30/07/2007
Le retour de la grande blanche
le retour de Madame de. Madame de, qui se croit toujours plus blonde que blanche, a fait son apparition, vendredi. Pas de chance pour elle, je suis plutôt de mauvaise humeur, courir à travers Paris pour le Bibelot, sans jamais obtenir de réponse, n'aide pas au moral, voir son médecin traitant, il part en vacances, se faire trouver "pas pire que d'habitude" et se mettre à tousser le soir même, c'est pas top surtout avec la peur de la crise d'asthme, sans médecin.
Donc Madame de a fait son apparition, royale, comme à son habitude et a distribué les ordres, l'homme devait regarder de toute urgence les horaires de train pour B... (Madame de à des problèmes d'héritage) et je devais lui laver dans la journée son blanc.
J'ai annoncé à Madame de que je n'avais pas le temps, que j'avais autre chose à faire et je suis partie fêter l'anniversaire de JJF, nous n'avons pas soufflé de bougie, la Merveille a été charmante, une véritable entreprise de séduction cette petite.
Et hier, j'ai pesté toute la journée, temps maussage, humeur maussade et toux désagréable, seule Balagan heureuse de n'être pas seule à dormi et ronronné, Madame de est passée avec une proposition de tarte aux pommes, proposition que j'ai décliné.
Le soir, Milky est venue, nous avons papoté en regardant vaguement "Fauteuil d'Orchestre", je l'avais déja vu, Cécile de France n'est vraiment pas une bonne actrice, en revanche Valérie Lemercier n'a même pas à forcer son personnage.
Ce matin, Balagan et moi sommes seules, je ne suis pas d'humeur conviviale.
09:30 | Lien permanent | Commentaires (18)
26/07/2007
La Merveille shalala...
20:35 | Lien permanent | Commentaires (32)
25/07/2007
marche, facteur et handicap
Nous avons un facteur facetieux, nous recevons le courrier d'une façon étrange, nous pouvons rester plus d'une semaine sans courrier, lorsqu'il s'agit d'une carte postale, ça n'entraine pas de conséquence terrible sur notre vie, le problème, c'est que parfois, nous ne recevons pas les convocations médicales du Bibelot, nos relevés de banque et les courriers d'administrations diverses et variées.
Hier, l'homme prend sa journée et me traîne, à mon corps défendant, à la maison du Handicap, il rêve de prendre sa retraite avant la date et il trouve que si un cancer peut servir à quelque chose, c'est bien à une vie à profiter de sa petite fille, des musées et du temps qui passe.
On lui indique, par téléphone, l'adresse de cet organisme, 204 Quai de Jemmapes, c'est loin, surtout que nous sommes dans le Marais, nous attrapons un bus au vol, c'est de la licence poétique, ni lui, ni moi ne sommes capables d'attraper un bus au vol, et nous marchons, marchons dans un Paris déserté par ses habitants, surtout dans ce coin la, pas un café, pas une boulangerie, même pas un bazar où j'aurais pu m'acheter un 25ème panier à 2€. Nous arrivons au 204 pour trouver une petite pancarte qui nous annonce que "La Maison du Handicap" a déménagé et qu'elle se trouve maintenant Rue de la Victoire dans le 9ème arrondissement !
Et nous voilà, toujours à pied, partis pour trouver un bus. Je vous rappelle que nous allions à la Maison du Handicap, être handicapé c'est pas toujours agréable, vous pouvez être en fauteuil roulant, aveugle, marcher avec des béquilles, que sais-je encore ! C'est un peu léger comme façon de procéder, non ?
Nous arrivons enfin à la Victoire, pour apprendre que l'homme est handicapé à 80%, que nous aurions dû recevoir plusieurs courriers. Le jeune homme charmant qui nous reçoit, il se déplace avec des béquilles, fait activer son monde pour que mon Bibelot entre en possession immédiate de sa carte.
Et là, nous nous apercevons qu'avec un handicap de 80%, l'homme a juste le droit de demander une place assise dans le métro, pas de retraite anticipée..
Elle est pas belle la vie ?
10:05 | Lien permanent | Commentaires (23)
24/07/2007
Prime de licenciement
Lorsque vous êtes chômeur en fin de droits, que nous n'avez pas droit à l'allocation dont j'ai oublié le nom, vous touchez, parfois, une prime de licenciement des ASSEDICS (!) , vous devez fournir une tonne de papiers divers et variés et, dans un délai de deux mois, vous recevez une lettre qui vous dit: "Nous sommes au regret de vous informer que vous n'avez pas droit...".
Hier, pour éviter que mes feuilles de salaires ne disparaissent, je suis allée porter mon dossier à mon agence. Les blogueurs chômeurs savent que les agences ont changé, y a plus personne, une potiche à l'entrée, qui vous conseille de téléphoner, et c'est tout.
Hier, j'avais besoin d'un petit bout de scotch ou une pointe de colle, mon agence est pauvre, elle n'avait pas ça en magasin, mais elle a autre chose et même des situations agaçantes vous pouvez faire votre miel..
Juste devant moi, un homme, il demande à la potiche, plutôt aimable mais elle est toute jeune, ça va rapidement changer : "Quand vais-je toucher mes allocations chômage ?". Il apparaît rapidement que cet homme est très prévoyant, qu'il n'a pas encore été licencié, n'a donc pas de feuille jaune et surtout pas encore droit à son incription.
Lorsque la jeune personne a commencé à lui parler de délai de carence, j'ai vu le regard égaré du futur chômeur, j'ai senti que si je continuais à faire la queue, j'étais encore là après la fermeture, alors j'ai shunté, je suis passée devant le travailleur prévoyant pour faire agrafer mon dossier.
C'est dans des moments comme ça que vous trouvez que la vie en société est une vaste escroquerie...
11:20 | Lien permanent | Commentaires (12)
23/07/2007
Un dimanche à Paris
Hier, il faisait beau sur Paris, peu de voitures, des vélos pris d'assaut, c'était plutôt agréable d'aller faire un tour au Musée Carnavalet, non Milky pas pour les collections permanentes, elles sont hideuses ! pour aller voir l'exposition de photo de Willy Maywald, un photographe de mode qui a souvent travaillé pour Dior.
Arrivés Place des Vosges, petite pause à l'ombre, c'était noir de foule et pas que des touristes, les parisiens restés à Paris étaient tous dans le Marais, pour les soldes, pas pour les Musées..Nous avons marché sur la rue, nous nous sommes perdus de vue dans la foule, nous avons admiré les jardins de Carnavalet, l'Hôtel de madame de Sévigné perd des pièces mais il a des jardins superbes, lorsque nous nous sommes décidés à entrer, il était trop tard pour voir l'exposition.
Alors, nous avons continué jusqu'à la boutique de mon amie, elle a vendu sa charmante boutique, lorsque vous alliez acheter de la laine, vous alliez chez elle, des fauteuils à votre disposition, café et papotage, encore une page qui se tourne.
De retour chez moi, j'ai décidé de continuer à lire "L'Elégance du hérisson", il m'énerve ce bouquin et son auteur encore plus, c'est pédant, de la philo au rabais, et surtout son personnage central, la concierge cultivée me donne envie d'aller donner des claques à Muriel Barbery. Je me demande s'il lui arrive de quitter la Rive Gauche. Ca fait tellement progressiste d'écrire sur une gardienne qui lit Proust et qui aime le cinéma japonais. Son autre personnage, une petite peste surdouée qui veut se suicider me file des boutons.
Pour vous éviter de dépenser de l'argent inutilement, quelques lignes de l'écriture laborieuse et prétentieuse de l'auteur : "Savez ce que c'est que l'Insu ? Les psychanalystes en font le fruit des manoeuvres insidieuses d'un inconscient caché. Quelle vaine théorie, en vérité. L'insu est la marque la plus éclatante de la force de notre volonté consciente, qui, lorsque notre émotion s'y oppose, use de toutes les ruses pour parvenir à ses fins.."
En conclusion, c'est pas la peine d'aligner des mots savants pour faire un bon livre, faut faire vibrer le lecteur.
10:05 | Lien permanent | Commentaires (21)