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10/08/2008

Ils sont enfin partis !!!

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Les parisiens ont enfin quitté Paris, cette semaine sera ma semaine de rêve, la rue m'appartiendra et seule ma librairie m'offrira des tentations. Hier, je me suis acheté un livre parce que la couverture était jolie, je sais qu'Elisabeth Bowen me plongera dans l'Angleterre des années trente, les tasses de thé servies dans de la porcelaine fleurie, les jeunes femmes chercheront l'âme soeur et les jardins anglais me procureront un plaisir certain.

La semaine du 15 Août, je récupère aussi les âmes en peine, les jeunes gens abandonnés par leur copines, les divorcés, j'ai souvent deux hommes à ma table qui refont le monde.

JJf et l'Ours commencent à profiter de leurs vacances, c'est la première fois qu'ils profitent de la Merveille toute la journée, ils ne s'en plaignent pas, bien au contraire.

Les analyses du Bibelot sont bonnes mieux que bonnes, excellentes.

Milky est partie en vacances, j'ai récupéré FRIENDS chez elle, c'est parfait pour repasser, même pendant la semaine du 15 Août, les chemises du Bibelot attendent le fer à repasser.

J'apprécie pleinement le silence de ma rue, l'absence de lumière aux fenêtres, je ne suis pas encore allée sur le marché, je sens que marchands et chalands seront rares.

08/08/2008

Le loir dans la théière

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Hier matin, il faisait moite, chaud, lourd. Un ami est venu nous rejoindre et l'homme a fait un caprice, il voulait des verres, il les voulait tout de suite, nous sommes descendus tous les trois, de grosses gouttes commençaientà s'écraser par terre, nous avons aperçu un bus et sans réfléchir, nous sommes montés dedans.

A la descende du bus, à la Bastille, il pleuvait des cordes pas un petit crachin breton, non un bel orage parisien, le temps de traverser la rue, même pas dans les clous, j'étais trempée.

L'homme a trouvé ses verres, nous avons fait 12 fois le tour du magasin en espérant une accalmie, j'avais froid, j'étais trempée, nous avons rejoint l'arrêt du bus, j'ai continué à prendre l'eau.

L'ami est resté diner, la pluie est tombée souvent et ce matin, je tousse.

Pourquoi ce titre, je me suis endormie hier soir avec une interrogation dans la tête, le loir dans la théière n'est pas seulement un salon de thé dans le Marais, c'est...J'ai fini par trouver, c'est dans Alice au pays des Merveilles.

Un rien m'occupe, n'est-il pas ?

07/08/2008

Ils sont partis...

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Hier, sous un soleil de plomb, nous sommes allés rejoindre les enfants à la Gare de Lyon. Il faisait 35° à l'ombre et la Merveille n'avait pas fait de sieste. Les enfants étaient chargés comme pour un déménagement.

En attendant l'heure du train, je suis allée la promener et j'ai rencontré un Monoprix sur ma route, attirée par la fraicheur, je suis rentrée , la Merveille est une vraie fille, elle tendait le doigt sur tout, j'ai eu tout faux en lui achetant des gaufrettes au chocolat.

Nous les avons installés dans le TGV et nous avons pensé naïvement que la Chose allait s'endormir dès le départ du train, elle n'a pas fermé l'oeil, à Chambéry, ils ont attendu une heure le train qui devait les conduire enfin sur leur lieu de vacances.

L'Ours avait commandé un taxi, le taxi n'est jamais arrivé, nous avons appelé de Paris et la dernière fois que j'ai eu l'Ours, la Merveille était installée, ses jouets familiers à portée de main.

Pendant ce temps là sur Paris, on se croirait à Hong Kong, l'orage prévu n'a rien rafraîchi, la nuit fut agitée et à l'aube, le Bibelot allait au laboratoire, pour une très longue analyse de sang.

06/08/2008

Paris au mois d'Août

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A Paris au mois d'Août, y a des Parisiens. Des touristes, pas beaucoup. Des voitures, trop. Des vélos sur les trottoirs et des petits de moyenne section de maternelle au centre aéré.

Avec ma tornade anglaise, qui revient bientôt, nous avions été invitées à boire le thé dans un jardin partagé, chaises longues, bouquins et papotages, ce jardin n'a qu'un défaut: il est trop loin de chez nous.

Le Bibelot a cherché, il a trouvé, pas loin de chez nous, un jardin partagé. D'abord le jardin était fermé, difficile de faire pousser quatre tomates sans pesticide mais au goût d'essence dans un jardin fermé, en plus il a l'air moins accueillant que celui visité par hasard.
Nous avons relevé le mail, nous allons poser notre candidature. L'homme, qui manque de charité, dit qu'à défaut de faire pousser quelque chose, je vais faire rire le jardinier... Je suis une vraie Parisienne.

Finalement, les enfants partent tout à l'heure, nous irons boire un café avec eux, embrasser la Merveille que nous ne verrons pas pendant trois semaines. C'est long trois semaines...

JJF a bien besoin de ces trois semaines pour profiter de sa fille, de son mari et oublier les grands-parents.

04/08/2008

La rue est calme mais...

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La rue est enfin presque calme, les cafés branchés qui font du jazz manouche sont partis exercer leur talent ailleurs, Paris nous appartient, enfin notre rue nous appartient.

J'avais fait preuve d'optimisme, grave erreur, ceux qui ne sont pas partis font des travaux, ce matin, réveil en fanfare, une vieille dame morte à un âge avancé dans une maison de retraite a laissé la place à un nouveau venu.

Ce dernier casse tout sauf le mur porteur, Balagan est partie se cacher sous le lit, l'homme est parti en pyjama dans l'escalier, il devait avoir peur que le ciel lui tombe sur la tête.

Nous en avons pour la journée et dire que je me suis levée avec une migraine.

Le temps est maussade, j'ai bien pensé au Musée de la vie romantique mais ce petit musée vaut surtout pour son jardin.

En principe les enfants doivent partir en vacances aujourd'hui. Pas de nouvelle, bonne nouvelle...