

Lorsque vous arrivez au Kotel, vous sentez l'atmosphère du jour.
Si c'est un jour calme ou un jour à tension, ça dépend du nombre d'ambulances et de la tête des policiers.
Jérusalem vous aimez ou non.
Certains aiment si fort qu'on a même crée un syndrome exprès pour eux.
"Le syndrome de Jérusalem".

Si vous êtes comme moi, vous serez heureuses de retrouver Tel-Aviv.
La ferveur c'est bien, mais à petites doses.
Toutes petites doses...

Yerushalàïm

Yerushalàïm

20/08/2015

Vous avez dit bizarre comme c'est bizarre.

Manou n'a toujours d'ascenseur, ils s'activent enfin et en vain.

Nous, nous n'avons plus d'escalier.
Ils repeignent, c'est assez surprenant à constater.
Depuis des mois, le sas ne fonctionne plus, entre et sort qui veut, ça râle à tous les étages, les portes menacent de s'effondrer et on repeint l'escalier.
En commençant bien entendu par le rez-de-chaussée...

J'ai l'impression de vivre dans une BD de Gaston Lagaffe.

Hier, je suis allée à Paris, voir une expo dans la tour "Jean sans peur", "A table au Moyen-Âge".

Vous n'êtes pas obligés de vous déplacer, la fête de fin d'école de Merveille, c'était mieux.

Sinon, les enfants ont changé de lieu de vacances.
Finalement, ils ne sont pas à la montagne, ils sont à Sainte-Maxime chez une amie de Manou.
Ils ont changé une piscine contre une autre piscine...
Ils sont dans la nature, Petite Sœur est qualifiée de "remuante" par leur hôtesse qui connaît JJF depuis sa naissance et a l'habitude de recevoir Merveille.
Merveille qui joue les petites filles modèles avec talent.

Hier, nous étions avec une blogueuse, c'était bien.

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