30/04/2007
Une journée sur la terre...
L'homme est parti travailler depuis longtemps, le soleil est revenu sur Paris, les enfants jouent dans la cour de récréation de l'école d'à côté.
Lundi prochain, nous aurons un nouveau Président, j'espère que nous aurons une Présidente, le nain énervé me fait peur, je croise les doigts, j'en attrape des crampes.
J'ai aidé Madame de à descendre des trucs à la cave, à remonter d'autres trucs, j'ai admiré, j'ai complimenté, c'est étrange ce besoin perpétuel d'être la meilleure.
Balagan miaule, les voitures passent et j'arrive malgré tout à entendre les oiseaux chanter.
La poussière se dépose doucement sur les meubles.
J'ouvre les livres, je lis trois pages, je repose, rien ne me fait palpiter, rien ne m'empêche de dormir même pas "Les Petites Filles" d'Elizabeth Bowen.
Les pivoines sont ouvertes, les roses aussi.
C'est un jour nouveau, c'est étrange, je ne suis pas motivée...
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28/04/2007
Pour une fois
Pour une fois, je serais bien partie, j'aurais retrouvé la pollution ailleurs, j'aurais arpenté les planches, j'aurais retrouvé tous les parisiens avec leur marinière, nous aurions trouvé que les restaurants étaient moins accueillants, que les terrasses étaient complètes et avant même la fin du week end, nous en aurions eu marre.
Mais le vil exploiteur de l'homme en a décidé autrement, chez ces gens là, on ne fait pas de pont, chez ces gens là, on est plutôt mal payé, chez ces gens là, on est menacé de licenciement à chaque instant, ça s'appelle la pression, rendre le salarié mal dans sa peau pour qu'on se dévoue pour ces gens là.
L'homme a déja beaucoup donné, son rein, son goût du travail correctement fait, son appétit à trouver des solutions simples à des problèmes compliqués, alors l'homme fait ses heures, comme le cancre de Prévert, il attend la sortie, et dans sa tête, il dit non à toutes ces c.....
L'homme attend la récré, il attend la retraite, il compte les mois, les jours, les heures, je suis certaine que parfois il compte les minutes.
Il suffit d'être patient...
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26/04/2007
En passant
Hier après midi, il faisait très chaud, je suis allée dans le Marais, en passant devant le Cloitre des Billettes, ses voutes fraiches m'ont attirée, je suis entrée, mais il faisait aussi chaud que dehors.
Une surprise agréable m'attendait, une petite exposition, la mère Lilita Postaza et son fils Paulis Postazs, je suis tombée sous le charme.
Et vous ?
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25/04/2007
Fourbue
Aidé Madame de toute la journée, déménageurs au bord de la crise de nerf stop. Elle veut faire tenir la totalité de son ancien appartement, beaucoup plus grand avec terrasse, dans 60 m2 parisien stop Appartement plein, cave saturée stop.
C'est pas tout ça stop Je dois m'occuper du mien d'appartement. Stop
Le 20ème arrondissement était déja un arrondissement agité stop Ne méritait pas ça...
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23/04/2007
L'important, c'est la Merveille
Hier, nous sommes allés voter dans notre petit rue, ça montait, ça descendait, ça faisait la queue. Même dans l'isoloir, j'ai encore hésité, pas vraiment motivée, une seule envie, pas de Le Pen au deuxième tour, là c'est une réussite, et un score minable pour le nain énervé, ça c'est raté.
Direction le Café Jules, face à la Mairie du 17ème arrondissement, je n'avais jamais vu une affluence pareille dans ce quartier depuis longtemps, nous étions en terrasse, la Merveille dormait les pieds nus, elle était en robe, faut croire que les passants qui passent ne regardent pas vraiment les jolies robes des petites filles sans cheveux, l'Ours a entendu plusieurs : "Oh le joli petit garçon".
J'ai poussé le landeau de la Merveille, l'Ours, toujours vivant pourtant, a trouvé que je faisais courir des risques à sa fille, a repris la direction des opérations et nous sommes allés chez eux.
Le grand père heureux a donné le biberon, l'Ours a cherché sur le net des indications, les sites étaient saturés.
Lorsque nous avons allumé la télévision, la tête de Sarkozy a rempli l'écran. Merde ai-je pensé, j'espère que le premier Président de la Merveille ne va pas être ce petit énervé qui veut passer la banlieue au Karcher.
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