18/12/2007
En vrac
Aller nettoyer l'appartement des enfants, ils n'ont vraiment pas le temps, ils quittent leur nouvel appartement trop tôt et le soir la Merveille ne les laisse pas souffler !
Apercevoir la Merveille, qui me fait la tête, refuse de me regarder, elle me reconnaît, je suis la méchante qui lui a changé sa vie !
Ce matin, me lever tôt, enfin presque, voir partir l'homme qui revoit un autre avocat, le précédent a sans doute trouvé que l'homme ne lui rapporterait pas assez, il vient de se faire conseiller une misérable avocate qui consulte Avenue Foch, je doute que cette dernière s'intéresse au harcèlement moral et aux mauvaises conditions de travail.
M'apercevoir qu'aller garder la Merveille va me prendre plus de temps de transports, ça ne change rien pour l'autre grand'mère qui habite entre l'ancien et le nouvel appartement.
L'homme rencontre en fin d'après midi la propriétaire des enfants, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle n'entretient pas son patrimoine, une gouttière, non réparée, a bien endommagé un mur de son appartement. L'homme va la voir par correction, le problème de gouttière avait été signalé en son temps.
S'apercevoir que beaux quartiers ou quartiers populaires ne change pas grand chose à la rapacité des bailleurs.
Trouver que le temps passe trop vite, que les cheveux de la Merveille se décident à pousser, que cette dernière refuse d'aller dans son parc, c'est beaucoup plus drôle de chercher une bêtise à faire en cavalant à quatre pattes !
12:30 | Lien permanent | Commentaires (12)
17/12/2007
Halte à la publicité !!!
Je regarde peu la télé mais vous n'êtes pas sans savoir que l'homme est un drogué de l'information (désinformation devrais-je dire) aucun présentateur ne parle de la grève qui continue dans les universités, aucun présentateur n'ose dire que le Président est la risée des autres pays, nous avons élu un représentant de commerce et il se fait rouler dans la farine.
Pendant que les températures chutent, que les SDF se font brutaliser par les forces de l'ordre, la télé nous pousse à consommer, c'est Noël, à vous les merdes du supermarché, le chocolat qui n'a de chocolat que le nom : "Vous nous avez gâtés, Monsieur l'ambassadeur !", les champignons radioactifs importés de Russie et je n'ose pas parler du caviar qui ferait exploser un compteur Geiger.
Il faut consommer, c'est un devoir civique, acheter des robots qui finiront abandonnés dans 8 jours, des poupées Barbie fabriquées en Chine et les petites voitures au plomb.
Ma boite de ricoré a augmenté de 32%, je n'ose parler du reste.
Et si le vrai luxe, c'était d'aller chercher ses légumes bio sur le marché, de manger peu de chocolat mais du bon, voire du très bon.
Noël a un goût de frelaté, je sais je vais en faire bondir plus d'une mais c'est un sentiment qui s'accentue d'année en année...
11:30 | Lien permanent | Commentaires (20)
15/12/2007
Je ferais pas ça tous les jours...
Bon, elle n'est pas orientée vers la Mecque...
J'avais comme consigne "gérer la Merveille" ! J'ai géré la Merveille, j'ai même réussi à l'endormir dans un appartement vide, dans une pièce qui sera sa chambre, un jour...
Le Bibelot a quitté le nouvel appartement après avoir installé la cuisine, assuré les branchements, les mères ont ajouté une lampe, sorti un plateau et trouvé les biberons de la Merveille.
Le Bibelot a branché la machine à laver, il sait, par expérience, qu'une machine à laver prête à l'emploi est indispensable avec un bébé.
Nous les avons laissés papotant devant la cheminée, qui fonctionnera un jour, peut être...Des amis étaient venus les rejoindre.
Je ne sais pas encore s'ils ont réussi à trouver leur lit, en tout cas, j'ai laissé un matelas accessible.
Ce matin, j'ai mal partout, c'est plus de notre âge ces trucs là !!!
11:10 | Lien permanent | Commentaires (18)
13/12/2007
Public chéri, mon amour
Ce blog part à vau l'eau, je n'ai plus le temps de l'alimenter correctement. Hier, j'étais de garde auprès de la Merveille, une Merveille charmante sauf au moment des biberons, a star is born, la pédiatre a trouvé la Merveille capricieuse, pas besoin de faires de très longues études pour le voir !
Un Bibelot à temps complet, qui n'a aucune difficulté pour manger mais qui réclame pas mal de surveillance aussi et mon approbation tacite alors qu'il n'en fait toujours qu'à sa tête.
Une pile de repassage qui grandit, petit tas va devenir géant..
Quelques livres que j'essaie de finir.
Un déménagement demain, une Merveille "à gérer", un camion à surveiller, des "enfants" à rassurer, finalement c'est leur premier déménagement depuis qu'ils ont quitté le nid. Le déménagement de l'Ours avait été assuré par sa mère pendant que son père travaillait à 5 000 kilomètres.
Une vie avec des hauts et des bas, dès Janvier, nous recommencerons les attentes à l'hôpital, des fêtes qui me paraissent irréelles, une tornade anglaise qui arrive le 30 décembre.
Et pourtant, je suis attachée à ce blog, il a vu naitre la Merveille, je vous ai parfois rencontré, Lulu me manque mais je comprends sa défection, si j'arrive à être débordée avec une seule petite fille et un seul mari, Lulu avec ses 6 poussins a autre chose à faire...
10:15 | Lien permanent | Commentaires (24)
11/12/2007
Femmes désespérées en banlieue résidentielle
J'aurais dû me méfier lorsque j'ai vu sur la couverture "Coup de coeur des libraires", je suis bien placée pour savoir qu'au mois de décembre les libraires n'ont pas le temps de lire, ils ouvrent des cartons, font des paquets cadeaux et n'arrivent pas à réassortir les "beaux livres", vous savez les livres qui ne servent à rien, ceux qui traînent sur les tables basses et qui un jour vont prendre la poussière sur une étagère.
Pourtant, la quatrième de couverture avait l'air bien tentant : "Arlington Park dynamite les clichés sur la famille, le couple, la maternité, avec une lucidité dévastatrice. C'est un champ de bataille que Rachel Cusk nous montre, un monde "barbare" jusqu'à la moelle".
Je ne sais pas si la traduction rend justice à l'écrivain, mais je trouve que c'est plus barbant que barbare. Les femmes s'ennuient dans les banlieues chics en Angleterre ou ailleurs, je trouve le concept éculé. Les femmes, les hommes aussi, peuvent s'ennuyer tout autant dans les grandes villes.
Je ne peux pas résister à l'extrait, j'ouvre au hasard : C'était un endroit mystérieux, Arlington Park : c'était une banlieue, une sorte d'énorme village, en réalité et pourtant, même ici, la force de la vie se manifestait puissamment, distribuant ses dures réalités, ses dimensions irrépressibles, universelles..."
Je trouve que j'ai bien du mérite à lire ça.
Au moins devant "Desperate Housewives", je peux repasser...
09:55 | Lien permanent | Commentaires (18)