22/08/2015
Le garçon qui ne parlait pas.
Le dernier Donna Leon, offert pour mon anniversaire, un parmi d'autres...
Je ne sais pas résister à Brunetti, à sa femme Paola, aux petits détails qui montrent que le temps passe.
Dans le dernier, Paola se lève en se tenant à un meuble.
Les enfants grandissent, ne se disputent plus.
Ils vivent leur vie.
L'enquête a peu d'importance.
Brunetti n'a plus aucune illusion sur sa ville, pas plus sur l'Italie.
Lorsque je lis une enquête de Brunetti, sur les scandales financiers qui agitent Venise, les petits arrangements entre amis politiques, j'ai l'impression que n'importe quel homme politique français pourrait faire l'affaire.
Les Balkany ou les Cahuzac feraient aussi bien l'affaire, par exemple.
Le plus grand attrait de ce livre, c'est Venise.
L'amour que Donna Leon porte à sa ville d'adoption -elle y vit depuis 30 ans maintenant-.
Elle s'en émerveille encore chaque jour.
Elle regarde la statue de Goldoni, se promène loin des touristes vers l'Arsenal ou dans le Ghetto.
Venise que j'aimerais revoir mais je ne vais pas geindre, j'ai vu, j'y suis restée un moment, il me reste les souvenirs.
09:33 | Lien permanent | Commentaires (33) | Tags : italie, gastronomie, venise