28/12/2019
Noël, c'est fini
Noël, c'est fini mais contrairement à Capri ça reviendra l'année prochaine...
Pour aller à cinq kilomètres de Paris nous avons mis plus de deux heures.
Juste pour rejoindre la ville des enfants.
Ça a montré qu'il n'est pas besoin d'en faire le tour pour voir la diversité du monde. Paris en est un concentré, c'est vraiment une ville métissée.
Je n'ai pas retrouvé ces derniers jours la solidarité des grèves de 1986 ou de 1995.
En 2019, c'est chacun pour soi !
Nous avons dû attendre trois bus pour permettre à deux femmes avec enfants de monter.
Puis nous avons eu droit au terminus du premier bus à une grosse dame noire qui bousculait tout le monde et faisait barrage de son corps imposant pour avoir une place assise.
Nous n'avons pas bronché, elle était deux fois plus forte que nous.
Elle s'est retrouvée debout et nous assis...
Sinon Noël chez les enfants, c'était très sympa.
J'ai de la lecture pour un moment.
P'tite Sœur a reçu un cadeau étrange : Une poupée avec des béquilles et un fauteuil roulant.
Elle ne joue qu'avec cette poupée.
Sans doute un reflet de sa mère qui avance avec béquilles et fauteuil roulant depuis trois ans.
J'ai demandé à l'Ours de qui venait l'idée.
Eh bien c'est la petite qui a choisi elle-même ce cadeau.
Effet "auto-thérapie" ?
Merveille grandit et trouve que son grand père fait des jeux de mots aussi nuls que ceux de son père.
Ce n'est pas étonnant qu'au collège elle reçoive les félicitations à chaque fois...
La Tornade est arrivée pour le Nouvel An alors je ne sais pas si j'aurai le temps d'écrire.
Je vous souhaite à tous de bonnes fêtes avec des morceaux de bonheur à l'intérieur même si ce n'est pas toujours simple.
13:29 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : noël, les filles, transports parisiens
27/12/2018
Un chouette Noël.
Ça c'était l'année dernière.
J'espère que ce ne sera pas comme ça cette année...
Enfin, le Père Noël est passé.
Il a été plutôt sympa.
On nous a offert deux cadres fabriqués par les filles.
Des cadres qui sèment des paillettes partout, ça fait encore un peu Noël.
Depuis hier les filles sont malades.
Merveille est fatiguée et attrape gastro sur gastro.
P'tite Sœur tousse et a de la fièvre.
Ces deux petites ne sont plus minces.
Elles sont maigres !
Même le Gout, qui aime les maigrelettes, trouve qu'elles sont trop minces, c'est dire...
Le livret de Merveille suscite l'admiration de toute la famille.
Ses notes sont excellentes même en gym pourtant elle déteste ça.
Les appréciations nous laissent pantois !
Personne dans la famille n'a jamais eu droit à : "Merveille est une bonne élève, appliquée, sérieuse et qui aide ses camarades."
Le reste de la famille sauf JJF avait plutôt : "Réussit sans effort, avec un peu de travail, ce serait parfait."
La Tornade arrive ce soir.
Je me demande si on va réussir à récupérer.
On devrait revenir à un début d'année au 15 mars.
Les Romains changeaient d'année à l'arrivée du printemps.
Ça nous permettrait de souffler.
L'hiver est arrivé.
Le six janvier, "le jour des Rois", ce sera l'anniversaire du Goût...
Il peste.
Il déteste le froid.
Il est recroquevillé dans son pull.
Je soupçonne qu'il préfère faire la cuisine parce que qu'il fait plus chaud devant la cuisinière et le four qu'à côté du radiateur dans le séjour...
09:58 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : noël, cadeaux, filles, nouvel an
23/12/2018
Finalement malgré tout, on y arrive.
Même si, depuis cet été, nous avons été bousculés, chagrinés, désolés, dévastés, nous arrivons à Noël.
Nos petites-filles ne le savent pas mais leurs cadeaux sont déjà arrivés dans notre cheminée.
Demain nous partirons chez eux avec quelques paquets pour les grands.
Du vin d'Alsace, la faiblesse de Manou.
Nous réveillonnerons et passerons la nuit chez les enfants.
C'est le monde à l'envers !
Nos enfants feront tout et nous on mettra les pieds sous la table !
Ils nous poussent à être "les vieux" ou quoi ?
Mais ce sera forcément un chouette Noël avec sapin et tout.
Finalement, c'est bien que ce Noël se passe chez les enfants.
Lors de notre dernier déménagement, les décorations de Noël ne sont jamais arrivées à la nouvelle adresse.
Ça et d'autres choses mais bon, après tout ce ne sont que des choses...
Je vous souhaite à tous un joyeux Noël et je fais des bises particulières à celles et ceux dont l'année a été difficile.
09:40 | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : noël, les filles, cadeaux
07/12/2018
Noël, Noël, tu vas venir bientôt.
Hier, j'ai tenté le Printemps.
Pas pour acheter, non, je n'achète que rarement dans les grands magasins mais pour tester ma vue.
C'est mon obsession du moment.
Ce n'est pas terrible, je n'arrive pas à accommoder "en temps réel" les changements de lumière, alors je suis sortie du Printemps.
Nous sommes allés boire un café, là où les cars de touristes s'arrêtent.
D'habitude, les touristes arrivent en trombe, dévastent les lieux d'aisance et repartent sans consommer.
Pas tous mais presque.
J'ai pu constater que les touristes boudaient Paris, ça ne me déplaît pas de récupérer ma ville.
j'entends déjà pleurer nos z'élites, tous coupables d'ignorer le sort du citoyen moyen.
Je me souviens d'un homme politique, je ne sais plus lequel, qui avait trouvé qu'on vivait très correctement avec 1.200 € par mois, je ne connais pas le prix de sa chemise mais il aurait dû manger du pain sec jusqu'à la fin du mois pour ne pas dépasser ces 1.200€.
Je n'ai pas trouvé que le coin ressemblait à un champ de ruines, en revanche, les clients ne se bousculent pas dans les magasins...
Tout ça pour dire que ma sœur pleure au téléphone et tout le reste.
Tout ça ne me fait pas penser à Noël...
10:35 | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : noël, chalands, paris
25/12/2017
Paris a oublié Noël.
Hier, en passant devant la librairie de Paris, une librairie Gallimard, j'ai été surprise.
Cette librairie, je ne la voyais pas fermée un 24 décembre à dix huit heures.
Même si le 24 décembre tombait un dimanche...
Même la boulangerie du coin de la rue était fermée.
Une boulangerie fermée à dix huit heures un soir de réveillon !
Paris était hier soir une ville morte.
Seules des fenêtres éclairées signalaient des appartements occupés et donnaient un peu de vie à une ville trop sinistre pour un soir de réveillon.
Arrivés dans la ville des enfants, nous avons décidé de rejoindre leur appartement à pied.
C'était aussi triste que Paris !
Même les grandes enseignes étaient fermées !
J'ai eu, pour la première fois de ma vie, l'impression que le Net avait tué Noël...
A force de cliquer sur des sites comme Amazon pour "gagner du temps", "payer moins cher", on va finir par vivre dans des villes fantômes où le seul magasin de la ville fera office d'antiquité.
Chez les enfants, c'était bien, le sapin clignotait, les cadeaux étaient au rendez-vous, les filles étaient joyeuses et même la bûche glacée était de circonstance.
Lorsque nous sommes rentrés la circulation dans Paris était quasiment nulle.
Seules quelques rares lumières montraient que nous n'étions pas seuls au monde.
Je dois dire que je préférais les Noël d'antan.
Ceux où on faisait la queue chez le poissonnier pour récupérer ses huîtres.
11:02 | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : noël, paris, ville vide