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12/03/2020

On va sûrement passer au stade 3.

Le nombre de malades, quatre-vingt-quatre cas hier, double tous les jours à Paris d'après Madame Hidalgo mais je n'ai pas entendu combien de Parisiens étaient malades aujourd'hui.

On va nous laisser aller voter et après on passera au stade 3.
Peut-être le confinement...
Cette épidémie, c'est comme la politique actuelle, c'est flou.

On sait que le Français n'est pas content du tout de la réforme des retraites, de l'UNEDIC et du reste.
Alors avec un confinement, il ne nous restera pour protester qu'à brandir un petit panneau
" NON ! ".
C'est sobre, ça marche pour tout, les retraites, le confinement, le coronamachin, le Front National qui change si souvent de nom que je ne sais même plus comment il s'appelle.

On a une pile de livres, un scrabble, du café. On est prêt !

En revanche, ce n'est pas le genre de la maison d'acheter quatorze rouleaux de papier toilette.
Le manque de place sans doute, ou de prévoyance...

Alors, on bravera la peur et on ira faire des courses.
Et dire que ce n'est même pas le début d'un roman de Science-Fiction !
Sauf que pour l'instant la France compte environ trois mille malades pour soixante-sept millions d'habitants.
C'est pas en faire un peu trop ?
D'en faire un peu trop mal surtout ?

Epidémie, stade 3, politique

25/01/2017

Regardez comme ils sont beaux, propres sur eux et honnêtes !

Je suis allée voter aux deux primaires, la gauche et la droite.
J'ai signé les deux chartes sans même avoir la sensation de faire un faux.
Sur le papier du moins, dans le tas, la droite et la gauche ont de bonnes idées.
J'ai surtout voté contre.
Depuis deux décennies je vote contre avec un succès mitigé.

Ce matin, j'apprends que notre candidat de droite, celui qui donne des leçons de morale, paie sa femme et plutôt bien, à ne rien faire.
Il paraît que c'est une pratique courante à droite comme à gauche.
Je me dis que cet homme est un bon mari et un mauvais politique...
De toute façon, je les mets tous dans le même sac et je me gratte la tête de désespoir à l'idée de voter bientôt.

Depuis cinq ans, l'Etat réduit mon pouvoir d'achat.
Il paraît que les retraités sont trop riches.
Mince ! J'ai peur d'avoir mauvais esprit mais je trouve que nos hommes politiques, eux, sont trop riches.
Trop riches de l'argent de l'Etat donc le nôtre.

Depuis que je suis en âge de voter et ça commence à faire un bail, j'entends la même chose : Réduire les inégalités, combattre le chômage, plus personne dehors, etc.
Et rien ne se change,; surtout dans ces domaines...

Je trouve que la seule chose à faire serait une grève du vote.
Le jour J, ne pas se déplacer mais il faudrait être nombreux à refuser de mettre notre bulletin dans l'urne.

Je devrais lancer une pétition sur le Net.
On lance des pétitions pour tout et rien.
Je trouve la mienne pas plus sotte qu'une autre...

 

30/10/2016

Ce matin, j'ai écouté la radio.

Plus exactement le Goût a écouté la radio.
Je l'ai écoutée d'une oreille distraite.

On va entendre des petites phrases pendant un an, j'en suis déjà écœurée.

Je n'aime plus la politique.
Plus exactement je n'aime pas les hommes politiques.
Ils n'ont pas le sens de l'Etat.

Droite, gauche, même combat pour une place qui doit être bonne, ils la veulent tous.

Depuis de nombreuses années, je vote contre celui qui est en place plus que pour celui qui va occuper la place.
Je ne voterai pas pour celui qui va se représenter.
Seuls 4% des Français trouvent qu'il a bien gouverné alors que l'Elysée se vide, que les rats quittent le navire...

Bon, je vais plutôt écrire qu'il fait beau, que le soleil brille, que nous avons rendu Merveille à ses parents et qu'un jour de beau temps, P'tite Sœur ira à son tour au jardin d'Acclimatation avec nous.
Deux à gérer dans la foule, ça fait peut-être beaucoup pour les "seniors" que nous sommes devenus.

On me cède la place dans le bus, j'apprécie.
Mais je me rappelle avec un brin de nostalgie l'époque bénie où j'étais celle qui se levait...

politique,beurk,droite,gauche

10/03/2016

Depuis dix ans...

Depuis que je suis en âge de voter, je vote.
Au début c'était avec l'espoir que mon vote changerait le monde.
A vingt et un ans, on est naïve...

Depuis quelques années, dix longues années, je vote contre.
Je vote contre la famille Le Pen.
Je vote contre l'ancien président.
Aujourd'hui j'attends avec impatience la fin de mandat de celui-ci.
Celui qui nous a fait croire qu'il était de gôôôche et ne fait de cadeaux qu'aux grands groupes.

Les deux derniers ont eu raison de moi.
Je rejoins Coluche, dont pourtant je n'étais pas fan, qui disait : "Si voter servait à quelque chose, y a longtemps que ça serait interdit".

Il faut dire qu'on est gâté...
De celui qui adore les montres, qui part six mois et qui se permet de nous faire des leçons de morale à ceux qui planquent leur argent en Suisse.
De ceux qui aiment tellement les chaussures qu'ils acceptent n'importe quoi à ceux qui font de leur ville la plus endettée de France et en font travailler le personnel pour eux.
Sans compter, ceux qui donnent des légions d'honneur à des assassins et qui vendent en douce notre patrimoine.
Entre les uns et les autres, je ne sais vraiment plus pour qui voter.

Comme tous les parents, j'ai espéré un monde meilleur pour la génération suivante.

Nos enfants vivent plus mal que nous, leurs conditions de travail se sont dégradés et le travail est devenu précaire.

Et pourtant, je continue à rêver d'un mai 68, d'une France arrêtée et d'un patronat qui cède.

Le rêve, c'est gratuit

Politique, rejet, envie mai 68

 

 

02/12/2015

Ce matin, je suis en colère

Oui ! Ce matin, je suis en colère !
Je viens d'écouter Julien Dray rabâcher le seul mantra de la gauche française, "faire barrage au Front National".

Il est bien entendu que je ne voterai jamais Front National mais il est possible que je ne vote plus que blanc.

J'ai le souvenir du précédent Président nous parlant de son histoire d'amour avec une chanteuse sans voix.
Un homme qui ne savait que rouler des épaules et qui traîne tant de casseroles que normalement il ne devrait plus pouvoir sortir dans la rue.

J'ai actuellement un Président qui a été élu, non pas parce qu'on le trouvait crédible, mais parce que l'autre nous faisait mal aux yeux.
Il n'a tenu aucune de ses promesses.
La France s'appauvrit sauf les pontes du MEDEF et les politiques.

Et ce matin, on me serine de "faire barrage au Front National" !
Mais ça fait trente ans qu'on agite comme un épouvantail le papy borgne puis sa fille et bientôt sa petite-fille.

A force de se servir de Guignol, le méchant ne fait plus peur.
Lorsqu'on maintient un pays en état d'urgence après des attentats pour faire tenir les Français tranquilles.
Lorsqu'on gouverne à coups de 49.3 parce que l'Assemblée traîne des pieds.
On ne donne pas, monsieur Dray, des leçons d'éthique aux Français.
Je n'ai pas pu vous le dire ce matin car le standard de France Inter était toujours occupé.