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30/03/2018

Avant mais c'était avant.

Avant, je vous parlais des enfants, des petites, des difficultés de JJF pour marcher.

Avant, j'avais le clavier facile, je vous aurais parlé de mes voisins, que je ne vois jamais.
Je rencontre de jeunes gens.
Ils sont souvent plus jeunes que mon fils.
Ils ont parfois des têtes connues.
J'ai l'impression qu'ils utilisent cet appartement comme hôtel après avoir enregistré au studio en bas.
Avant, j'aurais photographié les maisons du coin qui font rêver mais c'était avant...

C'était l'époque où Mab écrivait deux lignes laconiques chaque jour.
L'époque où Maé racontait son coin.
C'était avant FB, ce truc faussement amical qui vous pique vos données et les vend.
Pourtant, j'aime bien écrire des petits trucs sans importance.
Maintenant, j'écris dans le désert du web.

Avant j'aimais mon blog mais c'était avant...

petits riens censure blogs

28/03/2018

Il pleut, je lis mais pas que...

Le Goût avait acheté "Mémoire de fille". Il avait lu mais n'avait rien dit.
Sauf peut-être "bof..."

Je commençais à être en panne de lecture et tous les matins, France Inter me serinait "gnagnagna... Annie Ernaux... Gnagnagna..."

J'ai cherché dans la bibliothèque, j'ai retrouvé et j'ai lu.

J'avais lu "Les armoires vides" et "La place" et d'autres.
J'avais bien aimé la saga de la province, de la petite épicerie, le décalage entre la mère et la fille qui ne trouvent plus rien à se dire.

Mais là, ça recommence.
L'épicerie, la mère, la fille, la colonie de vacances où elle est monitrice, le fameux décalage et une perte ratée de virginité restée intacte par accident.

Elle ne perdra sa virginité que quelques années plus tard avec celui qui deviendra son mari.

Le "roman" est court, heureusement.
Oui, je faisais une overdose d'épicerie de campagne et de fille qui n'en revient pas d'être instruite.

Mémoire de fille Annie Ernaux bof

26/03/2018

Conversation.

lakevio.jpg

- Je ne m'attendais pas à te voir ici Paul !
- Je travaille dans cette Compagnie depuis notre rupture, j'ai quitté notre province et je suis venu à Paris, mais toi que deviens-tu ? Et surtout que fais-tu dans la cafétaria de ma boîte.
- Mon petit Paul, tu permets que je t'appelle "mon petit Paul" ? C'est une prise de contact.
- ...
- Oui, je viens d'être promue DRH de ce département mais ne t'inquiète pas... Ta façon ignoble de me jeter n'interviendra pas, enfin pas trop, dans ma façon de te noter.
- Ah !
- Au fait que devient celle qui a pris ma place ?
- C'est ma femme, nous avons un petit garçon, tu le verrais, il est superbe. Nous avons acheté une maison dans le coin.
- Tu as bien fait...
- Oui, bonjour les intérêts et les fins de mois aux nouilles.
- C'est bien dommage ce crédit, j'espère que ta femme travaille et qu'elle gagne bien sa vie...
- Non elle est à la maison pour l'instant.
- Vois tu, je n'ai pas oublié ta sortie, que je n'étais bonne à rien, que je resterais toute ma vie dans mon trou, que j'étais une looseuse, je n'ai rien oublié.
- Mais voyons Virginie ! C'était y a cinq ans, tu t'accrochais, tu faisais semblant de ne pas comprendre ma lassitude ! Tu acceptais tout ! Ce temps là est terminé pour nous deux !
- Paul !!! On m'a nommée ici pour virer. Tu ne m'auras pas au sentiment. Il va te falloir être gentil pour échapper -peut être- au couperet.
- Hé bien...
- Oui ! J'adore mon nouveau travail.

25/03/2018

Les escaliers de la butte.

la butte touristes escaliers.

Hier il faisait beau alors nous sommes allés nous promener.
Hop ! Direction Montmartre !
J'ai l'impression qu'on va découvrir, redécouvrir et on changera de quartier.

Hier le Goût a voulu qu'on prenne les escaliers qui conduisent de la rue Lamarck à l'avenue Junot.
Après une grippe, c'est difficile.
Je suis arrivée à bout de souffle.
Nous avons remonté l'avenue et sommes passés villa Léandre.
Nous avons été scandalisés.
On dit que les Français sont des touristes mal élevés, arrogants et tout et tout.
Je peux vous affirmer après mon expérience d'hier que les touristes du monde entier sont des porcs.

J'adore ce coin mais je ne voudrais y vivre pour rien au monde !
Leur appareil photo en bandoulière, ils sont là, accrochés aux grilles, regardant par les fenêtres.
Si un malheureux habitant voulait sortir, il serait piétiné par la foule qui viendrait regarder chez lui !

La foule est imbécile, voire dangereuse.
Je comprends les Vénitiens qui ne supportent plus les touristes...
Puis nous sommes allés acheter notre pain chez "Pain Pain".
Nous ne manquons pas de bonnes boulangeries dans notre coin mais c'est une des meilleures.
Jusqu'à mon prochain coup de cœur...

Nous avons entendu parler toutes les langues dont l'hébreu.
Oui, on sent que Pessah approche...

 

22/03/2018

Jours sans fin, sans faim, sans envie

Cette cochonnerie de grippe me laisse fatiguée, sans envie, même celle d'écrire.

Je commence à écrire.
J'arrête aussitôt...

Cette grève tombe à point.
Je n'aurai pas à m'obliger de prendre les transports en commun pour aller voir une expo.

Mais, si la fatigue veut bien me lâcher demain, nous irons voir la petite expo Van Dongen au Musée de Montmartre.

L'Ours, qui qualifie cette grippe de "tueuse", a traîné sa fatigue une bonne dizaine de jours.
Alors, encore quelques jours et j'aurai retrouvé la forme.
Et mon ordinateur...
Ordinateur qui, lui aussi, fait grève.
Il n'a pas supporté le ménage du Goût.
Le Goût fait rarement le ménage et a tendance à jeter beaucoup.
Il a jeté des trucs qu'il n'aurait pas dû jeter.
Alors mon ordinateur s'est mis en grève...

Grippe, fatigue, grève