20/11/2015
La politique n'est pas une science exacte.
Et les hommes politiques ne sont pas des Einstein.
Leurs conseillers non plus.
Dans mon coin, on n'a pas de mosquée.
Ça viendra un jour sans doute mais on a une petite synagogue et un centre communautaire.
Depuis les attentats de janvier, ces deux endroits discrets étaient surveillés par des hommes armés.
Depuis samedi matin, la surveillance a cessé.
On vit vraiment une époque formidable.
Maintenant, tout le monde sait où se trouvent les synagogues et les yeshivot grâce aux policiers en faction devant depuis janvier.
On peut désormais les faire sauter en toute tranquillité...
Je ne suis pas d'accord non plus, mais tout le monde sans fiche, avec la prolongation de l'état d'urgence.
Ça a toujours été une tentation des pouvoirs, tout savoir sur tout et tous.
Ça ne date pas d'hier, De Gaulle qui n'était déjà pas le premier en la matière, y a succombé.
Big Brother ce n'est pas mon truc.
Certains Parisiens ont peur et l'homme qui a peur est manipulable.
Il suffit de regarder autour de soi dans le train.
Il est presque vide, chacun regarde son voisin et gare à la cannette abandonnée...
Alors si je trouve que c'est mignon de nous demander d'aller boire un verre ce soir en terrasse alors qu'il pleut des cordes, j'aimerais mieux voir ma ville redevenir la Lille Lumière.
10:31 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : politique, restriction des libertés, espionnage
26/10/2015
Ce matin, j'ai écouté Michel Sapin.
Ce matin, l'invité de France Inter était Michel Sapin, notre Ministre des Finances.
Au début, je n'ai entendu que blablabla, blablabla.
Puis une femme a téléphoné.
Elle est veuve, et elle paie beaucoup plus d'impôts qu'avant.
Elle a perdu sa demi-part en 2012.
Non seulement, elle n'a plus son mari et moins d'argent mais elle paie plus d'impôts.
Défense du Ministre ? "C'est pas moi, c'est l'autre ! Celui d'avant !"
Toujours la même façon de faire, "c'est pas moi c'est l'autre" même lorsqu'ils règnent pendant quatorze ans.
Mais si ce n'est pas lui, pourquoi ne fait-il pas un geste pour les veufs et les veuves ?
Pourquoi ne pas leur redonner cette demi-part ?
Elle n'atténuera pas leur chagrin.
Elle permettra au survivant de se nourrir.
Réponse du concerné ? "blablabla, on restera comme ça."
J'en suis arrivée à une triste conclusion.
Nous sommes gouvernés par les banques et les actionnaires.
Les hommes politiques ne sont que leurs marionnettes.
09:49 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : politique, ennui, désenchantement
08/09/2015
Gauche-droite ? Chou vert et vert chou...
Même si ses romans me tombent des mains, j'adore Jean d'Ormesson.
J'adore l'écouter en parler et je suis fascinée par son élégance.
Jean d'Ormesson donc, qui n'est pas un imbécile, remarquait "Si on est de droite à vingt ans, c'est qu'on n'a pas de cœur. Si on est de gauche à cinquante ans, c'est qu'on n'a pas de tête"...
Je vais décevoir l'Homme aux beaux yeux.
J'ai plus de cinquante ans et je ne suis plus ni de droite ni de gauche.
J'ai voulu me débarrasser de Sarkozy en 2012.
Je veux me débarrasser de Hollande en 2017.
Oui, depuis quelques élections, je ne vote pas pour avoir un président.
Je vote pour éjecter un président.
J'avoue, ce n'est pas très productif...
Mais la gauche est si semblable à la droite qu'un cochon n'y retrouverait pas ses petits. On me parle sans cesse d'économies à faire, de retraites à diminuer voire à supprimer. Déjà pour les retraites, je ne suis pas d'accord !!!
On les a payées d'avance nos retraites.
Ce n'est pas moi qui suis allée les "placer", plutôt les jouer, sur des marchés toxiques.
Ils vont finir par vendre la Tour Eiffel !
Lorsque je passe devant l'Opéra, que j'y vois la boutique de souvenirs et le restaurant, me viennent des envies de meurtre.
Je les entends nos hommes politiques, "si je suis au pouvoir, je, je, je..."
Je rien !
C'est un jeu de chaises musicales.
Lorsqu'ils sont dans l'opposition, ils nous promettent la Lune et lorsqu'ils arrivent au pouvoir, ils nous piquent notre chemise.
Que voilà une note bien démago mais si je ne peux pas écrire des âneries sur mon blog, je vais le faire où ?
09:52 | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : politique, réfugiés, français