06/10/2006
Travaux forcés
Ces derniers temps, nous avions un peu, même beaucoup abandonné les travaux de peinture, les 7 portes du petit couloir nous avaient laissé sur le flanc.
Il fallait s'attaquer, au salon, salle à manger, bureau, et oui, cette pièce, qui n'est pas grande, elle fait tout ça, c'est dire que pour peindre, il faut déménager tout plein de trucs inutiles.
Ce matin, l'homme est sur les genoux, la pièce est blanche, le parquet aussi, pas partout, mais je signale aux amateurs de peinture que les bâches, c'est pas parfait.
Au programme de ce jour, paille de fer, cire d'abeille, crochets "X" et accrochage des gravures.
Madame de et moi projetons de vider les étagères qui croulent sous les livres, de faire passer les livres et les étagères dans le couloir aux 7 portes.
Le bibelot, l'invalide sans pension, sera en congé, il aura le droit de mettre les crochets "X".
Il reste ensuite à s'attaquer à la salle de bains, aux toilettes et à la chambre, qui elle, est grande.
Ca prend du temps, ça occupe mais il faut finir avant les premiers froids, je ne supporte pas l'odeur de peinture et l'homme est frileux.
09:55 | Lien permanent | Commentaires (19)
05/10/2006
Faut-il mieux mourir de faim ou de froid ?
Vous n'êtes pas sans savoir que l'homme a été malade, même qu'il a subi l'ablation d'un rein, rein auquel il était attaché depuis longtemps, depuis il a appris qu'il souffrait d'une autre maladie et il a RV chez le pneumologue pour savoir à quelle sauce il va être mangé
L'homme n'est pas salarié, enfin, il l'a été, cadre supérieur avec des notes d'impôts salées et des prélèvements importants, l'homme a toujours trouvé normal de contribuer en fonction de ses moyens
Suite à son licenciement, un gros groupe qui dégraisse toujours, à se demander si bientôt, il ne restera que le PDG qui lui partira avec quelques millions d'années de SMIC pour continuer à vivre de la même façon, l'homme est parti travailler en Israël, il s'est fait gruger là-bas, s'est retrouvé à Bruxelles, pour finir, il a perdu sa chemise !
L'homme n'est pas du genre à baisser les bras, il a retroussé les manches de sa dernière chemise et s'est remis à travailler en indépendant, ce ne fût pas facile tous les jours mais nous avons réussi à vivre, sauf que nous devrions toujours prévoir le pire, l'homme est tombé malade, il a été arrêté 3 mois, son client principal en a profité pour le lâcher, et la Sécurité Sociale a fini par le convoquer, le couperet est tombé, l'homme allait devenir invalide, honneur qu'il n'avait pas le droit de refuser
Hier, il a reçu une lettre de la Caisse Régionale d'Assurance Maladie, je me demande si je ne vais pas en envoyer une copie au Canard Enchainé.
Ami blogueur, je te déconseille fortement de travailler en indépendant et d'avoir la malchance de tomber gravement malade, tu seras déclaré invalide, mais sans pension
Pour toucher une pension maigre, il aurait fallu que l'homme ait versé :
- Cotisations maladies précomptées sur au moins 1O15 fois le SMIC du premier octobre 2OO4 au 31 mars 2OO5
Je vous laisse calculer la somme que l'homme aurait dû verser, en 6 mois !
Et maintenant, je pose deux questions à nos futurs candidats, de droite ou de gauche :
- On meurt plus vite de froid ou de faim ?
- Pensez-vous qu'on se rappellera ce que vous nous faites subir au moment de voter ?
09:35 | Lien permanent | Commentaires (21)
04/10/2006
Ani rola, je suis malade !!!
Changement de temps, pluie et vent, je commence à tousser, je n'irai jusqu'à dire : "Ca tombe bien !" mais comme je dois aller chez le médecin pour mon ordonnance de Pulmicort et autres petites choses pour rendre mon asthme supportable et non pas le guérir, je pars chez le médecin à 2 à l'heure.
Il m'ausculte si méticuleusement que je commence à flipper, depuis que l'homme a été malade, j'angoisse vite, je me sens devenir bibelot, surtout que j'ai juste dit au médecin : "Je respire par coeur".
Je ressors avec une prescription d'antibiotiques, j'ai horreur de prendre des antibiotiques, j'ai horreur des autres médicaments mais je suis habituée, alors, je commence mon cirque habituel, je regarde la boite, je survole les effets secondaires, je me connais, si je lis, j'ai pas les effets curatifs seulement les effets indésirables.
Il est bien entendu que je n'avalerai pas ces cachets ce soir, et si je faisais une allergie la nuit, je commencerai le matin, ce matin, j'ai regardé ma boite en espérant que cette nuit, l'effet placebo avait fonctionné, que nenni alors, j'ai avalé ce truc de malheur avec un grand verre d'eau.
C'est beau d'être adulte !
09:52 | Lien permanent | Commentaires (25)
03/10/2006
Travail et misère
Quatre années passées en Israël, une escroquerie finale qui nous a conduits à Bruxelles, quelques années difficiles à Paris en indépendant, à travailler pour la gloire, tout cela a rendu l'homme méfiant !
Depuis son opération, l'homme a envie de vivre tranquillement, de ne plus se faire "emmerder" par les requins qui grouillent autour de lui.
Depuis son dernier passage au pays des cigognes, il dit non à tout.
Pas question d'arranger les affaires d'un escroc aux dents longues, et oui il arrive que l'Administration demande des comptes aux Sociétés qui profitent de ses largesses et n'offrent rien en échange.
L'homme dit non, et je lui donne raison, la vie est trop courte pour la perdre à la gagner, les promesses n'engagent que ceux qui y croient, et l'homme ne croit plus.
Il suffit de peu pour vivre heureux, déjà commencer par lire ma pile de livres, trainer dans les musées, se promener le nez au vent.
Et surtout être ensemble, c'est tout.
11:03 | Lien permanent | Commentaires (16)
HB fait son cinéma
09:50 | Lien permanent | Commentaires (6)