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16/04/2019

Hier soir.

notre dame,incendie,tristesse

Hier soir, comme beaucoup, j'ai regardé avec tristesse brûler Notre-Dame.
Quand, après quelques jours de vacances avec le Goût, nous regagnions notre quartier vers l'Hôtel de Ville, en arrivant sur le pont Saint Michel nous regardions Notre-Dame, le quai des Orfèvres,  et en chœur nous disions : "C'est beau Paris".
En arrivant sur le Pont au Change, je me retournais vers Notre-Dame, puis regardais le Quai de Gesvres et nous redisions "C'est quand même drôlement beau Paris"...

Jeudi, je l'ai vue intacte pour la dernière fois.
Elle était en travaux et le Goût a capturé la photo d'une statue qui partait en restauration, pendue au bout du câble d'une immense grue dont j'ai appris hier qu'elle était haute de plus de cent mètres.
C'est la dernière fois que j'ai vu Notre-Dame comme je l'avais toujours vue...

L'Ours  a joué enfant dans le square de la cathédrale.
Comme tous les enfants, il a essayé de mettre un grain de sel sur la queue des moineaux.
Il a vécu ce grand classique de la petite enfance...

Lorsque mes pas vont me conduire dans le quartier, je vais revoir notre jeunesse.

C'est un sentiment de perte terrible que tous, juifs, chrétiens, musulmans et athées ressentent.

25/10/2017

On-dit...

déménagement,incendie,paris

"On-dit" qu'un déménagement vaut un incendie.

J'ai donc subi vingt deux incendies.
Ce qui explique que j'arrive à faire tenir ce qui reste de l'incendie dans des appartements petits.
Revenir à Paris nous a coûté cinq mètres carrés et une bonne dizaine de cartons de livres.
Ces cartons ne restent pas plus de dix minutes sur le trottoir.
Il a suffi que mon Goût écrive dessus "Livres. Servez-vous."

Mais quel bonheur de retrouver sa ville et dans un quartier jamais habité par votre servante !
Je découvre !
J'admire !
J'ai déjà trouvé dans une rue voisine, une boulangerie primée pour sa baguette et ses cakes "bio".

Un traiteur charmant mais excessivement onéreux.
A
ne garder que pour certaines occasions...
Comme le retour du fils prodigue ?

Il ne manque qu'une chose à mon bonheur : Les filles.
J'avais prévu de les conduire sur la butte, de leur faire prendre le funiculaire et de les faire goûter dans un endroit charmant que Lakevio connaît bien.

L'entêtement de leur père les privera d'une chouette journée.
Espérons qu'il ne fera pas la tête à vie car ses filles grandissent et je doute que le Sacré Cœur les tente encore longtemps.
Du moins avec Mamie et Papy...
Sans oublier que mon espérance de vie diminue avec le temps qui passe.

Henri IV aurait dit : "Paris vaut bien une messe".
Choisir sa vie ne mérite donc pas l'ostracisme.

01/11/2014

Hier, j'ai presque écouté la radio.

incendie, France Inter, habitude


J'ai toujours écouté la radio, même avant de connaitre le Goût.

Lorsque nous avons commencé notre vie à deux, nous n'avions pas la télévision.
Ça ne nous attirait pas.
Notre télé actuelle est une antiquité, achetée à Bruxelles et pas compatible avec le standard français...
Nous payons un abonnement pour recevoir les chaînes gratuites...

Donc le matin, nous écoutons la radio.
Hier passe l'émission soporifique de celui qui veut créer du lien, ça cause dans le poste mais je n'écoute pas.
Soudain, j'ai l'oreille attirée, le présentateur nous informe qu'il doit partir pour des raisons de sécurité, et hop ! Musique...

Le Net ne dit rien, à peine le temps de faire quelques hypothèses, genre attentat, et on apprend que la maison de la Radio brûle.
Enfin juste le 8ème étage.
Pour la première fois, on regarde le journal de 13 heures à la télé.
Les journalistes disent qu'ils n'ont pas eu d'alerte, ils ont été avisés par ceux qui ont vu les flammes par les fenêtres...
Un immeuble qui abrite quatre mille personnes et même pas une alarme incendie qui fonctionne...