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11/07/2007

J'ai l'arbre génealogique qui boite et perd ses plumes

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J'envie ceux qui ont un arbre généalogique bien en ordre, le mien boite et perd ses plumes.

Mon père, mon fils et moi sommes nés dans le même arrondissement parisien, mes certitudes s'arrêtent là

Mon arrière grand mère, celle qui me manquera toujours, était une "enfant trouvée", où ? Il est trop tard pour poser des questions, son dernier fils finira sa vie, à 20 ans dans un camp, sa fille vivait au Maroc et le père de ma mère avait déjà changé de femme, deux fois, lorsque j'étais petite fille, je ne l'ai jamais revu !

Mon père était un enfant naturel, il portait le nom de sa mère, mon père avait été "délivré" par les Russes; il avait effectué un long périple avant de revenir en France, Odessa, la Turquie, Chypre, toute sa vie, il détestera les Russes et menacera de nous tuer, mes soeurs et moi, si ces derniers envahissaient la France. Mon père est mort trois semaines après mon arrivée à Tel-Aviv.

Ma mère avait passé les années de guerre en Alsace, elle avait vécu ça comme de longues vacances...

Chez mes parents, on ne parlait pas de ça, je n'ai jamais vraiment posé de question, je n'ai plus de famille, il me reste une tante, la soeur de mon père, qui refuse de parler, elle prétend avoir oublié le passé.

J'ai voulu faire des recherches, j'ai voulu savoir, je sais peu de chose, que je viens d'Autriche, en passant par l'Alsace.

Pourquoi ai-je envie de savoir aujoud'hui ?
A cause de la Merveille.
Que vais-je lui raconter plus tard ?...

10/07/2007

Paris ma bonne ville

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Les 3/4 du temps j'adore vivre à Paris, c'est ma ville, je l'aime au matin lorsqu'elle est silencieuse et qu'elle ne sent pas encore le pétrole, je l'aime la nuit, lorsqu'il pleut et que les empêcheurs de dormir en rond, sont obligés de rester chez eux, j'aime Paris au mois de mai mais j'aime surtout Paris au mois d'Août, la ville m'appartient.

J'aime moins, Paris, la nuit et toutes les autres nuits, lorsque mes deux livreurs de substances illégales montent, descendent, discutent, tiennent le bas du pavé, c'est leur voyage au bout de la nuit, ce n'est pas le mien.

L'autre soir, avec la tornade anglaise, nous étions à la fenêtre comme des commères, mes deux encapuchonnés étaient bien embêtés, nous les empêchions de livrer ! J'en profite pour leur demander de faire moins de bruit et si possible de changer de coin pour leurs livraisons, ils sont, c'est évident, innocents comme l'agneau qui vient de naitre. Echange verbal assez musclé et pour finir j'entends la phrase qui tue, celle que nos brebis égarées sortent toujours à mauvais escient ! "Vous êtes racistes !". "Non, petit con, je ne suis pas raciste, j'en ai juste assez de ne pas dormir".

Nous décidons de changer de stratégie, nous ne nous montrerons pas à la fenêtre, Nicolas a promis de la sécurité, des prisons pleines même le 14 juillet, le prochain soir, j'appelle la maréchaussée, comme ils sont très prudents, qu'ils livrent une grande partie de la nuit, ils sont presque clean, ils se feront confisquer leur boulette et mes nuits seront plus belles que vos jours.

J'ai appelé la police, deux numéros différents, la police, je l'attend encore, il faut dire que du côté de Gambetta, le rêve de Madame de, ce quartier si tranquille, les forces de police ont subi une attaque en règle, une centaine de jeunes gens a parcouru le quartier entre Belleville et Ménilmontant et les forces de police ont reculé. Une information qui n'est pas parvenue à vos oreilles.

En dehors de ça, il pleut, heureusement qu'on va vers l'été, j'ai pourtant l'impression, certains jours d'écouter un quatuor d'automne.

J'ai glissé quelques titres de livres dans cette note, à vous de les reconnaitre...

08/07/2007

Vous avez faim ?

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C'est dimanche, il fait gris. Vous avez faim ?

Au café noir vendredi soir:

- Martini fizz
- Saumon mariné à la crème brûlée de betterave
- Bar en croûte de sel au quinoa (difficile d'échapper au quinoa en ce moment, mais celui-ci était en forme d'aile)
- Duo crémeux (crème à la pistache avec un coulis de chocolat et j'ai déja oublié).

Le tout accompagné d'un Graves.

Nous sommes rentrés dans la nuit, plutôt joyeux.

J'espère que vous ne pensez plus qu'à une chose.
Vous mettre à table...

07/07/2007

Bonté divine !

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Vendredi après midi, j'avais rendez vous à l'Hôtel Concorde avec ma tornade anglaise, le téléphone sonne, l'Ours : "Allo Moman, tu pourrais pas venir garder la Merveille ? J'ai un rendez-vous urgent ! ".

Je n'écoute que mon coeur de Moman, j'enfile mes chaussures confortables, tellement confortables, qu'elles ne ressemblent plus à rien et me voilà partie pour la traversée de Paris.

J'arrive, l'Ours me prépare une Ricoré et file, la Merveille gazouille, attrape mes bracelets, me fait des grâces, implacable, je la couche, elle s'endort et je regarde la Saison 3 des Desperate Housewives (j'ai presque envie de vous raconter les problèmes de Bree avec son nouveau mari mais je me retiens), je surveille ma montre, je dois penser à prévenir mon amie si l'Ours ne tient pas les délais !

A l'heure dite, je suis au bar, je bois mon café, la fille de militaire arrive, me propose d'aller faire un tour au Lafayette Gourmet, je refuse (dois être malade, c'est pas mon genre de refuser d'aller au Lafayette Gourmet).
A Saint Lazare, des forces de police partout, un cordon sécuritaire, je n'ose plus écrire des flics en pagaille, on ne sait jamais, Mon Président chéri, c'est Big Brother, peut être que ses espions lisent mon blog.

Nous réussissons à prendre le métro, c'est l'heure de pointe et pourtant deux strapontins sont libres, délicate je tiens le strapontin à l'amie, qui mesure presque 1 m 80 et, qui comme moi, n'a plus la taille mannequin, elle se jette sur mes doigts que je n'ai pas eu le temps de retirer, je n'ai pas la souffrance silencieuse, mes doigts ont doublé de volume.

Vous comprendrez que je n'ai pas eu la possibilité d'écrire hier...

05/07/2007

Il suffisait de presque rien

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Il suffisait de presque rien, quelques papiers de plus, quelques années de moins, et surtout de n'avoir pas vécu quelques années à Tel Aviv et j'aurais obtenu quelques subsides des ASSEDICS.

Je suis fatiguée de me battre contre une Administration sourde et aveugle, si vous n'avez pas le document X en 12 exemplaires, circulez : Y a rien à voir.

Ce matin, j'écoutais Machin Sylvestre, ne quittez pas, vous êtes bien sur le blog d'Heure-bleue. Ce journaliste "talentueux" a été victime d'un accident cardiaque, ça prouve qu'il a un coeur, quoique. Notre journaliste, au coeur tout neuf, avait fait l'éloge de notre service de santé, de notre presque défunte SS, comme tout le monde, il a oublié qu'il avait couté énormèment d'argent à la collectivité et ce matin, fier de ses revenus, il nous explique que chacun doit se soigner selon ses moyens, le pauvre crève, le riche survit.

Vous avez voté Nicolas, il tient ses promesses, les petits salaires et les petites retraites n'auront pas de "coup de pouce", les parachutes dorés héritent de baisse d'impôt et comme c'est étrange, le déficit de la SS est du montant des cadeaux fait par notre Président chéri, que Dieu le bénisse !

Donc l'année prochaine, c'est à dire demain, nous allons payer une franchise (le montant n'est pas encore défini).
Toi camarade blogueur qui hésite à changer tes lunettes, toi camarade blogueur qui ne peut te payer une couronne lorsque tu te casses une dent, tu vas devoir payer plus pour te soigner.

Je me dois donc de rappeler à notre cher, très cher Président, qui offre une CB à nos frais, à sa tendre épouse, ses menus plaisirs seront payés directement par le Trésor Public, que les médecins sont tous d'accord, des dents en mauvais état provoquent des maladies graves, des maladies cardiaques entre autre chose.

Camarade blogueur, tu n'as pas de fortune, tu n'as pas reçu de parachute doré et pourtant c'est toi qui va payer.

Le peuple a choisi un "people" comme Président, la facture va être lourde...