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20/09/2006

24 heures dans la vie d'une femme (suite en désespoir mineur)

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Hier Madame de. est venue, elle supporte mal les visites de son appartement, ceux qui font comme elle, qui visitent sans avoir envie d'acheter, ceux qui font des offres ridiculement basses, ceux qui critiquent etc etc.

Donc hier, Madame de. était là, je ne me souviens plus vraiment de ses envies. Ah si ! Le repèrage d'un Monoprix, pas trop loin de son futur chez elle mais pas tout à côté de mon chez moi, la traversée au pas de course du Père lachaise pour aller chez Anne.

C'est tout Madame de. ça, j'étais allée chez Anne avec ma voisine, elle se devait de marquer son territoire.

Je suis rentrée lessivée, après avoir laissé Madame de. au métro, j'ai retrouvé l'homme, qui sagement avait choisi de rester tranquille devant son ordinateur chéri.

Je me suis couchée, avec l'homme, Balagan, Elle et les ricorés, que je me suis empressée d'avaler, pas question de changer la couette tous les jours, je me suis endormie comme une masse et me suis réveillée, je n'ai pas regardé l'heure, mais il faisait noir, je n'avais plus sommeil, j'ai tourné, j'ai viré, j'ai hésité à me lever et puis j'ai dû finir par m'endormir.

Ce matin, en regardant la pièce, avec sa porte et son plafond blancs, je me suis dit qu'il allait falloir continuer, l'homme part lundi, à regret, au pays des cigognes. J'ai envisagé de partir avec lui mais je garde trop en mémoire la rue principale et ses rangées de petites cigognes chinoises, je resterai donc ici et je continuerai la peinture, je trouverai bien de l'aide...

Hier soir, en cherchant le sommeil, j'avais des projets de nettoyage en profondeur, ce matin je me sens quelque peu démotivée, c'est point trop facile de rentre présentable un chantier !

19/09/2006

24 heures dans la vie d'une femme

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Je ferais un très mauvais témoin ou un suspect idéal, je ne me souviens pas toujours de mes journées.

Hier, je sais que je suis partie traîner chez Anne (une boutique de vêtements à des prix tout petits, et on peut même discuter), j'étais avec ma voisine d'en face, on a fait connaissance grâce à nos blogs. Pour l'instant, elle n'écrit pas, elle est sans connexion internet. Mais elle s'en occupe...

Hier soir, je me suis couchée. Dans le lit, on trouvait, en vrac, Balagan, l'homme, Elle, moi, mon polar, mes lunettes et, sur la table de nuit mes deux inséparables mug jaunes pleines de Ricoré.

Je me souviens que mon Elle pesait de plus en plus lourd, que mes paupières faisaient de la résistance, je me souviens de la tendance de cet hiver pour les sacs très grands et puis brusquement le réveil en sursaut, je me suis endormie, une fois de plus la mug à la main, la Ricoré sur la couette et sur moi.

C'est quand même la troisième fois que je m'endors en sursaut avec ma Ricoré et que j'inonde mon lit, il va falloir que j'arrête de lutter contre le sommeil.

18/09/2006

Le cantique des cantiques

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J'ai ouvert à mon bien-aimé, mais mon bien aimé s'était retiré, il avait disparu. Ma vie s'est révélée quand il parlait. Je l'ai cherché et je ne l'ai pas trouvé, je l'ai appelé et il n'a pa répondu. Les gardiens, ceux qui font la ronde dans la ville, m'ont trouvée; ils m'ont frappée, blessée, ils ont retiré mon voile, les gardiens des remparts ! Je vous adjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui conterez-vous ? Que suis malade d'amour. Qu'est-il de plus qu'un autre ton bien aimé, Belle entre les femmes, qu'est-il de plus, pour qu'ainsi tu nous adjures ?

Lorsqu'il pleut le lundi matin, que l'homme tape dans son coin, pas pour travailler, non, pour écrire sur son forum de haute-fidélité, j'ouvre le Cantiques des Cantiques, j'en lis une page au hasard, j'oublie la pluie, j'oublie France Inter, en bruit de fond, j'oublie les doigts rapides de l'homme sur le clavier.

Je suis partie ailleurs, je suis dans la vieille ville, je me promène au hasard des ruelles, je regarde les fleurs qui réussissent à fleurir malgré le manque d'eau, je sens la brûlure du soleil et pourtant je cherche l'ombre.

Je sais que je quitterai la vieille ville, que j'irai m'installer sur une place, en terrasse, j'ouvrirai mon livre et je regarderai passer les petits soldats, des étoiles plein les yeux.

C'était ma minute de nostalgie.

Je vais me replonger dans la réalité et lire "L'attentat" de Yasmina Khadra, c'est un conseil de mon amie Myriam qui a trouvé son Zivvoug, enfin, à Tel Aviv.

16/09/2006

Amitié et respiration

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Hier soir nous étions invités, l'homme et moi, chez un couple d'amis que nous aimons beaucoup. Seul bémol, ils ont 5 chats et je suis allergique aux chats (c'est pas juste, j'adore ces boules de poils mais ils ne me le rendent pas), 5 chats dans un appartement même sur trois niveaux, c'est ENORME.

J'arrive, soignée préventivement, corticoïdes et dilatateur bronchique, j'avais demandé des fenêtres ouvertes et une installation proche de la fenêtre, si je voulais, je pouvais même dîner sur la terrasse, seule, comme une pestiférée.

Je n'explique plus depuis longtemps que je ne suis pas allergique à la présence des chats mais aux poils qu'ils sèment à droite, à gauche, à leur salive, je suis allergique à mon félin préféré et j'ai toujours vécu avec, comme quoi, la justice est bien une idée d'homme.

Hier, j'avais prévenu qu'éventuellement nous devrions nous réfugier dans un café, j'ai tenu bon, j'ai tellement bien tenu que nous sommes rentrés à 2 h 30 ce matin.

Nous avons discuté des 3 religions monothéistes, mon amie catholique (pas très fervente) est mariée à un juif (pas très fervent), qui voulait être rabbin lorsqu'il était jeune, il a depuis longtemps oublié ses envies et n'est pas un pilier de synagogue, sa fille vit avec un musulman, nous pratiquons, à notre niveau, le rapprochement des idées...

Hier soir, nous avons essayé de souligner les divergences de ces 3 religions, si on s'en tient aux dogmes, ça tient dans un dé à coudre.

Alors, pourquoi au 21ème siècle, se battre pour un détail. Expliquer, apprendre et tolérer me semble un meilleur exemple que les armes.

15/09/2006

Blog en jachère

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Après les 7 portes du petit couloir, nous avons décidé une pause, la pause se prolonge, manque de motivation pour l'instant, un manque de motivation, ça le fait pas pour un CV.

Aujourd'hui, manque d'inspiration, pour ce blog ou manque de motivation, la marche du monde ne va pas s'arrêter pour autant.

Alors silence, on rêve

Le silence est la parure des femmes. Sophocle ne disait pas que des âneries...