08/09/2018
Monsieur ! Monsieur ! Vous oubliez votre cheval !
09:30 | Lien permanent | Commentaires (11)
07/09/2018
Hier encore.
J'y vais depuis toujours et j'y suis encore allée hier.
J'ai passé mon enfance dans ce quartier.
L'Ours a habité à deux pas du Monoprix...
Je n'ai pas les mêmes souvenirs d'enfance que le Goût.
Il est fils d'un "pied-noir" et d'une Berrichonne.
Mon père n'était pas "pied-noir" et ma mère une Parisienne.
Dans mon coin de Paris, il reste une charcuterie qui s'appelle encore "Le faisan doré" et un tabac "Le Brazza".
La boulangerie est devenue un Franprix et le grand centre de la Sécurité Sociale a fermé, comme quasiment partout.
Je ne sais pas si mes parents avaient des fins de mois difficiles.
J'avais deux grand'mères dans le coin ce qui rendait impossible la moindre bêtise.
Ma mère l'aurait su avant même mon retour.
J'avais une tante, que je n'aimais pas et qui ne m'aimait pas plus.
C'était le temps où les quartiers de Paris accueillaient encore des tribus familiales.
J'avais une mère volage et un père silencieux.
Une petite sœur souvent malade et des copines de quartier.
Les écoles n'étaient pas mixtes, je n'avais pas de frère et les garçons étaient en minorité dans ma rue.
J'étais déjà une lectrice compulsive et je me rappelle avoir dit en refermant "Le Journal d'Anne Frank" : "Anne Frank, c'est moi...
Mon enfance n'était pas gaie, elle n'était pas triste non plus.
J'ai quitté le domicile familial quand j'ai eu dix huit ans alors que la majorité était à vingt un ans.
09:57 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : paris 17ème, enfance
05/09/2018
Rentrée des classes.
Les filles ont repris le chemin de l'école, P'tite sœur en dernière année de maternelle et Merveille en 6ème.
Merveille en 6ème !
Dire que je la vois encore, avec ses chapeaux, pour montrer à tout le monde que c'était une petite fille et pas un joli petit garçon.
Lundi après-midi, j'ai appelé et demandé à l'Ours ne me passer sa fille.
Elle déjeunait avec sa copine mais "ce soir, sans mentir" il allait me la passer.
J'attends encore.
J'aurais aimé entendre sa voix.
Qu'elle me donne ses impressions à elle.
J'aurais aimé deviner sa fierté et son angoisse.
Bon j'espère la voir avant les vacances, avant que sa nouvelle vie ne devienne une routine.
Je sais que Merveille ne se sentira pas concernée par l'interdiction des portables, elle n'en a pas.
Ce matin, elle a cours.
J'ai entendu l'Ours lui dire : "Ne râle pas, nous on avait cours aussi le samedi et on ne disait rien'.
Je me demande si l'Ours croit ce qu'il dit.
Il râlait tous les samedi matin...
09:36 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : rentrée, les filles, collège
03/09/2018
Pensum...
Devoir de Lakevio
Rimes Croisées !
Je sais, je sais... Je vous entends soupirer !
Mais vous réussissez toujours à vous en tirer. Faites-vous confiance ! La versification vous vient.
On s'essaie au « dizain » :
Dix rimes où on devra alterner les rimes en AGE et en EL(LE).
Ciel ! Mais quel beau ramage !
Et je vais à tire d'aile
Car non, je n'ai plus l'âge
D'user de telles ficelles
Pour passer le message
D'une vieille haridelle
Qui voudrait être sage
Mais n'est plus aussi belle
Qu'au temps où son plumage
Remportait tout suffrage.
J'ai tenté l'hexamètre mais je ne ferais pas ça tous les jours...
09:16 | Lien permanent | Commentaires (19)
02/09/2018
Nouvelles tendances.
Quand les salaires baissent et que les prix augmentent, les journaux féminins, pas révolutionnaires pour un sou, appellent les nouvelles habitudes qu'on est bien obligé de prendre "nouvelles tendances".
On ne jette plus rien, c'est la "tendance écologique".
On sort avec son filet de chez Biocoop et on remet le poulet du dimanche sur la table comme au temps de Henri IV.
Sauf que le poulet servi hier soir, acheté au prix de l'or, même pas bio, juste élevé en pleine air, label rouge patin et couffin m'a été facturé au prix du caviar...
Lorsque que le Goût a apporté le plat, un poulet rôti entouré de pommes de terre, j'ai immédiatement pensé à l'époque où, gamine, je dégustais le poulet rôti et le pain perdu de ma grand'mère.
Les écologistes ne savent pas qu'ils ont gagné: La décroissance a commencé et ils ne s'en sont pas aperçus.
Encore un effort et nous serons enfin arrivés au XIXème siècle...
11:07 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : décroissance, poulet du dimanche