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14/03/2022

Devoir de Lakevio du Goût N°116

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J’ai enfin réussi à savoir ce que cache cette porte.
En avez-vous une idée ?
Si j’osais, je vous demanderais de commencer votre découverte par :
« Ma songerie aimant à me martyriser s’enivrait savamment du parfum de tristesse »
Et plus encore, la clore sur :
« Ne t’imagine pas que je dis des folies. »
Si vous estimez être mal armé pour faire de la sorte, faites comme vous voulez.
Mais dites quelque chose lundi.

Ma songerie aimant à me martyriser s'enivrait savamment du parfum de tristesse mais je ne vois pas pourquoi je serais triste cette fois ci.
Parce que bon, c'est bien joli tout ça mais derrière cette porte il n'y a aucune tristesse.
Du soleil sur les cartons qui restent à ouvrir, mais c'est tout !
Il suffit de prendre le temps.
Les recherches, infructueuses jusqu'à présent, pour retrouver la prise qui permet de recharger l'aspirateur et quelques autres bricoles qui manquent à l'appel...
Comme à chaque déménagement en somme.

Mon Ours a été opéré avec succès.
Merveille part en Espagne dans quelques jours.
P'tite Soeur va mieux.
Que demander de plus ?

Je sais ce qu'il me faut.
De l'inspiration !
Hélas je n'en ai guère...
J'ai toujours pensé qu'écrire un livre, même un mauvais polar, demandait beaucoup de travail alors ne t'imagine pas que je dis des folies...

28/02/2022

Devoir de Lakevio du Goût N°115

devoir de Lakevio du Goût_115.jpg

Les portes ont toujours suscité chez moi des questions ou donné des ailes à mon imagination.
Petites ailes certes et j’espère que les vôtres vont se déployer largement d’ici lundi…
Racontez des histoires s’il vous plaît.
Nous en avons tous besoin…

Et si je vous parlais de la dernière porte qu'on nous a ouverte ?
Une porte d'immeuble toute simple, ouverte grâce à un trousseau de clefs énormes.
Un appartement nouveau à découvrir.

Déjà, il est clair, le soleil entre à flots.
Un peu trop à mon goût.
Il y fait chaud, trop chaud à mon goût.
Je le confirme aujourd'hui, il fait chaud derrière cette porte.
Trop chaud.

Cet appartement commence à devenir le nôtre.
La porte commence à devenir la porte de chez nous.
Dès l'entrée des livres, beaucoup de livres.
Quelques cartons aussi car nous prenons notre temps.
À moins que nous ayons été rattrapés par notre âge.
C'est bien meilleur pour le moral de dire que nous prenons notre temps...

J'aime les portes.
J'aime imaginer la vie derrière les portes.
Les enfants qui jouent, la soupe qui embaume.
Ou une femme qui pleure, un homme qui claque la porte, des cris.

J'aime photographier des portes.
J'aime imaginer des vies.

Derrière notre nouvelle porte sans fioriture, nous attendons Merveille.
Merveille qui va fêter ses quinze ans, une étape importante pour elle.
Ça vaut bien du "shopping" et un petit musée pour faire bon poids...
Elle n'aura quinze ans qu'une fois.
Comme moi...

22/11/2015

C'est aujourd'hui dimanche...

C'est aujourd'hui dimanche, derrière la porte close.
La porte n'est pas close.
Hier elle fonctionnait.
Ce matin, elle ne fonctionne plus.
Ça s'appelle l'efficacité...

Le train aussi est à l'arrêt.
Et dire qu'on est venu ici pour la proximité de la gare.

Il fait un froid de loup, je vais rentrer ma plante, celle qui dépérit à l'intérieur, on verra bien.

train,porte,petits agacements

Il fait soleil.
La "VMC", la seule chose qui travaille dans cette immeuble, travaille trop.
Elle aspire trop fort l'air extérieur.
Alors la poussière s'installe en maîtresse chez nous dès qu'on a le dos tourné.

C'est aujourd'hui dimanche, nous allons descendre chercher des fruits et des légumes
Nous rentrerons hiberner dans notre nid.
Ce nid qui a failli être douillet.