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12/03/2020

On va sûrement passer au stade 3.

Le nombre de malades, quatre-vingt-quatre cas hier, double tous les jours à Paris d'après Madame Hidalgo mais je n'ai pas entendu combien de Parisiens étaient malades aujourd'hui.

On va nous laisser aller voter et après on passera au stade 3.
Peut-être le confinement...
Cette épidémie, c'est comme la politique actuelle, c'est flou.

On sait que le Français n'est pas content du tout de la réforme des retraites, de l'UNEDIC et du reste.
Alors avec un confinement, il ne nous restera pour protester qu'à brandir un petit panneau
" NON ! ".
C'est sobre, ça marche pour tout, les retraites, le confinement, le coronamachin, le Front National qui change si souvent de nom que je ne sais même plus comment il s'appelle.

On a une pile de livres, un scrabble, du café. On est prêt !

En revanche, ce n'est pas le genre de la maison d'acheter quatorze rouleaux de papier toilette.
Le manque de place sans doute, ou de prévoyance...

Alors, on bravera la peur et on ira faire des courses.
Et dire que ce n'est même pas le début d'un roman de Science-Fiction !
Sauf que pour l'instant la France compte environ trois mille malades pour soixante-sept millions d'habitants.
C'est pas en faire un peu trop ?
D'en faire un peu trop mal surtout ?

Epidémie, stade 3, politique

09/03/2020

Non Jeff t'es pas tout seul.

oh-jeff-_roy-lichtenstein.jpg

Ah… Ce « But » qui gâche tout dans certains cas.
Roy Lichtenstein l’avait bien senti qui le dessina dans les années soixante.
Si vous avez une idée de ce qui ne va pas, dites le lundi.

Mais je t'aime Jeff !
Mais pas comme tu le souhaites...
Tu es mon meilleur ami et celui de John.

Et John, je l'aime d'amour, tu comprends ?
Même si je suis toujours heureuse de te rencontrer, mon coeur ne bat pas la chamade en ta présence.
Ce que j'ai envie de partager avec toi, c'est une part de pizza !
Alors qu'avec John...

Non, je ne vais pas te donner de détails.
John ne connaît rien de mes sentiments.
Il est si réservé, si élégant, si studieux, si... enfin tu le connais.

Tu me dis que John ne m'aime pas, qu'il est engagé ailleurs.
Tu sais que c'est mesquin de dénigrer un ami, Jeff ?

Tu dis que John va épouser une riche héritière, qu'il ne va pas perdre son temps avec la fille d' un vendeur d'aspirateur.

Alors là Jeff, va-t-en ! Retourne à ta solitude !
Va boire une bière ! Voire plusieurs !
Oui Jeff tu es seul...

Tu veux mourir ?
Tu verras, après trois bières, tu iras mettre des dollars dans le slip scintillant d'une gogo-danseuse.
Je te connais...

07/03/2020

Les "bobos" parisiens...

A la limite, il faut mieux être vieille que parisienne.

Si vous habitez Paris, la première insulte qui vient à la bouche du provincial monté à Paris est : "Va donc, sale Bobo ! "

Je suis née à Paris de parents nés à Paris.
Mon fils est né à Paris.
Merveille est née à Paris.
Pour souligner le côté Bobo elle est née dans le XVIIème arrondissement...

Je reçois le "Journal de Montmartre".
Je fais mes courses au Monoprix.
Je vais acheter du "bio" à "La Récolte" et si je ne vais plus au marché bio des Batignolles, c'est que je n'ai plus les moyens...

Je vais au Louvre aussi.
Pas pour les expositions mais pour traîner dans les salles du bas et admirer les statuettes de bois.
Oh ! L'horrible bobo !

Je vais aussi au Musée de la Vie romantique.
Pas pour le visiter car je le connais par cœur mais pour boire un café et manger une tranche de cake.
Tout ça dans un jardin de roses odorantes.
En plus, j'y vais à pied !

Je sais, c'est mal.

J'ai adoré mon métier, tout le monde rêve d'être libraire.
Aujourd'hui, je serais fromagère !
C'est chouette comme reconversion et en plus, je gagnerais de l'argent...
Bon je gagnerais de l'argent si j'étais fromagère rue Poncelet.

Je suis dans la décroissance, comme presque tout le monde mais moi j'affirme que je l'ai choisie pour sauver la planète.

Etre une bobo parisienne, c'est bien.

Insulte, bobo parisien, musée

 

04/03/2020

J'ai regardé pour vous.

télévision,épidémie,livre,exercicie

Hier, j'ai regardé pour vous l'émission spéciale coronavirus.

Je n'ai rien appris...
Pourtant notre nouveau ministre de la santé, qui est médecin, bien propre sur lui et s'exprime correctement, fait comme les autres : Il parle pour ne rien dire.

Notre "animateur-médecin" a fait son travail.
Michel Cymes a animé et n'a contrarié personne.

Donc, je vous résume l'émission : Tout va bien dans notre beau pays de France.
Notre système de santé est précieux et il faut tout faire pour le préserver.
L'hôpital est au top.
Mais il ne faut surtout pas y aller.
Le 15 répond à la première sonnerie.
Hélas, c'est après qu'il faut attendre.

On voit bien qu'on n'a pas affaire à des citoyens lambda.
Ils ne devront pas attendre, eux, alors que nous...
L'autre soir, nous avons appelé SOS médecin pour Merveille.
Depuis, Merveille a repris l'école et est en pleine forme.
En revanche nous attendons encore le médecin urgentiste...

On a oublié de nous dire, ne tombons pas dans le complotisme, ce n'est qu'un oubli, qu'on renvoyait dans leur foyer des gens malades et non testés, faute de personnel.
Du coup l'épidémie ne grimpe pas vite.
Un malade qui s'ignore est déjà moins malade.

Alors, j'ai préféré lire Laurie Colwin "Cookies pour jours de pluie", livre présenté comme inédit et que j'ai déjà lu il y a plusieurs années.

Sinon, on a de la place dans le bus et les grands magasins ne font pas le plein.

Merveille a été invitée avec deux de ses meilleurs amis, ses parents et sa sœur au restaurant pour commencer à fêter son anniversaire.
On va continuer samedi.

Ne me remerciez pas pour les informations sur ce nouveau virus, tout le plaisir est pour moi.

02/03/2020

Elle va réussir à le calmer.

devoir de Lakevio du Goût_28.jpg

Cette toile me raconte une histoire...
Et à vous, que dit cette toile d’Aldo Balding ?
Dites lundi ce que cette image vous inspire…

 

Elle n'est pas rentrée hier.
Crise au bureau pour cause de coronavirus.
Mettre en place le télétravail...

En réalité, elle a passé la nuit avec Gilles.
Elle en avait assez des "pauses câlins" pendant l'heure du déjeuner.
Marre de la petite étreinte furtive avant de rentrer chez elle le soir.

Une nuit, ce n'est pas beaucoup mais c'est suffisant pour trouver que le jeu n'en vaut la chandelle.
Elle a donné rendez-vous à Gilles dans cette brasserie pour signifier son congé à son amant.
La vie devient trop compliquée à gérer.

Elle aperçoit soudain un homme qui arrive.
Ce n'est pas Gilles, c'est son mari.
Elle panique à peine, elle veut le garder.
Elle le trouve finalement très à son goût.
Comment a t-elle pu le tromper avec un freluquet comme Gilles ?

Elle espère que ce dernier lorsqu'il va arriver, va voir son mari.
C'est un ami du couple, même s'il est nettement plus proche d'elle, elle espère qu'il va comprendre et faire demi-tour.

- Mon chéri ! Quelle coïncidence ! Je pensais justement à toi, tu déjeunes avec moi"

Son mari sourit, il vient d'échapper au pire, il venait lui avouer sa liaison avec une de leurs amies.
L'accueil de sa femme lui prouve qu'elle ne sait rien.

L'amour triomphe de tout, ce n'est pas une morale mais une constatation.