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03/04/2016

Conversations.

Le Goût m'a contaminée, j'écoute les conversations dans le bus et dans la rue.

Hier, le bus était plein.
Le Goût était assis plus loin dans l'allée et lisait.
J'avais sorti mon livre à mon tour mais il m'était impossible de lire.
Deux inconnus parlaient.
Un coiffeur à la retraite qui, à voir sa coupe "Tintin au pays des gays", n'avait pas dû travailler chez Carita.
Une femme, pas jeune, peu attirante, mal coiffée, le cheveu blond blanc qui tourne au pisseux faute de lavage...

Conversation édifiante sur le mode "c'était mieux avant" alors qu'ils n'étaient pas plus vieux que moi.
"De notre temps" disaient-ils, le même que le mien sans doute, "les femmes étaient coiffées ! Maintenant les filles ressemblent à rien ! "
A les écouter, elles se faisaient bientôt le chignon de Grace Kelly pour aller chercher le pain.

C'est bizarre, je ne me souviens pas de la même chose.
Arrivés à Paris, nous avons fait un tour vers la place des Ternes et fait quelques courses pour le dîner.

Sur le chemin du retour, le Goût traverse l'avenue pour acheter du pain.
Je l'attends et là, un homme téléphone, il a des écouteurs, il ne se rend pas compte qu'il parle pour le quartier, sa voix porte.
Il téléphone à une femme, enfin je suppose :
- Alors, j'arrive, tu te laves là, le... sinon ça va être désagréable.
- ...
Blanc de la réponse et il reprend :
- Enfin moins agréable...
- ...
- Au fait, tu chausses du combien ?

Vous auriez pensé à quoi vous ?
A Bunuel ?

Bus, conversation etc

18/11/2015

Bon ce n'est pas tout ça.

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Je vais devoir aller chez le dentiste à pied.
Ça ne m'arrange pas, la pollution est élevée.

Les conducteurs de bus sont en grève.
Ils n'ont pas aimé être traité de "barbus".

C'est dommage parce que si samedi, je n'avais pas eu un "barbu" pour me ramener chez moi, je ne sais pas comment j'aurais regagné mon domicile...

Le chauffeur prévu avait vu deux arabes dans le bus.
Des malheureux qui revenaient du travail avec leur sac.
Le chauffeur est parti et on l'attend encore.

15/11/2015

Nous sommes allés à Paris, comme toujours...

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Hier, j'écoutais la radio.
Elle répétait les mêmes choses en boucle.
J'ai entendu que les grands magasins étaient en cours de fermeture, que les cinémas n'ouvriraient pas et que de nombreux commerces avaient fermé.

Nous sommes quand même partis.
Imaginer voulait aussi sortir de chez elle, alors nous nous sommes donné rendez-vous à la Place des Ternes.

Jamais un bus n'a été aussi rapide ni aussi vide.
Nous avons même pu choisir notre place !

Nous avons bu un café en discutant.
Pour un samedi après-midi, le quartier était étonnamment calme.
Je ne sais plus qui s'est aperçu que la FNAC était ouverte.
Malgré tous mes serments j'ai acheté trois livres de poche...

La FNAC se remplissait.
Arrivés aux caisses, nous avons appris qu'elle fermait.
Il était dix huit heures, les employés commençaient à avoir peur, trop de monde et pas assez de personnel...

Le Goût tenait aux sardines.
Il est passé sans nous le dire par le Monoprix Ternes.
Nous l'avons attendu en discutant sur le trottoir en face.
Nous trouvions qu'il mettait bien longtemps pour acheter du pain.

Puis nous avons descendu la rue Poncelet.
Il y avait la queue à la pâtisserie viennoise, nous aurions dû y acheter une bricole.
Le Goût voulait ses éclairs.
Nous les avons trouvés.
Ils étaient "bof"...

Jamais, au grand jamais, je ne laisserai une bande d'imbéciles qui n'aiment pas la vie me dicter ma conduite.

La vie est courte et je peux recevoir un pot de fleurs sur la tête en allant chercher mon pain, alors...

02/03/2015

Quand ça veut pas, ça veut pas.

 

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Hier, ça sentait le printemps.
Il faisait doux, nous avons eu envie de partir à Paris.

Le Goût rêvait de son döner, celui de la porte Saint Denis.

Nous sommes arrivés à la gare pour apprendre que nous n'avions pas de train.
Des travaux sur la ligne, c'est comme ça depuis notre arrivée dans le coin.
D'habitude les travaux se font de nuit et on ne supprime pas de trains.

Nous avons pris un "bus de substitution" qui nous a conduit à une autre gare.
C'était drôle.

Nous avons atterri à Saint Lazare où nous n'avons jamais trouvé le bus adéquat.
En ce moment, je suis dans une période sans métro.
Oui, mon côté claustro a tenté une percée et a réussi.
Nous sommes donc partis vers la place Clichy où une blogueuse nous avait indiqué son kebab préféré.
Il était évidemment fermé...
Nous sommes allés à celui en face.
On avait faim.

Au Cinéma des Cinéastes, j'avais envie de voir un film israélien.
Ce n'était pas l'heure de la séance.
La Librairie de Paris était fermée.
Oui, maintenant elle ferme le dimanche.
Quand ça veut pas, ça veut pas...

Notre café préféré, rue de Lévis, était ouvert.
Tous s'arrangeait ?
Hélas, nous discutions tranquillement, bien installés dans nos fauteuils, lorsqu'un dépressif bavard nous a raconté sa future Alyah.
Il venait de passer dix-sept jours à Tel Aviv.
Il connaissait tout d'Israël.
L'atterrissage va être difficile.
Notre café fut gâché...

Nous sommes rentrés par le train.
Nous avons regardé les canards aux square des Batignolles.
Finalement c'était bien quand même...

12/12/2014

Voyage au bout de la ligne.

Hier, comme souvent, nous allions à Paris chez une amie blogueuse.

Il faut savoir que lorsque nous allons à Paris, que nous avons besoin de tickets, la banque nous annonce que nous partons en voyage.
C'est parfois vrai, aller à Paris peut ressembler à une expédition...

Notre train s'est arrêté à l'approche de Saint Lazare, en plein milieu des voies.
C'est courant et personne ne lève un cil.
Certains sont plongés dans un livre, les plus rares, les autres racontent leur vie au téléphone.
Vous savez bien que même les trains de banlieue causent maintenant.
Le nôtre nous annonce que nous sommes arrêtés sur la voie, qu'il faut être sage et "ne pas descendre sur la voie sans y avoir été invité par les agents de la SNCF".

C'est le genre d'annonce qui me donne des envies de meurtre !
Au lieu de dépenser de l'argent à infantiliser la population, on pourrait peut être donner de l'espoir à ceux qui cherchent à finir le mois avec le RSA !

Ensuite, il y a le bus à la sortie de Saint Lazare, la montée pour se protéger du vent dépend de l'humeur du chauffeur.
Certains arrivent au dernier moment et laissent à peine le temps au troupeau que nous sommes de monter.

Au retour, le bus qui annonce Saint Lazare mais vous lâche entre deux stations, vous prenez vos pieds pour aller jusqu'à la gare du Nord et vous attendez...

Le train à Saint Lazare, qui a l'heure de son départ, n'a pas de quai attribué.
T
rain qui, au moment de partir vous annonce comme gare d'arrivée celle que vous êtes en train de quitter.
Train qui égrène les gares dans le sens inverse du trajet.
Un train qui égrène les stations dans le mauvais sens, ça doit surprendre celui qui l'emprunte pour aller dans un endroit qu'il ne connaît pas.
Notre banque à raison.
Prendre le train pour aller à Paris est une aventure...

Train, bus, panne