15/12/2014
2017, c'est demain.
Ce matin j'ai écouté la radio parce que le Goût reprenait ses bonnes habitudes d'intervenir sur les ondes pour essayer vainement de faire parler un homme politique sans langue de bois.
Ce matin c'était une femme.
Mais faire parler autre chose que la langue de bois à un politique, c'est comme vider la mer avec une petite cuillère.
Et c'est pas fini.
J'ai entendu qu'en 2017, les retraites complémentaires seraient en cessation de paiement et que bien entendu, c'était de notre faute à nous les enfants d'après guerre.
Et dire qu'à quinze ans je disais à ma mère que je n'avais pas demandé à venir au monde...
Et c'est pas fini.
Je ne veux pas faire du mauvais esprit mais depuis quand joue-t-on l'argent des retraités sur les marchés financiers ?
A les écouter, ce seraient presque les retraités qui ont perdu cet argent.
Et c'est pas fini.
J'ai bien une solution : Je la supprimerais bien à ceux qui partent avec une retraite chapeau qui videra les caisses plus rapidement que mes 150€ mensuels de retraite complémentaire.
Pas de retraite complémentaire, pas de retraite chapeau !
Un peu d'égalité ne ferait pas de mal à la République.
République qui se porte mal, contrairement à nos hommes politiques, qui eux se portent bien.
D'autant mieux que, vivant à nos frais, ils voient grossir leur patrimoine...
Je n'ai aucune envie de finir mes jours dans un pays encore plus saigné que le nôtre en suçant des os de poulet.
Si j'en trouve...
09:51 | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : retraite, suppression, cadre
14/12/2014
Ouverture du dimanche
Je suis contre l'ouverture des magasins le dimanche !!!
J'ai travaillé presque toute ma vie dans ma librairie.
J'ai dû parfois ouvrir le dimanche, ceux du mois de décembre.
Je peux affirmer que le travail du dimanche ne rapporte pas.
Les gens se promènent, regardent les vitrines, c'est beau une ville les dimanches de Noël, les lumières s'allument, les décorations brillent.
Et le commerçant attend le chaland...
Lorsque je vivais en banlieue Ouest, encore plus à l'ouest qu'aujourd'hui, avant Saint Germain en Laye, les oisives du coin avaient émis le souhait d'un centre commercial.
Dans une ville qui n'a pas de centre ville...
Et pas pour acheter, non, mais pour regarder !
Je dois rappeler aux promeneurs que le commerçant ne vit pas de regards.
Comme toujours, ceux qui demandent l'ouverture des magasins le dimanche sont ceux qui n'auront jamais à travailler le dimanche.
Nos chers, nos très chers, députés toutes tendances confondues, hésitent déjà à travailler la semaine, alors vous pensez bien qu'eux, le dimanche...
Allez donc faire un tour dans le quartier des ministères le week-end, on n'y voit pas un chat.
Je vais très souvent dans le Marais, j'ai encore des amis, un médecin et des habitudes dans le coin.
Je ne mets jamais les pieds dans le Marais le dimanche, on peut à peine avancer sur les trottoirs et les gens regardent les vitrines mais achètent peu et les boutiques sont quasiment vides.
Je compte, tu comptes, nous comptons tous.
Comment pourrions nous acheter un dimanche ce que nous ne pouvons pas acheter la semaine ?
10:31 | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : magasin, dimanche, ouverture, promeneurs
13/12/2014
Hier, je suis allée chercher Merveille à l'école.
Hier, nous sommes allés chercher Merveille à l'école.
Elle en sort à midi le vendredi.
Elle ne va pas à l'école le vendredi après-midi car les ateliers de son école n'ont pas de personnel et, depuis la rentrée, elle n'a pas encore pu jouer aux échecs.
En plus elle fait un blocage sur les arbalètes en carton...
Elle a bien voulu voir avec nous "Astérix et le domaine des Dieux".
Elle l'avait déjà vu avec son père et elle a trouvé le film un peu long la deuxième fois mais comme elle est mignonne, elle est restée jusqu'au bout regarder ses grands parents rire.
En rentrant du cinéma, j'ai refusé de l'emmener voir une exposition de photos sur le Flamenco.
Elle a fait un peu la tête mais je crois surtout qu'elle était fatiguée.
Ensuite, j'ai donné le goûter à Petite Sœur, tout sourires, qui lorsqu'elle prend son goûter avec n'importe qui, avale avec sérieux.
Avec moi, elle prend son temps, il faut que je fasse l'avion, que je chante, très faux.
J'ai la nette impression qu'elle a déjà compris qu'on pouvait me transformer en esclave.
Nous sommes rentrés en bus mais le temps d'atteindre notre immeuble, nous étions trempés de la tête aux pieds.
Ça a quand même été une bonne journée.
10:33 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : merveilles, cinéma, astérix
12/12/2014
Voyage au bout de la ligne.
Hier, comme souvent, nous allions à Paris chez une amie blogueuse.
Il faut savoir que lorsque nous allons à Paris, que nous avons besoin de tickets, la banque nous annonce que nous partons en voyage.
C'est parfois vrai, aller à Paris peut ressembler à une expédition...
Notre train s'est arrêté à l'approche de Saint Lazare, en plein milieu des voies.
C'est courant et personne ne lève un cil.
Certains sont plongés dans un livre, les plus rares, les autres racontent leur vie au téléphone.
Vous savez bien que même les trains de banlieue causent maintenant.
Le nôtre nous annonce que nous sommes arrêtés sur la voie, qu'il faut être sage et "ne pas descendre sur la voie sans y avoir été invité par les agents de la SNCF".
C'est le genre d'annonce qui me donne des envies de meurtre !
Au lieu de dépenser de l'argent à infantiliser la population, on pourrait peut être donner de l'espoir à ceux qui cherchent à finir le mois avec le RSA !
Ensuite, il y a le bus à la sortie de Saint Lazare, la montée pour se protéger du vent dépend de l'humeur du chauffeur.
Certains arrivent au dernier moment et laissent à peine le temps au troupeau que nous sommes de monter.
Au retour, le bus qui annonce Saint Lazare mais vous lâche entre deux stations, vous prenez vos pieds pour aller jusqu'à la gare du Nord et vous attendez...
Le train à Saint Lazare, qui a l'heure de son départ, n'a pas de quai attribué.
Train qui, au moment de partir vous annonce comme gare d'arrivée celle que vous êtes en train de quitter.
Train qui égrène les gares dans le sens inverse du trajet.
Un train qui égrène les stations dans le mauvais sens, ça doit surprendre celui qui l'emprunte pour aller dans un endroit qu'il ne connaît pas.
Notre banque à raison.
Prendre le train pour aller à Paris est une aventure...
10:10 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : train, bus, panne
11/12/2014
Heure-Bleue au pays des Merveilles.
Aucune idée de ce que je pourrais bien offrir aux enfants pour Noël.
Les Merveilles ont déjà leurs cadeaux rangés dans l’armoire mais je ne sais pas quoi offrir au Goût.
Je le connais, je sais qu’il n’a aucune idée de ce qu’il va m’offrir.
Il est bien capable de me dire « Ben, tu m’as, moi ! »
Il trouvera au dernier moment, comme d'habitude…
Mais quoi offrir à l’Ours et JJF ?
Pas la peine de songer à une eau de toilette, JJF est bien pourvue et peut avoir ce qui lui plaît par son travail.
L’Ours a déjà eu ce qu’il voulait comme matériel d’arts graphiques il y a peu.
Je sens que ça va se terminer avec des livres pour Manou. Les enfants lisant avec des kindle, ils n’achètent presque plus de livres.
On réfléchit.
En plus j’ai bien une idée mais je la garde pour moi car l’Ours vient me lire de temps en temps…
10:22 | Lien permanent | Commentaires (17)