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05/12/2015

Un journal pas intime.

Un blog n'est pas un journal intime.
D'ailleurs je ne tiens plus de journal intime depuis longtemps.
Ma mère avait lu le mien.
Ça m'a guérie des écrits très personnels...

Un blog, c'est un exercice.
C'est faire fonctionner sa cervelle, comme faire des mots croisés.

Ce sont aussi des amitiés qui se créent.
On met autant de temps qu'avec une voisine mais on se tutoie immédiatement.

Le Goût et moi racontons des instants de vie.
On évite soigneusement de raconter la cause de nos fous rires.
Ils ne sont souvent pas racontables et finalement n'auraient fait rire que nous et scandalisé beaucoup d'autres
.
Oui, nous sommes parfois horribles.

Nous sommes des piétons de Paris.
Lorsqu'on fait une découverte, on dit dans quelle la rue mais pas l'adresse.
Mon blog ne fait pas de publicité.

Ce n'est pas très grand chez nous.
Il n'est pas facile de s'isoler mais on peut rester sans parler chacun dans son coin.

Donc Liliplume a une image charmante mais un peu rêvée de nous.
Comme j'ai une image fausse d'un certain nombre de blogs même si souvent j'en connais l'auteur.

Nous ne livrons de nous qu'une infime partie et c'est très bien ainsi...

03/12/2015

Hier, je suis allée dans mon ancien quartier.

Dans notre ancien quartier, certaines choses ne changent pas :

banque,rambuteau,bhv

Avec le Goût, nous sommes allés voir notre banquière.
Notre banque n'a même plus d'accueil !

Comme on va voir notre banquière deux fois par an, on ne s'est pas vraiment senti concerné...
Je me suis juste dit, pendant que le Goût discutait avec cette jeune femme plus jeune que notre fils, qu'il était loin le temps où la banque nous offrait des porte chéquiers de cuir...
Il n'y a que deux personnes dans cette agence, deux femmes.
Juste en face de Beaubourg, ça ne doit pas être drôle tous les jours.

Je voulais ma "saucisse au couteau".
Je me demande même si ce n'est pas pour ça que nous sommes venus râler.
La boutique était encore fermée lorsque nous sommes sortis de la banque alors nous sommes allés faire un tour au BHV.

Que dire ?
Dès la porte ouverte, on voit des portants couverts de vêtements, des stands loués à prix d'or aux marques.
J'ai quand même repéré un tout petit sac, joli et qui serait parfait car j'ai mal à l'épaule.
Manque de chance : 298 € !
Je crains fort de devoir supporter ma douleur à l'épaule encore un moment...

Au troisième étage, il y avait les ustensiles de cuisine.
Maintenant on y vend des gâteaux secs, du thé, du café.
Des trucs qu'on trouve au Monop' du coin...

Plus de cafeteria pour boire son café en regardant l'Hôtel de Ville mais un Starbucks tout petit.
Mais toujours squatté par les petits vieux du coin, j'en suis ravie.

Nous avons acheté notre saucisse, le pain, pas les éclairs de luxe car le magasin est fermé le mercredi et le jeudi.

Je sens que je ne vais pas tarder à revenir dans le coin, ma crève fait de la résistance.
L'Ours est malade comme un chien, Solupred et autres cochonneries à prendre mais ce qui nous empêche d'aller le voir, c'est sa gastro qui joue les prolongations.
Et c'est très contagieux, les gastros...

02/12/2015

Ce matin, je suis en colère

Oui ! Ce matin, je suis en colère !
Je viens d'écouter Julien Dray rabâcher le seul mantra de la gauche française, "faire barrage au Front National".

Il est bien entendu que je ne voterai jamais Front National mais il est possible que je ne vote plus que blanc.

J'ai le souvenir du précédent Président nous parlant de son histoire d'amour avec une chanteuse sans voix.
Un homme qui ne savait que rouler des épaules et qui traîne tant de casseroles que normalement il ne devrait plus pouvoir sortir dans la rue.

J'ai actuellement un Président qui a été élu, non pas parce qu'on le trouvait crédible, mais parce que l'autre nous faisait mal aux yeux.
Il n'a tenu aucune de ses promesses.
La France s'appauvrit sauf les pontes du MEDEF et les politiques.

Et ce matin, on me serine de "faire barrage au Front National" !
Mais ça fait trente ans qu'on agite comme un épouvantail le papy borgne puis sa fille et bientôt sa petite-fille.

A force de se servir de Guignol, le méchant ne fait plus peur.
Lorsqu'on maintient un pays en état d'urgence après des attentats pour faire tenir les Français tranquilles.
Lorsqu'on gouverne à coups de 49.3 parce que l'Assemblée traîne des pieds.
On ne donne pas, monsieur Dray, des leçons d'éthique aux Français.
Je n'ai pas pu vous le dire ce matin car le standard de France Inter était toujours occupé.

01/12/2015

Le supermarché de la ville d'à côté

Hier, nous devions aller de l'autre côté de la passerelle.
Oui ! Nous avons encore notre passerelle !
Les travaux n'ont pas commencé, c'est l'état d'urgence mais pas pour ça...
Nous allions chercher des colis, le Père Noël est en avance et, pour une fois, c'est pour nous.

Nous en avons profité pour aller au Simply chercher ce que nous avions oublié d'acheter au Monoprix la veille.
Le Goût fait des listes.
Il les oublie sur la table.
J'achète au feeling...

Donc hier, nous avions besoin d'huile.
Le besoin d'huile s'est transformé en quarante-huit €uros d'achats.
Pourtant il faut faire preuve de bonne volonté pour dépenser de l'argent dans ce magasin...

Arrivés à la caisse, pas celle des handicapés qui était prise d'assaut par des bien-portants, nous avons attendu.
Juste devant nous un malheureux remettait puis enlevait sa carte bleue.
La caissière attendait, appuyait sur une touche puis réappuyait...
La file s'allongeait.
Pendant ce temps là, le malheureux remettait et enlevait sa carte bleue avec régularité.

Puis, nous avons appris que toutes les caisses avaient un problème de CB.
Le Goût, qui avait fait le chèque du loyer, avait le chéquier sur lui.
Il a proposé un chèque.
L'imprimante ne fonctionnait pas plus que le lecteur de CB.
Mon Goût pragmatique lui a proposé de remplir le chèque.
Ce n'était pas possible.
Certains faisaient toujours la queue, d'autres partaient en laissant leurs paniers.
J'étais prête à faire de même.

Le Goût a dit à la caissière "faites un "reboot" ça va marcher".
La malheureuse ne savait pas faire et n'avait de toute façon pas le droit.
Pour "faire un reboot" il faut appeler le directeur.
L'homme de l'ombre est enfin sorti de son bureau, a "fait un reboot" et tout est rentré dans l'ordre.

Perdre autant de temps parce que la boîte de distribution ne laisse aucune latitude à son personnel est lamentable.
Ça me fait penser à la COP21, ce truc qui coûte un bras et ne donnera aucun résultat.

C'est pourtant évident : Le pollueur, c'est l'autre.