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30/06/2017

Aujourd'hui.

Aujourd'hui, j'étais prête à râler.
Je trouvais déjà que notre nouveau Président avait attrapé le melon mais se servir d'un même truc éculé que les autres, "l'héritage", ça me fâche.
Surtout que, sans être mauvaise langue, son gouvernement comprend des gens qui étaient déjà "aux affaires" depuis plusieurs mandatures...

Et puis, j'ai appris la mort de Madame Simone Veil.
"Une belle personne" elle.
Et vous savez que je ne gaspille pas mes éloges.

Aujourd'hui, je suis orpheline et je ne suis pas la seule.

Simone Veil

29/06/2017

Déménager, une façon de vivre ?

Nous avons toujours adoré déménager.
Je ne sais plus combien nous comptons de déménagements à notre actif.
Plus d'une vingtaine de fois dont trois en quatre mois.

Avec le temps, nous nous retrouvons dans des appartements petits, mal fichus.
C'est notre faute, nous avons toujours fait preuve de trop de rapidité dans nos choix.
Avant, nos appartements étaient plus grands mais mal fichus aussi...

Nous avons planté nos pénates dans plusieurs arrondissements de Paris dont le 3ème, le 17ème, le 11ème, le 20ème et j'en oublie.

Nous avons tenté la banlieue Ouest.
Ennui assuré, ghetto de "couples cadre-enseignant".
Actuellement c'est le "bord" de la banlieue Ouest, celle proche de Paris, où trois villes se touchent.
Dont une dite "la ville d'à côté".
L'archétype du cliché "bermudas-pieds-nus dans des bateaux", "quinquas à trottinette électrique" et "famille Ricoré".

Les jours de pluie, j'adore regarder les annonces immobilières.
Bon, pour Paris c'est mort, ce n'est plus dans nos moyens.
Je ne suis même pas sûre qu'on puisse encore habiter dans notre coin.
Pourtant la fin de notre bail se profile et nous vivons dans de la "pierre-papier".
Là, pour la première fois, "nous balisons"...

L'âge venant, nous ne sommes plus des candidats attrayants pour des bailleurs.
Ma sœur propose la province.
Je dois dire que nous ne sommes pas emballés.
Que dis-je, nous sommes effrayés à l'idée d'aller nous enterrer avant d'être morts...

Déménagements, appartements, lieux

28/06/2017

Je t'apporterai des orages.

"Quand le ciel bas et lourd, pèse comme un couvercle", nous on va faire les courses...
Il faisait chaud comme depuis un moment, pas assez  pour que les habitants de mon coin riant sortent dans la rue pour se livrer à une bagarre géante comme dans une petite ville de l'Eure.

Nous devions sortir.
Pour une fois j'étais prête tôt.
Comme d'habitude, le Goût m'attendait debout devant la porte.
Comme si ça changeait quelque chose, surtout pour aller faire du ravitaillement...

Quelques grosses gouttes se sont écrasées sur mon balcon.
Téméraires jusqu'au bout, nous sommes partis quand même.
A pied en plus !
C'est beau de prendre des risques à notre âge.

Et voila, c'était tout.
Pas d'orage, les pelouses ressemblent toujours à du foin, le ciel est bleu et j'ai toujours chaud.

Je sais, c'est l'été et l'été il fait chaud.
Il ferait sans doute un peu moins chaud si on arrêtait de démolir des maisons et de couper des arbres pour construire des immeubles à malfaçons pour faire gagner de l'argent à ceux qui n'en ont pas besoin.
Merci Mesdames Duflot et Pinel pour avoir fait des lois si facilement détournées de leur but...

Orage, pluie, baisse des températures

26/06/2017

Une histoire vraie.

lakevio.jpg

Vous ne me voyez pas.
Je suis toute petite, impatiente, chapeautée et gantée.
J'attends, j'ai les yeux fermés alors ils pensent que je dors.
Que c'est le grand âge, l'air de la campagne.

Je ne dors jamais bien à la campagne.
Je suis une vieille dame qui a vécu les huit premières années de sa vie à la campagne.
Pas la campagne des Parisiens, non la campagne de la vie des enfants placés dans une ferme.
La vie des enfants sans nom.
Les enfants des filles perdues engrossées par un fils de famille.

J'ai cassé la glace de la bassine pour me laver l'hiver.
J'ai eu froid.
J'ai travaillé durement dans les champs.
J'ai appris à lire et à écrire toute seule.

Un jour, je suis partie à Paris.
Et j'ai travaillé, travaillé, travaillé.
J'ai acheté la maison et les champs, je les loue.
On ne peut pas me gruger, je connais le travail de la ferme.

J'aime Paris de toutes mes forces.
La guerre a volé mon fils, le petit dernier.
Elle a volé ma fille partie s'installer au Maroc.
Il m'est resté l'aîné, le beau parleur, celui qui plaît aux femmes avec sa grande taille et ses yeux bleus.
Il me reste un fils et Paris, alors la campagne et les bancs moussus, je vous les laisse du moment qu'ils me rapportent de l'argent.

23/06/2017

Hier, je suis sortie !

Depuis deux jours, nous vivions dans le noir.
Le Goût buvait du thé.
Je buvais de l'eau fraîche.
L'Homme, qui craint moins la chaleur que moi, sortait pour aller chercher de quoi nous faire une salade César.
Pompée sur le net...
C'est mauvais, je sais, on dirait du Goût...

Hier, nous avons tenté la recherche de la fraîcheur.
Alors nous sommes allés dans un centre commercial à Levallois.
Déjà il faut prendre le train.
Comme d'habitude, les ascenseurs de la passerelle étaient en panne.
Oui, je sais, les ascenseurs de la passerelle de notre coin sont notre coccinelle de Gottlieb à nous, une marque de fabrique.

En sortant à Levallois, il faut marcher.
"Sous le soleil exactement, juste en dessous".
Et il est chaud le bougre...

Suante et transpirante, j'atteins enfin l'endroit, une ouverture de sac, enfin il fait frais.
Sauf que le Goût et moi n'aimons pas les centres commerciaux.
Mais bon, on est venu pour être au frais.

Alors, on s'offre un café avec vue sur le parc.
Presque personne dehors sauf des mamies qui marchent d'un bon pas...
Elles veulent rejouer la canicule de 2003 ?.

Les boutiques ne nous intéressent pas, alors on décide d'acheter sur place les ingrédients de notre salade du soir.
Je ne suis pas non plus très Le.rc mais celui là a un côté exotique.
Et pour cause, certains rayons sont aussi tentants que La Grande Epicerie.
J'étais en plein désarroi depuis que je boude Monoprix.

C'était bien mais je ne ferais pas ça tous les jours.

canicule, volets clos, loup