17/06/2020
Dans la famille S., je demande les stressés.
Hier, nous avons bu un café avec l'Ours et sa petite dernière.
Il emmenait P'tite Sœur qui avait un rappel de vaccin, chez le médecin.
L'Ours est un père indigne !
Il a oublié de dire que la petite était gauchère le médecin a donc piqué le bras gauche.
L'ablette n'a pas pleuré.
L'Ours a de nouveau une crise d'asthme.
La deuxième "post covid-19".
À part la cortisone, il a le même traitement que sa mère.
Le Goût a un zona !
C'est très laid un zona.
Et c'est douloureux.
Alors qu'un rhume le met sur le flanc, avec son zona qui suit le nerf crural, il ne se plaint qu'en dormant.
Pas de grandes promenades, c'est aussi bien puisque le Parisien a envoyé masques et précautions par dessus les moulins.
Pendant qu'ailleurs on reconfine, nous on joue les kékés.
Mon oursonne de petite fille m'a dit : "Mamie, je mesure un mètre vingt-trois et je pèse dix-huit kilos".
Elle pesait la même chose cet été...
Comme sa sœur mange comme un ogre et est tout aussi menue, on va considérer que c'est normal.
Même la femme de ménage de l'immeuble marche avec des béquilles et refuse qu'on l'aide à sortir les poubelles.
Paris se porte mal.
09:59 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : stress, conséquences, ours
03/11/2018
Il va être l'heure
Le Père Lachaise n'est pas top pour la santé.
Le Goût à la crève et j'ai mal aux yeux.
Je vais tenter, plus exactement faire tenter au Goût, d'avancer la date de mon rendez-vous chez la pourvoyeuse de lunettes.
Je sens que je ne vais pas échapper aux verres progressifs...
C'est aussi l'heure où j'appelle ma sœur.
Ça n'étonnera personne si j'écris que ce n'est pas brillant.
Elle ne sort pas, mange très peu et en se forçant.
C'est si récent... Comment espérer qu'elle va vaquer tranquillement à ses occupations ?
Une première victoire néanmoins : elle réussit toute seule à faire du feu dans la cheminée et c'est important pour elle car c'est une grande frileuse.
Chez elle, je me promène en tee-shirt...
Le Goût, qui lui a appris à faire du feu, est bien chez elle, il ne garde qu'un pull.
Nous pensons y retourner dans le courant du mois, pas longtemps, juste quelques jours, histoire de couper sa solitude.
Rien de bien intéressant à raconter, à force de tousser, le Goût est, je cite "épuisé des entrecôtes".
10:19 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : stress, tristesse
14/06/2016
Le management par le stress.
Dans mon coin, si on est très vieux, qu'on ne peut plus se déplacer, on peut survivre mais sans choix.
Quand on peut se déplacer il y a Monoprix.
Un supermarché à taille humaine où on finit par connaitre tout le monde, les caissières, le boucher, le fromager et la poissonnière.
Une a quatre enfants, elle est toujours de bonne humeur.
L'autre regrette l'Espagne.
Un autre a beaucoup de trajet.
C'était une "petite grande surface" avec les avantages d'un magasin de quartier.
C'est fini !
On a l'impression d'être au BHV, il y a bientôt plus de "cravates" qui surveillent le personnel que de personnel.
Le personnel est si stressé que je me suis retrouvée avec deux tranches de jambon fines comme du papier à cigarettes et un filet mignon si petit que nous l'avons dégusté le soir même.
Les caissières ont la tête baissée.
Finis les échanges avec les clients.
Elles ont perdu le sourire et nous on a perdu la convivialité.
Il faut dire que Monoprix a été racheté il y a trois ans par le groupe Casino.
Au début, Casino a laissé les choses à l'état.
Aujourd'hui, il veut que Monoprix soit encore plus rentable.
Alors, il presse son personnel, tente de virer les CDI.
Et il espère que sa clientèle va suivre...
Je ne mets plus jamais les pieds au BHV, vais je devoir faire la même chose avec Monoprix ?
09:38 | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : monoprix, rachat, stress