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10/03/2016

Depuis dix ans...

Depuis que je suis en âge de voter, je vote.
Au début c'était avec l'espoir que mon vote changerait le monde.
A vingt et un ans, on est naïve...

Depuis quelques années, dix longues années, je vote contre.
Je vote contre la famille Le Pen.
Je vote contre l'ancien président.
Aujourd'hui j'attends avec impatience la fin de mandat de celui-ci.
Celui qui nous a fait croire qu'il était de gôôôche et ne fait de cadeaux qu'aux grands groupes.

Les deux derniers ont eu raison de moi.
Je rejoins Coluche, dont pourtant je n'étais pas fan, qui disait : "Si voter servait à quelque chose, y a longtemps que ça serait interdit".

Il faut dire qu'on est gâté...
De celui qui adore les montres, qui part six mois et qui se permet de nous faire des leçons de morale à ceux qui planquent leur argent en Suisse.
De ceux qui aiment tellement les chaussures qu'ils acceptent n'importe quoi à ceux qui font de leur ville la plus endettée de France et en font travailler le personnel pour eux.
Sans compter, ceux qui donnent des légions d'honneur à des assassins et qui vendent en douce notre patrimoine.
Entre les uns et les autres, je ne sais vraiment plus pour qui voter.

Comme tous les parents, j'ai espéré un monde meilleur pour la génération suivante.

Nos enfants vivent plus mal que nous, leurs conditions de travail se sont dégradés et le travail est devenu précaire.

Et pourtant, je continue à rêver d'un mai 68, d'une France arrêtée et d'un patronat qui cède.

Le rêve, c'est gratuit

Politique, rejet, envie mai 68