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18/03/2020

Journal d'un confinement, jour 3

nourriture,virus,paris,confinement

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Plus d'imprimante.
Pas moyen de la changer.
Il nous faut faire nos petites attestations à la main.

Le silence qui règne sur Paris est impressionnant.
Je croyais habiter une rue calme.
Le confinement me donne l'impression d'habiter une ville de province sans voitures.

Sortie avec le Goût pour aller à la pharmacie chercher deux boîtes de médicaments non disponibles la dernière fois.

Décidé d'aller chez Picard pour trouver des légumes.
Picard fermé faute de marchandises.
Il ne connait pas sa date de réouverture.

Se rendre chez les marchands de légumes du coin.
Ne rien trouver, sauf des fraises.
Pas acheté, ce n'est pas la saison.

Voir un traiteur, très chic et très cher, ouvert.
Son voisin le fromager, tout aussi chic et cher, fermé.

Avoir l'impression d'être dans un film de SF, une ville fantôme.

Je n'aurais jamais pensé que l'appel des pions incitant les élèves à se dépêcher me manquerait.

Nous ne voyons pas notre fils.
Nous nous téléphonons.
Il est comme nous.
P
as le droit de se déplacer.
Ce n'est pas lui qui fait nos courses.
Veille sur nous de loin...

Hier soir, nous avons testé CANAL PLUS gratuit.
Un film bizarre.
Mais pas plus que notre vie actuelle...

 

21/10/2014

Chez le médecin, bas ou haut Marais ?

Je ne sais pas si le coin du Marais de mon généraliste est le "haut Marais" ou le "bas Marais", ça présente peu d'importance sauf pour les agences immobilières qui sont nombreuses dans le coin.

J'ai lu dans la vitrine d'une agence immobilière "le Haut Malesherbes".
En fait, il s'agit des boulevards des Maréchaux mais avouez que "Haut Malesherbes", ça donne tout suite un genre moins mauvais que les Maréchaux qui sont plus connus pour leur faune interlope que pour leur tranquillité.

Mais revenons à mon médecin.
J'avais beau tousser, moucher, personne ne s'écartait de moi.
Sont bêtes les gens ! C'est pas parce que je suis blanche que je ne peux pas revenir d'Afrique et ramener Ebola.

Le médecin a ouvert sa porte pour faire entrer un patient, le Goût m'a dit "tu as vu sa cravate ?"
J'ai répondu, "tu as vu sa chemise ?"
J'ai eu l'impression que sa femme était en vacances et qu'il avait attrapé le premier truc qui lui tombait sous la main.
En plus les manches étaient trop longues et pas repassées, bon, il aura pas le prix du médecin le plus élégant...
 

Je suis entrée dans son cabinet.
Il a écouté longuement mes poumons.
Presque à regret, il a dit "ça ne siffle pas, c'est un petit virus..."
Encore un truc que j'ai du mal à comprendre, on a toujours un petit virus, même avec 39°.
Un gros virus ça fait quand même plus sérieux !
Il a prescrit des antibiotiques que je ne dois prendre que si "je siffle des bronches".

Pour l'instant, je me nourris de soupe, je ne suis pas guérie...