09/12/2007
Les caprices de J....e
la Merveille, qui a déja 9 mois, est déjà une peste confirmée. Hier lorsque son grand père lui tendait les bras, elle détournait la tête avec ostentation, il n'avait rien d'intéressant dans les mains, son regard disait qu'il n'avait pas l'intention de céder à tous ses caprices !
Brusquement, tout a changé, nous fêtions un chouette évènement, petite flûte de champagne à la main - il fallait défendre ses flûtes - et surtout petits fours. La Merveille a déja savouré mon doigt couvert de chocolat et elle aime ça, je peux la comprendre, la nourriture des bébés (les petits pots bio) est immonde !
Le Bibelot a partagé son petit four au chocolat avec la Chose, il fallait la voir, son grand père était l'Homme, ses plus beaux sourires étaient pour lui. La séduction en marche cette petite...
Le Bibelot, qui a le nez fin depuis qu'il a arrêté de fumer, a trouvé que sa petite fille ne sentait pas la rose et a passé l'objet à une femme, pas moi, et la Chose a commencé son cirque, je pleure avec des vraies larmes, qui s'arrêtent par magie lorsque j'ai pris la couche en main.
La Merveille avait le derrière propre, le sourire aux lèvres et faim, j'ai voulu lui donner son biberon, d'habitude avec moi, elle prend 80 g pleure à gros sanglots et je décide alors qu'elle ne veut pas de lait et lui donne autre chose, hier elle a commencé son cirque à la première gorgée, sa mère a pris le relais, ce petit ange a bu son biberon cul sec.
J'attends avec impatience le moment où elle voudra se rouler par terre dans un magasin, je me rappelle son père, il n'a tenté l'expèrience qu'une fois.
11:45 | Lien permanent | Commentaires (26)
07/12/2007
Désir et manque
Lacan a dit : "L'homme n'est que désir et manque".
Hier soir, je cherchais le sommeil sans le trouver, j'ai fini mon polar, fin laborieuse d'un écrivain qui sait qu'il doit savoir arrêter un livre.
L'homme dormait, il ronflait devrais-je écrire !
Portières qui claquent, pas discrètement, je me dis, je me parle lorsque je n'ai pas d'interlocuteur :
"Ca sent les flics"; Bingo, j'avais gagné, à mon grand regret, ils étaient juste sous mes fenêtres, je savais que dormir n'allait pas être facile.
J'ai enfilé un tee shirt et j'ai écouté, le jeune homme roulait dans notre toute petite roue, sur un scooter qui n'était pas à lui, il n'avait pas ses papiers, et je vous passe le reste, c'était long, bruyant mais courtois.
La maréchaussée est repartie et les jeunes ont continué, l'homme dormait toujours et je n'avais toujours pas sommeil.
J'ai essayé de m'endormir comme avant, en écrivant le premier chapitre d'un roman, roman que j'ai oublié dès le matin, ça n'a pas marché, rien ne voulait fonctionner, je n'avais pas sommeil.
Alors, j'ai pensé à l'appartement de l'Ours, au silence qui règne dans cet immeuble et comme je ne suis pas à une contradiction près, j'ai pensé que le calme avait un certain charme...
11:56 | Lien permanent | Commentaires (25)
05/12/2007
Le monde du silence
Mon quartier est animé, trop certains soirs, mais le quartier de l'Ours est sinistre.
La Merveille vient de s'endormir, c'est son heure, je suis seule avec elle et l'immeuble est vide.
Pas un son, on n'entend au loin que le bruit du PC (qui ramait en cadence).
Les téléphones sont éteints, la lumière est tamisée et, comme un bonheur parfait n'existe pas, l'animation de ma rue me manquerait presque.
Le plus surprenant c'est que l'immeuble de l'Ours est plus impressionnant que le mien, qu'il possède trois escaliers et je ne vois aucune lumière, ni sur cour, ni sur le jardin. Même la loge de la gardienne est vide.
Chaque jour, je me plains de l'animation de mon quartier populaire et là dans ce coin bourgeois de Paris, mon quartier de naissance, celui du Monoprix de mon enfance, j'attends la relève pour retrouver le bruit.
Je suis parfaitement capable demain de râler comme une perdue si, comme l'autre soir, un "sirop cognac" crie à la terre entière qu'il a "une grosse b..." et que toujours charmante, je lui réponds qu'il a surtout "une grande g.."
18:00 | Lien permanent | Commentaires (24)
03/12/2007
Le fabuleux destin de la veste ES..DA
J'avais une veste, d'un créateur italien connu, une veste devenue un boléro, un suicide de veste !
Cette veste était en pure laine, je lave, en machine tous les pulls même les cachemires, les pulls H&M , Monoprix et autres marques et je n'ai jamais eu aucun problème.
Samedi, avant l'arrivée des enfants, je fais tourner ma machine à froid, avec cette fameuse veste, la veste pas Prada mais Es..dA, la veste en laine vierge et à prix d'or.
Je me retrouve avec le pull d'Anénome dans le Père Noël est une ordure...
Ma collection de boutons va doubler et je vais cirer mon parquet avec un chiffon de luxe.
Je me souviens d'une jupe qui portait comme interdiction "Ne pas laver" "Ne pas faire nettoyer".
Vous croyez que j'expédie la chose chez le fournisseur ?
09:35 | Lien permanent | Commentaires (32)
01/12/2007
La jeune fille à la perle
Hier, dans la salle d'attente de notre généraliste, nous avons vu arriver une jeune femme accompagnée de sa petite fille. La petite avait 4 ans et une perle orange dans le nez. Les enfants sont redoutables pendant la récréation...
La mère était inquiète, la petite fille terrorisée et les patients amusés. Dans cette salle d'attente conviviale, on se parle tous, l'homme a raconté que ses soeurs lui avaient enfilé des perles dans les oreilles, bon d'accord, il a fini à l'hôpital, la quantité sans doute ?
JJF a eu droit aussi à sa perle dans le nez, c'est sa mère qui a récupéré l'objet du délit avec une pince à épiler.
C'est le côté rassurant de la vie, les Présidents passent, les prix augmentent, les conditions de vie se dégradent mais les enfants font toujours les mêmes bêtises.
11:24 | Lien permanent | Commentaires (23)