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23/02/2008

Le disquaire de la rue J...

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Non, je ne vais pas vous raconter l'histoire de la sorcière du placard aux balais mais celle du vilain disquaire de la rue J...

La rue J... n'a pas toujours eu un nom à rallonge, n'a pas toujours été une rue à vestes autrichiennes, elle a même été une rue commerçante avec un marchand de journaux, un boucher et un disquaire, un vilain disquaire distraction d'une foule de petites filles pas si sages.

A la sortie de l'école, les pestes de 8 ans partaient en courant chez le disquaire, pas pour acheter des disques, nous n'en étions pas là, nous étions là pour le disquaire, je ne connais pas celle qui avait découvert le penchant du disquaire mais l'école entière était au courant, les enfants, pas les parents.

Donc, un jour entrainée par une copine, je suis allée voir la vitrine du disquaire et j'ai vu, le disquaire aimait montrer sa virilité aux petites filles de l'école d'à côté, pour tout écrire, j'ai vu le zizi du disquaire, je ne me souviens même pas s'il était en érection ce fameux zizi, mon premier, je n'avais ni frère, ni cousin.

Contrairement aux autres petites filles, je n'ai pas tenu ma langue, j'ai tout raconté à ma mère ! La rue J...se souvient encore de la colère de nos mères.

Le disquaire a déménagé, j'ai grandi et chaque fois que je passe devant le magasin, je raconte au Bibelot le secret du disquaire de la rue J....

21/02/2008

J'ai 6 ans !!!

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J'ai 6 ans et je vais à la grande école, y a pas de garçons dans ma classe, l'école n'est pas encore mixte et les garçons vont à l'école dans la rue d'à côté même à cette époque lointaine, les garçons ne sont jamais loin des filles.

Mon école n'est pas encore devenue une école maternelle, y a même des grandes qui vont passer le certificat d'études mais j'ai 6 ans, je rêve d'être une grande mais je joue à la marelle dans la cour de récréation, les garçons ne m'intéressent pas, je n'en connais pas, je n'ai encore qu'une petite soeur, un bébé et je n'ai pas de cousins.

J'ai 6 ans et je vais à l'école toute seule, à l'époque les mères n'ont pas peur, elles ne connaissent pas les pratiques du disquaire de la rue J...moi non plus, je suis trop petite pour être dans la confidence.

Ce jour là, il fait très beau, je pars à l'école avec une copine de mon âge, nos mères se connaissent, à l'époque, tout le monde connait tout le monde, ma grand mère habite dans le quartier et impossible de faire une bêtise tranquille sauf ce jour là.

J'ai 6 ans et avec ma copine voisine, on arrive devant l'école, c'est peut être le temps, c'est peut être autre chose mais nous continuons notre route et partons en vadrouille, direction le square des Batignolles mais c'est pas drôle, personne à la colline aux billes, nous ne sommes que deux enfants qui commencent à s'ennuyer alors nous décidons de retourner à l'école.

Nous arrivons la conscience tranquille à l'heure de la récréation et là les adultes nous attendent de pied ferme, nous sommes ramenées brutalement à la réalité et raccompagnées, pas très rassurées, chez nos parents.

C'était la première fois que je faisais l'école buissonnière pas la dernière mais c'était la première fois que je la faisais en toute innocence...

20/02/2008

Madame Arthur, je ne vous dis pas merci !!!

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Madame Arthur, qui a trop de travail pour venir sur les blogs, a eu la délicatesse avant de se retirer dans son bureau, de me laisser le soin d'avouer quelques travers.

- J'ai toujours raison, le Bibelot aussi, résultat le ton monte et le cri de la Callas mourant dans Tosca est une ballade pour endormir les enfants à côté de nos règlements de compte.

- Je "graffigne" ma taie d'oreiller, je l'aime douce et légèrement usée.

- Je lis des romans pour trentenaires attardées, le Diable s'habille en Prada est une oeuvre philosophique à côté de certaines de mes lectures.

- Je suis incapable de me décider lorsque j'ai envie de quelque chose, je peux regarder pendant des jours et des jours et lorsque l'homme a voulu m'offrir le sac à main indispensable à ma vie, je n'en ai pas voulu.

- Je ne porte jamais mes lunettes et pourtant je suis myope, résultat, le soir j'ai des yeux de lapin russe.

- Je suis gourmande comme une vieille chatte, je craque pour le pain perdu fait avec de la brioche alors que je dois manger light à cause de mon traitement pour l'asthme, les corticoïdes ne font pas de cadeau et je n'ai plus ma taille de jeune fille.

Si quatre blogueurs acceptent de prendre le relais, à eux de jouer mais je n'oblige personne...

19/02/2008

Le transporteur 3

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Je dois avouer que je ne savais même pas qu'il existait un Transporteur tout court. Hier, nous sortons du métro péniblement, ça grimpe, nous prenons la petite rue qui mène chez l'Ours, une seule boulangerie, un cours privé pour brutes intellectuelles, du genre :"Mes parents peuvent payer, le bac je peux le passer trois fois !" et aujourd'hui des camions partout, on tourne un film, enfin on tourne rien, il est trop tôt.

Vers 11 heures, nous partons promener la merveille au Square des Batignolles, arrivés devant l'Eglise, nous sommes dans les années 50, on tourne le même film, enfin pas encore il est trop tôt, c'est étrange cette sensation, des vieilles voitures, une boutique repeinte en rose, une robe de mariée démodée, un peu jaunie, et devant le square, un kiosque à journaux tout petit, ils sont tous datés de 1953, je vois même un vieux "Elle".

Retour chez les enfants avec une Merveille endormie, nous montons l'enfant endormi avec sa poussette, nous glissons le tout dans sa chambre, nous fermons le chauffage et ouvrons la fenêtre, elle a dormi presque trois heures et a sauté son repas.

Lorsque nous repartons, il fait sombre, la petite rue si calme est toute encombrée, y a même des embouteillages, le tournage vient de commencer, dire que la pancarte disait : "Nous ne dérangerons pas les riverains"

J'aurais du travailler dans le cinéma, ils commencent à travailler lorsque le citoyen lambda rentre chez lui..

18/02/2008

Tout à fait foutraque

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Le réveil a sonné, je n'ai pas pleuré, j'ai volé quelques instants au temps en restant au chaud avec mon coussin vivant, le coussin a miaulé lorsque je me suis levée, s'est installé à ma place avec volupté et depuis, dort..

Ma tornade anglaise est repartie, elle n'avait rien d'une tornade ce week-end, elle a laissé un devoir de vacances et son virus en partant.

Je dois lire impérativement "In corpore sano", envoyer un mail vibrant de satisfaction à l'auteur, Danila, une Italienne charmante qui nous a fait rire avec l'enterrement d'un maire communiste dans un petit village à côté de Bologne, Internationnale et drapeaux rouges, église et cantiques, on aurait dit "Le Petit monde de Don Camillo".

Comme je vais partir garder la Merveille, j'espère commencer mon devoir de vacances pendant la sieste de La Chose, même si je ne suis pas trop portée sur les polars historiques je vais quand même acheter ma bible, on ne sait jamais, je suis une piètre lectrice en ce moment.

Notre Italienne volubile a fait une crise de panique chez Lafayette Gourmet, l'homme, dévoué est sorti avec elle, ma tornade fatiguée a payé les sauces choisies par Danila, nous avons fantasmé devant le sel rose de l'Himalaya, le sel rose vif d'ailleurs et respiré les épices du monde entier.

Nous n'avions envie de rien, juste de rêver à des voyages improbables.