22/01/2007
Week end parisien
Samedi, l'homme et moi sommes partis au Louvre, il ne pleuvait pas, nous n'avons pas fait attention à l'affiche placardée sur l'arrêt du bus "Manifestation à partir de 14 h 30", nous sommes montés tranquillement dans le 76 et avons terminé notre course devant le BHV sous une pluie battante.
Trois stations de métro plus tard, nous étions au Louvre, à la recherche de la salle Richelieu pour aller contempler les flamands, sens de l'orientation défaillant ? mauvaise indication ?, nous nous sommes retrouvés dans les appartements de Napoléon III, que dire, c'est cossu, c'est rouge, sombre aussi, enfin c'est toujours plus intéressant que de contempler des fibules à longueur de salles.
Nous avons trouvé, sans la chercher, une exposition d'un sculpteur florentin, des moines trop jolis pour être honnêtes, des Saints trop beaux pour finir sous les flèches où la tête coupée, j'ai eu envie d'emporter un joli moine mais la statue était trop grande.
Nous avons continué la visite au hasard, je me suis pâmée devant un petit bronze "L'Enfant lisant", j'ai demandé à l'homme de se pencher pour relever le nom du sculpteur, l'homme s'est tellement penché que l'alarme a commencé à sonner, Israël nous a donné des habitudes difficiles à perdre, nous sommes restés devant mon enfant lisant, la sécurité est arrivée tranquillement, les gardiens ont éteint l'alarme et l'homme m'a dénoncée, il a dit que je voulais voler le ravissant petit bronze...
A la fermeture, nous avons enfin trouvé les flamands, ce sera pour une prochaine visite.
Dimanche, nous étions invités par notre ancien épicier arabe à déguster un couscous, c'était très bon, très différent du Louvre, Milky est arrivée en même temps que nous, elle a partagé notre omelette, pas fameuse, nous avons regardé la télé avec notre fille adoptive et mince le WE était déja terminé.
Qu'avez vous fait de votre WE ?
09:52 | Lien permanent | Commentaires (33)
20/01/2007
Les personnes qui vivent seules sont-elles égoistes ?
Madame de m'appelle hier matin pour me proposer un cinéma à 3€, la semaine du cinéma de Télérama.
Je ne suis pas motivée mais je veux bien faire un effort mais elle coupe net mon peu d'élan :
" J'ai choisi mes films, j'ai très envie de voir..., on le joue au..j'apporte le pain"
Je la trouve exagèrement directive, elle ignore mon choix, il ne lui vient même pas à l'esprit que je puisse ne pas être d'accord avec Elle, elle m'assène que l'homme est hypocondriaque, j'aimerais la voir à sa place !
Moralité, elle ira au cinéma toute seule.
Hier soir, je discute avec le bibelot et lui demande si c'est un travers des personnes qui vivent seules depuis longtemps où seulement Madame de et son égoïsme forcené, l'homme me répond que Madame est un cas mais que vivre seul incite à ne penser qu'à soi.
Et vous, êtes vous d'accord avec l'homme ?
10:22 | Lien permanent | Commentaires (34)
19/01/2007
J'ai le clavier paresseux
"Comme disait l'autre, ses habitants sont "des putains, des maquereaux, des joueurs et des fils de pute", ce par quoi il désignait Tout le Monde S'il avait regardé par un autre trou de serrure, il aurait pu dire "des saints, des anges, des martyrs et des vierges", et ça serait revenu au même" John Steinbeck. La Rue de la Sardine
Certains jours, comme hier, je pars le matin et ne reviens que le soir, juste avant l'homme, je vais même essayer de dépenser mon chèque cadeau dans une grande enseigne, je suis revenue avec un livre de poche "Froidure" de Kate Moses, une biographie romancée de Sylvia Plath, rien ne m'attirait l'oeil.
Certains jours, comme aujourd'hui, je sens que mon côté chat épicurien va l'emporter, pas envie de sortir sauf pour l'essentiel, pas envie d'écrire juste envie de lire.
Je fonctionne au ralenti, j'attends l'hiver, je veux du froid, des doigts qui piquent malgré les gants, le nez rouge et les pieds congelés, je veux sortir mon cadeau de Noël, mon joli châle.
09:45 | Lien permanent | Commentaires (24)
17/01/2007
Comment devenir un patient très "patient"
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Je me suis aperçue hier soir combien attendre à l'hôpital était usant, stressant, ennuyeux.
L'homme a dû, par la force des choses, devenir un patient "patient" et accepter de passer du secteur jaune au secteur violet, du violet à l'orange, passer au 4ème étage d'un bâtiment pour redescendre au deuxième, nous avons même eu le temps de boire un café immonde avec une amie qui travaille dans cette ruche.
L'année dernière il a subi l'ablation de son rein, au scanner de contrôle, il a été envoyé chez le pneumologue, ce dernier a proposé des examens standards de pneumologue à l'homme + une consultation en dermatologie pour examiner ses grains de beauté !
Lorsque l'homme est arrivé devant le dermatologue et sa machine très pointue, il a confié à ce dernier, qu'il avait l'impression de faire un audit de l'hôpital en testant tous les services !
Lorsqu'il a subi ses examens du souffle et les gaz du sang, le médecin qui pratiquait les examens lui a conseillé de prendre un rendez vous avec un allergologue, l'homme n'a pas décliné mais je sens qu'il ne va pas être facile de l'envoyer dans un secteur qu'il n'a pas encore exploré.
L'homme qui ne veut plus travailler mais qui doit le faire était presque content de retrouver le bureau ce matin.
Reste le scanner de contrôle au mois de février, faut pas abuser des patients "patients"
09:26 | Lien permanent | Commentaires (30)
15/01/2007
J'aurais pu
J'aurai pu profiter du WE pour aller faire les soldes, j'avais pas envie.
J'aurais pu profiter du WE pour dépenser un chèque cadeau dans une grande enseigne, j'avais pas envie.
J'aurais pu faire mes carreaux et cirer mon parquet, j'avais pas envie.
J'aurais pu faire le tour du Père Lachaise avec l'homme, nous aurions marché tranquillement à 2 à l'heure, j'avais pas envie.
J'aurais pu aller au cinéma avec Milky mais son WE a été aussi palpitant que le notre.
Je pourrais faire une note pleine d'humour et de fantaisie mais j'ai pas envie.
J'ai passé mon temps devant Sex and The City mon anti-dépresseur à moi, Milky est restée diner, j'ai une fille adoptive, lorsque nous sommes installés tous à regarder la télé avec Balagan, j'ai pensé aux soirées d'antan, l'Ours, un de ses copains, les deux chats, le feu dans la cheminée, le film du dimanche soir, c'était le bonheur et je ne le savais pas.
Bon aujourd'hui encore, je n'aurai pas trop le temps de lire vos blogs, l'homme a rendez vous, je vais avec lui, j'en ai pas envie mais je ne peux pas y échapper !
09:36 | Lien permanent | Commentaires (46)