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07/09/2018

Hier encore.

J'y vais depuis toujours et j'y suis encore allée hier.
J'ai passé mon enfance dans ce quartier.
L'Ours a habité à deux pas du Monoprix...

Je n'ai pas les mêmes souvenirs d'enfance que le Goût.
Il est fils d'un "pied-noir" et d'une Berrichonne.
Mon père n'était pas "pied-noir" et ma mère une Parisienne.

Dans mon coin de Paris, il reste une charcuterie qui s'appelle encore "Le faisan doré" et un tabac "Le Brazza".
La boulangerie est devenue un Franprix et le grand centre de la Sécurité Sociale a fermé, comme quasiment partout.

Je ne sais pas si mes parents avaient des fins de mois difficiles.
J'avais deux grand'mères dans le coin ce qui rendait impossible la moindre bêtise.
Ma mère l'aurait su avant même mon retour.
J'avais une tante, que je n'aimais pas et qui ne m'aimait pas plus.
C'était le temps où les quartiers de Paris accueillaient encore des tribus familiales.

J'avais une mère volage et un père silencieux.
Une petite sœur souvent malade et des copines de quartier.
Les écoles n'étaient pas mixtes, je n'avais pas de frère et les garçons étaient en minorité dans ma rue.

J'étais déjà une lectrice compulsive et je me rappelle avoir dit en refermant "Le Journal d'Anne Frank" : "Anne Frank, c'est moi...

Mon enfance n'était pas gaie, elle n'était pas triste non plus.
J'ai quitté le domicile familial quand j'ai eu dix huit ans alors que la majorité était à vingt un ans.

Paris 17ème, enfance

Commentaires

Souvent, dans ces cas-là, il n'y a que la richesse intérieure qui peut nous aider. Mais c'est parfois long... avant d'en sortir ! Tu avais des copines de quartier... moi pas. Aucune fille dans le voisinage. Un petit voisin oui,.mais nos mères ne s'entendaient pas. Un frère oui,.mais qui avait 6 ans de plus que moi...

Écrit par : Pivoine | 07/09/2018

Une famille nombreuse, pas très loin. Il y avait eu des liens d'amitié entre les deux frères aînée, et puis les liens se sont distendus. On était comme poursuivis par la déveine...

Écrit par : Pivoine | 07/09/2018

Ma jeunesse était solitaire. Mais,j'avais l'impression que ma mère pouvait me voir à chaque coin de rue !!!

Écrit par : Nina | 07/09/2018

Une enfance ni gaie ni triste mais des souvenirs toutefois impérissables. Pour ma part j'ai zappé énormément d'informations et de souvenirs mais il m'en reste quelques uns, pas gais du tout. Heureusement ma mère était adorable...

Écrit par : Praline | 07/09/2018

Une enfance solitaire entre un père autoritaire, une mère toxique et des frère et sœur plus âgés qu'une petite dernière rêveuse n'intéressaient pas.Heureusement il y avait mon refuge chez ma grand mère!

Écrit par : edith | 07/09/2018

Anne Frank, c'est moi…
Oui, mais elle, elle a eu une bien triste fin... Toi, tu as trouvé ton berrichon. Ca me fait marrer de penser que mr le Goût est pour moitié berrichon, comme mon mari...Ha, ha..

Écrit par : julie | 07/09/2018

En tant que fille unique, j'ai eu moi aussi une enfance solitaire. J'enviais mes cousines qui jouaient ensemble mais qui habitaient à 50 km de moi, à ce moment-là, on se rendait peu visite, on n'avait pas de véhicule... Mes parents étaient sévères, je n'aurais pas eu l'idée de désobéir mais ils m'ont choyée à leur manière, sans trop de moyens, ce qui a bien adouci ma solitude.

Écrit par : tanette2 | 07/09/2018

Les souvenirs de Miette montrent une petite fille aimée et entourée, avec du caractère. Seule enfant parmi de nombreux adultes et mes "grands' frère et soeur, je ne me suis jamais ennuyée. Je lisais aussi beaucoup et j'imaginais tout autant.
Bonne fin de semaine, Heure Bleue.

Écrit par : lakevio | 07/09/2018

Je suis née au début de la guerre (enfin, presque) et pas un enfant de mon âge dans le village, soit deux ans de plus, soit trois de moins. Grosse différence d'âge avec mes soeurs, donc pas de compagnie : en fait, c'est de là que vient mon habitude de la solitude et de mon indépendance, qui m'ont bien servi (avec un e ou pas ?) en maintes circonstances.

Je n'ai pas fait pleurer dans les chaumières, ni avant ni maintenant, mais j'ai été contente de sortir de cette période et de me serrer la ceinture dans mon petit studio qui était comme un palace pour moi.

J'ai plein de bribes de souvenirs qui resurgissent à l'occasion d'une image ou d'un mot.

Écrit par : Sophie | 07/09/2018

La majorité à 18 ans est arrivée alors que j'avais 16 ans, à 17 ans ma mère m'a dit que si j'attendais d'être majeure pour partir, je pouvais le faire avant...
Durant cette même année, mon père nous avait dit à une de mes sœurs et moi, qu'il en avait marre de nous entretenir...
Je suis partie à 19 ans, et lorsque 2 ans plus tard mes parents m'ont proposé de me payer des études, j'ai refusé...
Ah, oui, aussi, après que je sois partie, ma mère m'a dit que je leur coûtait plus cher depuis que j'étais partie (certainement une histoire d'allocations familiales, et de part sur la feuille d'impôts).

Écrit par : Fabie | 07/09/2018

Née en pleine guerre, mon enfance de fille unique a été plutôt solitaire loin de mes grands parents dont j’étais le premier petit enfant , entre un père autoritaire mais très aimant que j’adulais et une mère qui n’exprimait pas beaucoup son amour pour moi ... je me réfugiais dans la lecture( j’etais une assidue de la bibliothèque communale ) 2 copines et un copain pour courir dans les champs et chaparder des pommes .. de temps en temps . Je n’aimais pas du tout jouer à la poupée ... J’ai appris à être indépendante ... et à ne jamais laisser la place à l’ennui .

Écrit par : Francelyne 17 | 07/09/2018

L'autre soir sur la page FB de la Ville de Versailles, j'ai vu des photos de mon école maternelle. J'ai dit zut, les petits ont à présent des chevaux à bascule, des cabanes et des tobogans dans la cour où le mur était mitoyen avec la cour de l'immeuble où j'habitais. J'ai souri au souvenir du samedi matin quand mon père, à la récré, venait me faire signe par dessus ce mur !
Par contre toutes les salles sont décorées de fresques avec les fables de la Fontaine.
De jolis souvenirs. Je passe souvent dans cette rue !

Écrit par : Armelle | 07/09/2018

Normal tous ces commentaires d'enfances solitaires : ça mène à la lecture, puis à l'écriture , puis au blog. Le contraire serait étonnant. Les autres sont ailleurs.

Écrit par : ang/col | 07/09/2018

Petite fille solitaire moi aussi, j'en avais parlé là http://coletteblog.canalblog.com/archives/2011/12/22/23021549.html
Encore aujourd'hui certains souvenirs restent douloureux …..

Écrit par : Colette | 07/09/2018

Bonsoir Heure-Bleue, la vie se déroule et l'époque évolue ! j'aime beaucoup l'évocation d'Anne Franck . l’enfance nous marque à vie et comme le chantait Jean Ferrat "Nul ne guérit de son enfance".

Écrit par : Jerry OX | 07/09/2018

Vos billets à quatre mains sont merveilleux.
j'aime beaucoup.
¸¸.•*¨*• ☆

Écrit par : celestine | 07/09/2018

Tu étais courageuse !!!! Tes parents n'ont rien fait lorsque tu es partie sans être encore majeure ? Pour moi la majorité était à 21 ans .... je n'aurai jamais eu le cran de partir avant et surtout pas les moyens !!!!

Écrit par : emiliacelina | 07/09/2018

Les commentaires sont fermés.