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30/05/2007

N'est-elle pas la plus belle ?

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Ses parents sont d'accord. Sa grand mère est folle de joie.

En attendant sa crise d'adolescence, qui ne saurait tarder, elle est tellement en avance, ce sont ses parents qui l'affirment.

En attendant vendredi que je puisse lui apporter une poupée qui suce son pouce, comme elle.

Je vous présente la jeune personne qui fait craquer l'homme...

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Et là, c'est pas mieux ? Hmmm ?

29/05/2007

Comment passer à côté de Hopper

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On compare souvent Hopper et Rockwell, on parle de mélancolie à leur sujet. Je ne suis pas tout à fait d'accord, Rockwell est le peintre des petites villes américaines, l'homme du quotidien, Hopper parle de solitude, ses femmes sont seules dans les bars, au bord de la plage, à l'hôtel.

J'aime les deux, je n'ai pas le souvenir d'avoir cherché à aller voir une exposition de Rockwell, il est plus connu pour ses illustrations, en revanche, j'ai passé mon temps à poursuivre Hopper et à ne jamais le rattraper.

Je suis allée à Bruxelles pour admirer une exposition de ses dessins, je suis arrivée au moment où le musée fermait ses portes et c'était le dernier jour.

Je suis allée le voir au Musée Américain de Giverny, une déception, je ne l'ai pas reconnu, c'était le Hopper de Paris, c'était ses débuts, c'était gris, ça parlait déja de solitude, celle des grandes villes, la solitude d'un homme dans une ville inconnue, c'était son Paris, pas le mien.

Je ne suis pas allée le voir à la Tate en 2004, comme d'habitude, j'ai laissé filé le temps et je me suis réveillée trop tard.

J'ai toujours envie de m'enfuir avec un tableau lorsque je l'aime. Je veux celui là. Devinez lequel ?

27/05/2007

Le dormeur du val

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Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine.
Tranquille, il a deux trous rouges au côté droit.

J'ai connu Rimbaud tôt, au lycée, ma première rencontre avec le Dormeur du Val, sans rien connaître de sa vie sulfureuse, de ses relations tumultueuses avec Verlaine.
C'est tabou ! Pas question d'apprendre à de petites filles que Rimbaud aima Verlaine et que leur amour se termina avec un échange de balles à Bruxelles.

Petite fille, j'habitais le 17ème arrondissement de Paris, un jour, je découvris que Verlaine et lui avaient habité pas très loin de la place Clichy.
La vie m'entraîna du côté de la Mer Rouge, Rimbaud était passé avant moi, trafic d'armes, rencontres douteuses, douleur au genou et il meut à 37 ans à Marseille...

Il vécut à Bruxelles, en exil comme Victor Hugo, sur la Grand Place, j'ai vécu à Bruxelles à côté, il faut dire que Bruxelles n'est pas une grande ville et qu'on retrouve facilement la trace de ses grands hommes...

Rimbaud trotta jusqu'à Londres, moi aussi, je le croisai, lui et Virginia Woolf du côté de Bedford Square.

Depuis toujours je croise Rimbaud partout, il m'arrive de croiser la route de Verlaine aussi, aujourd'hui par exemple
Ô bruit doux de la pluie, par terre et sur les toits.

C'est un temps à retrouver la trace des poètes...

26/05/2007

la mer rouge était bleue

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La mer Rouge était bleue, devant moi marchait le Bibelot. Il avait un joli nom mon guide, le Bibelot .
Eilat dormait encore, Eilat, c'est Sarcelles-sur-mer, les hôtels de luxe en plus, la chaleur écrasante, il fait plus chaud qu'à Tel Aviv.
Vous êtes arrivés au bout d'Israël, en face le port d'Aqaba et de l'autre côté le Sinaï.

Nous étions venus à Eilat pour passer en Jordanie, aller sur les traces des Aventuriers de l'Arche Perdue, Pétra. En fait nous allions voir les traces des Nabatéens, une civilisation de service d'ordre, ils protègaient les caravanes contre les bandits moyennant finance, ils avaient des forteresses le long de la route commerciale principale du Moyen Orient, rêvez un instant, vous êtes sur la route de la soie.

En ce qui me concerne, je venais sur les traces de ce grand bandit d'Henri de Monfreid, trafiquant d'armes, écrivain menteur (un pléonasme), j'ai toujours aimé suivre mes écrivains à la trace.

Enfant, j'étais Anne Frank, je suis allée à Amsterdam pour visiter sa maison et regarder l'arbre qu'elle voyait de sa lucarne , arbre protégé de la pollution, à prix d'or, par les Hollandais.

Il m'arrive d'aller chez Angélina, anciennement Rumpelmeyer, uniquement parce que je rencontrais ce nom dans des livres et pourtant je n'aime pas ce salon de thé, les serveuses centenaires, sont les plus grincheuses de la Place de Paris.

Je suis allée souvent à Londres sur les traces de Dickens mais je n'ai jamais trouvé la maison de Freud, je rêve de voir son divan, un jour j'irai à Vienne pour rencontrer Zweig.

25/05/2007

L'homme qui enfilait ses chaussettes comme un jeune homme !

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L'autre matin, j'entends un "Aie, merde", ça venait de la salle de bains, j'étais dans mon lit, je devais dormir du sommeil du juste.

- "Minou, tu as mal ? " Je sais le matin, à l'aube, je manque d'imagination.

Et le Minou, en question, plutôt chat de gouttière sur le retour, de dire qu'il s'est coincé le dos en enfilant ses chaussettes !, il ajoute : " C'est le seul sport que je pratique".

Depuis, il est toujours coincé, il ronchonne, part travailler comme s'il partait à la mine, comme d'habitude mais en pire, dit aie très fort pour que je n'oublie pas qu'il souffre.

En prime, il travaille lundi, et ce matin assis sur le lit, enfilant ses chaussettes, remettant en râlant les paires dans le tiroir, pour en trouver une paire à son goût, j'ai appris que c'était de ma faute, ses chaussettes rétrecissent à la machine et c'est de ma faute.

Je savais bien que j'étais coupable, je suis une femme !!!