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02/10/2006

La dernière séance

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Il ne faut jamais se fier à ses lectures, même celles des blogs.

J'ai lu partout qu'il fallait absolument aller au Musée Maillol voir l'exposition consacrée à la dernière séance de photos de Marilyn, elle est morte avant que le numéro de Vogue, commanditaire de ces photos, ne soit sorti.

Je ne vais pas revenir sur l'extrême fragilité de Marilyn, le talent du photographe, la cicatrice à peine voilée, elle est belle, elle est maquillée comme d'habitude, faux cils, fard, seul son corps est, paraît-il, sans maquillage.

Suivant les photos, presque toutes connues, elle apparait, mince ou non, la taille, fine ou épaisse, elle est attendrissante, elle à 36 ans, elle va mourir au mois d'Août 1962.

Que serait devenue Marilyn si elle n'était pas morte en pleine gloire et dans des circonstances mystérieuses ? Une vieille dame, grosse et bouffie par l'alcool et les médicaments ? On aurait annoncé sa mort entre deux hausses du pétrole et une élection...

Je suis sortie un peu frustrée de cette exposition et, dans le reste du Musée, les collections permanentes m'ont laissée de glace, à part quelques dessins de Matisse.

Le retour a été joyeux, j'ai fait du lèche-vitrine, j'ai regardé des chaussures affreuses à 1000€ la paire, des chaussures qui auraient comblé l'auteur du "Journal d'une femme de chambre", j'ai vu des petites horreurs exposées sans prix, honte du vendeur ?

01/10/2006

Ma première visite au Supermarché

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L'homme est au travail, j'en ai assez de diner au restaurant, je dois me lancer et aller au Supermarché, pas difficile, j'habite à deux pas de Dizengof. Ce centre tourne comme un escargot, au début, je ne me retrouvais pas toujours à l'endroit convoité mais le supermarché était au sous-sol et même pour moi, il était facile de lire "Supercoop".

Contrôle habituel des sacs et c'est parti, le caddy qui a des roues grinçantes, c'est pour moi, les fruits et légumes à l'entrée, l'avantage des supermarchés israéliens, c'est que rien ne change jamais de place, pendant 4 années, j'ai trouvé les fruits et les légumes à l'entrée, et la viande au fond du magasin.

Avec le temps, j'ai compris que Sarah, une des caissières, parlait français et je suis passée de préférence à sa caisse pour m'y retrouver dans les promotions.

Mais le premier soir, seule dans ce magasin, je ne connaissais personne, l'homme avait bien un cousin à Haïfa, il a choisi le moment de notre arrivée pour divorcer et repartir en France, les légumes avaient une drôle de tête, je ne les connaissais pas tous, j'ai quitté Israël sans les connaitre tous, ils n'étaient pas calibrés, ils n'étaient pas beaux mais ils étaient délicieux, les tomates avaient le goût de tomate, les petites asperges vertes étaient délicieuses, c'était plutôt facile de faire un choix mais pour le reste...

Le café, pas de problème, en hébreu ou en français c'est café, c'est pratiquement pareil pour le chocolat, j'ai même trouvé l'équivalent de la ricoré, le 'houmous avec des pignons et de la tomate pelée un peu piquante, je connaissais déjà, mais pour le reste...

Pour des raisons d'hygiène et de chaleur, on trouve énormément de produits congelés en Israël, d'énormes paquets de viande de couleurs diverses et hachée, c'est quoi ? Je suis sûre d'une chose, pas de porc, mais pour le reste...

Au début, je me suis rabattue sur le saumon fumé, pas fumé, en darne, pas en darne même aujourd'hui encore, je n'aime plus vraiment le saumon.

Un jour, je vous parlerai du "fromage" !