heure-bleue

Ce matin, je voulais regarder les photos prises pour les anniversaires.
Le Goût a oublié l'appareil chez les enfants.
Il faut le récupérer avant leur départ en vacances.

Tout le monde a été gâté.
J'ai reçu des livres.
Preuve qu'on connaît bien mes goûts, je les avais tous lus !
J'irai les changer avec Manou...

Nous étions presque seuls au monde sur la terrasse.
J'ai pu sauter à la corde avec Merveille.
La reine de la fête était couchée, la grande était fatiguée et avait la larme facile.

Le gâteau au chocolat, placé à côté du barbecue a fondu.
Nous avons dégusté un entremet au chocolat.
Enfin, entre "entremet" et "chocolat chaud"...

Inutile de vous dire que c'était bien.

Je ne fais plus attention à la date.
Lorsqu'on ne travaille plus, la date n'a plus d'importance.
On note les rendez vous médicaux, les rendez vous avec les amis et on s'intéresse aux anniversaires.

Heureusement que mon amie la banque est là pour me rappeler qu'en ce mois de juillet, je ne suis guère allée à Paris.
La canicule m'a fait rester dans mon coin, à peine moins chaud mais plus arboré.
Arboré ? Mais pour combien de temps encore ?
Les arbres sont malades, on vient d'en couper encore quelques uns.
Puis, dès qu'une grande propriété est vendue, elle est achetée par un promoteur qui va construire 40 appartements et couper les arbres...

C'est ça habiter à trois kilomètres de Paris et surtout à huit cents mètres de la Défense.
On démolit, on coupe les arbres, on construit, on augmente les prix.et on éloigne les nécessiteux.

Premier août, les uns partent, les autres reviennent.
La pollution grimpe.
Mes yeux pleurent.
Les "informations" de la télé nous parlent de glaces, de merguez et de barbecues.
Oublier si facilement que la moitié des Français ne part pas en vacances, c'est tendance...