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10/12/2015

Raconter le bonheur.

Le grand-père est allé chercher Merveille à l'école.
Pendant ce temps, je suis descendue chercher trois bricoles à côté mais avec des chaussures que je n'avais jamais portées.
Résultat ? Deux ampoules et la tentation de revenir avec les chaussures à la main.
Oui, j'aime me plaindre de mes pieds.

Merveille est arrivée joyeuse, a voulu faire ses devoirs avant de déjeuner.

C'était un jour avec faim.

Je la vois changer, grandir et se mettre à argumenter.
C'est l'avantage de la place de grands-parents.
Nous ne partageons pas le quotidien, nous voyons les changements, ces changements que je n'ai pas vu sur mon fils.
Il était
là, il grandissait mais de façon infime, un peu chaque jour.

Merveille, jeux, rires

Merveille a joué.
Un moment, j'ai parlé de P'tite Sœur.
Erreur tragique ! 
Merveille est là pour être unique ! Pas pour être partagée, même en pensée ou en paroles !
Elles sont toutes deux uniques mais pour l'instant, je ne dois avoir que Merveille.
Le tour de l'autre arrivera...

Merveille est repartie avec son grand père, un dernier câlin contre lui, P'tite Sœur était contente de revoir sa sœur, elle lui tenait la main.

Lorsque le Goût a été sur le point de partir, la P'tite Sœur a suivi son grand père, prête à partir à son tour mais Manou a réussi à détourner son attention.

Voyez comme le bonheur se raconte mal.
Il est fait d'instants précieux qu'on garde pour les jours de disette...

17/09/2015

Hier, donc c'était Merveille...

Nous sommes allés chercher Merveille sous une pluie battante.
Nous ne sommes pas passés chez les parents pour poser le cartable, nous avons tout de suite pris le bus et direction la maison.

Merveille a grignoté.
Pas faim ou le menu ne lui plaisait pas...
Juste un petit quatre heures.
J'ai pensé qu'elle mangerait mieux le soir.

Elle a fait ses devoirs avec son grand-père.
Elle a trouvé que père et fils étaient pareils, ils ne laissent rien passer.

Après on a joué au scrabble.
C'est une très mauvaise perdante qui ne supporte pas qu'on l'aide.
C'est pas gagné pour la suite.
Pour le reste, c'est parfait, elle vit très bien d'être l'objet de nos attentions.

Je l'ai reconduite chez elle, Petite Sœur était contente de me voir et de retrouver sa sœur.
Elle s'est installée sur mes genoux pour un vrai câ
lin avec une photo de ses parents à la main, me les montrant.

On a commencé notre jeu habituel ! "Ou est Mamie ?"
Sourires, câlin, silence.

Et la litanie a repris : "Papa", "Maman", "Jeanne", "Manou", "et Papy ?", puis "il est pas là Papy ?"
Et toujours sur les genoux de Mamie avec un sourire taquin.

Je suis rentrée, l'Ours a téléphoné, du rire plein la voix :

-"Môman dès que tu as été partie, Lucie a montré le magnet avec la Reine d'Angleterre, et elle a dit "Mamie".

Vous êtes donc priés de vous adresser à moi avec déférence...

Jeux, rire, pluie, retour

11/06/2015

Tout a été parfait.

 

merveille,jeux,amour,délice


Nous sommes allés chercher Merveille à l'école, avons déposé le cartable chez ses parents.
A peine le seuil franchi la petite a crié "Yanne !! " et n'a pas lâché sa sœur.

Nous sommes partis en direction du restaurant chinois.
Il n'a rien de remarquable, il propose un buffet et Merveille peut ainsi se lever plusieurs fois pour se servir de toutes petites portions.
Elle est vite rassasiée mais elle "goûtera" plusieurs fois dans l'après midi...

Elle n'avait qu'une envie, être seule, au calme et l'objet de toutes nos attentions.
Nous avons pris le chemin des écoliers pour aller chez nous.

Merveille a regardé les coccinelles, couru, dessiné, s'est sauvée devant une abeille.

Nous avons rempli notre mission, l'avons gardée à dîner puis son grand père l'a reconduite chez elle.

Nous recommencerons la semaine prochaine mais sans restaurant.
J'irai la chercher seule à l'école pendant que son grand père préparera le déjeuner.