18/09/2023
Devoir de Lakevio du Goût No171
Je connais bien ce genre de situation où un homme en caleçon cherche ou regarde quelque chose.
Et pour cause…
Mais vous ?
Qu’avez-vous à en dire ?
Cette toile de Madame Ambre Lia-Kloppel vous inspire-t-elle ?
Vous rappelle-t-elle quelque chose ?
À moi oui et je vous dirai quoi lundi.
Et j’espère bien que vous aurez quelque chose à raconter aussi…
Minou, tu as les pieds mouillés, tu vas laisser des traces partout.
Tu cherches quoi ?
Une chemise ?
Tu ne sais pas encore que tu es en train de mettre en cafouillon le linge de maison ?
Tu veux que je te donne une chemise ?
Non, tu veux choisir tout seul...
Ta petite fille avait bien résumé la chose : "Papy, tu redeviens un enfant".
La vérité sort de la bouche des ados...
10:16 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : devoir de lakevio-le goût, homme, balagan
04/09/2023
Devoir de Lakevio du Goût N°169
Je sais bien, lectrices chéries et lecteurs chéris aussi mais pas pareil, que l’automne arrive et que vous n’êtes pas tous des Parisiens forcenés.
Il m’a semblé judicieux de vous rappeler combien cette saison est belle.
Je suis persuadé que vous saurez l’écrire bien mieux que je ne saurais le faire.
Même si je suis sûr que l’automne n’est nulle part aussi beau que sur le Quai des Orfèvres, oui là où on poursuit si activement le criminel et l’assassin.
J’admets qu’il est aussi merveilleux assis sur un banc du Jardin des Plantes ou le Jardin du Sacré Cœur.
Il l’est sûrement ailleurs mais dites-moi lundi comme il est beau chez vous.
Comment voulez vous que je vous parle de l'automne ?
Des sanglots longs des violons ?
Et sous la pluie en plus !
Il va faire plus de 30° à Paris !
D'ailleurs, je ne cherche même pas à partir, je reste dans le noir et je peste...
Les feuilles mortes tombent mais ce n'est pas parce que c'est l'automne.
Elles tombent déjà de trop peu de pluie et moi, fille du Nord, je m'étiole.
Sous le soleil exactement...
Je me rappelle être venue à Paris, venant de Tel-Aviv.
C'était au mois de septembre et ma valise était pleine de petits pull.
Misère ! Il faisait plus chaud à Paris qu'à Tel-Aviv, 31°C à Paris !
J'ai cherché, cherché, cherché désespérément.
Et j'ai trouvé deux tee-shirts, un rouge et un bleu.
Alors je peux vous écrire que le réchauffement climatique ne date pas d'aujourd'hui...
Je suppose, car je n'ai pas encore lu son devoir, que le Goût va nous parler de filles avec des petits pulls, de la mélancolie de la saison et de ses amours passées.
10:35 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : devoir de lakevio-le goût, automne
26/06/2023
Devoir de Lakevio du Goût N° 167
Il me semble que Lakevio avait déjà proposé cette toile de Harold Harvey mais j’aime beaucoup cette toile alors il ne me reste plus qu’à trouver une autre idée pour éviter de me faire taxer de « recyclage ».
Le moment étant à l’été et aux balades dans les prés, auriez-vous par hasard une idée de ce que pensent ces deux enfants pendant cette halte champêtre ?
J'ai bien une idée...
La même que vous.
Vous avez bien été ado, non ?
Ne me dites que vous êtes passés d'enfant à adulte, j'aurai du mal à vous croire...
"Il est mignon Eric" pense Louise, il me plaît bien, je peux lui demander de venir réviser le brevet avec moi.
Maman nous fera un gâteau et nous abreuvera de sa limonade maison.
...
Elle est sympa Louise, c'est une bonne copine, je craque plutôt pour sa soeur, elle me semble plus mûre.
Il ne faut jamais essayer de décoder les pensées de l'autre, il est rare que ça tombe juste.
Enfin, ne pleurez pas sur Louise car Eric, un peu girouette, va se dire "qu'il vaut mieux tenir que courir."
Souhaitons leur "un bel été" comme on dit sur les réseaux "sociaux", un truc qui m'agace, enfin ces deux là ne mettront pas fin à leurs jours.
10:12 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : devoir de lakevio-le goût, été, adolescents
20/06/2023
Devoir de Lakevio du Goût No 166
Le temps est à l’été précoce.
Pas seulement dans le sud du pays.
Ici aussi, et si j’en crois cette toile de Suzanne Valadon, il s’est aussi installé dès 1928 sur la rue Cortot, charmante rue de Montmartre dont je suis sûr que Delia la connaît et qu’elle y a sûrement traîné un après-midi de printemps.
Mais vous, vos printemps et vos jardins, que vous inspirent ils ?
J’espère que nous nous lirons les uns les autres lundi.
Montmartre en 1928 ressemblait à la campagne, des arbres, des lavoirs et la misère.
Comme partout.
Aujourd'hui, Montmartre, enfin "La Butte" est devenue un quartier cher et touristique.
Prenez la rue des Abbesses par exemple.
Vous allez y trouver des franchisés, des cafés mais quasiment plus l'atmosphère.
Il ne manque que Ladurée mais même les touristes refusent de payer un bras des macarons qui sortent d'une usine...
Redescendez la rue des Martyrs, vous passez devant chez Michou, dont le bleu pâlit.
Sa marque de fabrique, d'un bleu éclatatnt, s'est éteinte avec lui.
Au croisement vous arriverez sur le Boulevard Rochechouart, celui qui est devenu "Boulevard Marguerite de Rochechouart".
Là, des cars de touristes bloquent la circulation, des sex-shops partout qui ne poussent pas du tout au câlin.
C'est plein de promesses de volupté à bas prix qui attirent le touriste et le traîne-misère.
Heureusement Montmartre ne se résume pas à ça.
C'est le quartier des musiciens, des sculpteurs et on y trouve encore des rues préservées.
Pour vivre heureux, éloignons nous un peu des rues les plus fréquentées de la Butte.
Il y en a heureusement d'autres, calmes, cachées et silencieuses.
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29/05/2023
Devoir de Lakevio du Goût No 163
Je ne résiste pas à l’envie de vous montrer cette toile de Matteo Massagrande.
J’aime ce peintre que j’aime à voir comme « le peintre de l’abandon ».
Cette toile évoque-t-elle quelque chose pour vous ?
Suscite-t-elle quelque envie de voyage ?
Quelque souvenir ?
On devrait grâce à vous, en savoir plus lundi…
« Tu es encore en retard ! Dépêche toi ! On va rater la visite de cette « maison avec vue. » me dit le Goût.
- Oh ! Arrête de jouer l'intello, nous nous sommes pas dans un film de James Ivory, on veut juste visiter une maison !
Je te rappelle que la dernière fois que nous avons vécu dans une maison, tu as tenu huit mois.
Je te connais par coeur, tu vas me vanter la mer — pouf, pouf, pouf...—
On a même vécu à trois cents mètres de la mer.
Tu peux me rappeler le nombre de fois où nous avons passé un moment à la plage, sauf les dix premiers jours ?
Elle n'est pas chère, d'accord, mais elle tombe en ruine.
Je sais, comme d'habitude, tu vas me dire que tu vas bricoler, tu détestes ça !
Et on aura déménagé avant le premier coup de peinture.
Je me décide enfin à lui dire « Bon d'accord, je la visite mais... »
14:20 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : devoir de lakevio-le goût, maison avec vue