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20/11/2007

La vie devant soi

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La Merveille a deux dents, enfin ! disent ses parents, déjà ! disent les grands parents. Que le temps passe vite, hier encore, nous attendions sa naissance et aujoud'hui, elle régente notre vie.

L'homme continue son audit de l'hôpital de l'Est parisien, nous allons tout à l'heure à la rencontre d'un nouveau spécialiste : "Pour préserver l'avenir..." qu'il dit son éreinteur.

Nous ferons notre périple à pied, doucement, en respirant les gaz d'échappement des voitures à touche-touche.

Nous traverserons le Père Lachaise au retour, sans oublier l'appareil photo, on trouvera peut être encore des couleurs d'automne.

En attendant le Bibelot, je finirai mon "Mensonges sur le divan" querelle de clocher chez les psy, c'est comme du David Lodge sans université.

Une vie ni grise, ni rose, en demi-teinte comme le temps aujourd'hui...

18/11/2007

Sommes nous devenus des individualistes forcenés ?

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En Mai 1968, j'étais jeune, j'ai vécu ce mois comme un mois de fête, il faisait beau sur Paris, les poches des ouvriers étaient pleines de boulons, les CRS étaient de SS nous courrions plus vite qu'eux, je n'étais pas asthmatique à l'époque.

Pourtant nos parents n'étaient pas à la fête, pas d'essence, pas de transport, des coupures d'électricité et pas de salaire et des enfants à nourrir.

Alors, la solidarité s'est installée, les plus riches ont aidé les plus pauvres, des couvertures ont été jetés par les fenêtres pour couvrir les piquets de grève, des repas ont été distribués sur les places des mairies, dans les immeubles, les voisines se sont organisées et la chienlit à gagné.

Pourtant, je me souviens de la réflexion du Patron des Patrons après les accords de Grenelle : "Vous avez gagné mais ne triomphez pas, on vous reprendra tout".

Voila, c'est fait, vous avez perdu vos treizième mois, vos augmentations de salaires, vous êtes harcelés au travail, vous êtes victimes de discrimination, on vous fait du chantage au licenciement, vous abandonnez tout, vous êtes virés quand même.

Vous serez les prochains, ne venez pas vous plaindre, une grève de trois jours et vous voila prêts à bouffer le rare conducteur de métro qui bosse.
De Gaulle nous a traité de veaux, je dois admettre à mon grand regret que c'était un précurseur.
Quand vous serez, comme à Philadelphie, dehors parce que vos maisons seront revenues aux mains des banques, que vous n'aurez plus ni l'argent ni le logement, et c'est ce qui nous attend, pensez-y.
Alors ne venez pas vous plaindre.
On ne récolte jamais que ce qu'on a semé...

17/11/2007

Tous solidaires ?

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Depuis que certains ont élu Nicolas 1er, la France se fâche : Franchise médicale (elles ne vont toucher que les plus démunis), retraites réduites comme peau de chagrin (je sais de quoi je parle) et mouvements de grève dans ce qui reste de la fonction publique !

Chaque jour, nos radios et télévisions, à la botte du nouveau Président, nous racontent le mécontentement des usagers et parlent assez peu du mécontentement de ceux qui ont accepté de faire le sacrifice des jours fériés, des Noëls en famille, des anniversaires ratés et des week-ends d'astreinte pour obtenir une retraite à taux plein à 55 ans.

Dans le privé à 55 ans la question de la retraite à taux plein ne se pose plus, à 55 ans vous êtes au chômage depuis des années et dans le meilleur des cas, vous êtes en train de manger vos économies.

Je ne dis pas que ce n'est pas gênant cette grève mais une grève qui ne dérange personne ne remplit pas sa fonction, en défendant leur retraite, les grévistes essaient aussi de sauver la nôtre.

Hier l'homme et moi avions des démarches à faire dans Paris, deux personnes avec des troubles respiratoires lâchées dans les rues de Paris embouteillés, et pas que par les travailleurs obligés de prendre leur voiture, ça aide pas à respirer profondèment, l'homme a essayé de faire du stop, c'est un dangereux gauchiste mais il ressemble plus à un éternel étudiant qu'à un coupeur de bourse et les automobilistes, souvent seuls dans leur voiture, n'ont pas daigné s'arrêter.
On entend beaucoup parler de solidarité, c'est un mot souvent utilisé mais une vertu peu pratiquée.

Alors malgré les inconvénients, OUI ! , je soutiens LES GREVISTES !!!

15/11/2007

Notre Président tient ses promesses !!!

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Notre Président chéri, que Dieu bénisse etc etc, loge enfin les mal logés et vient même en aide aux mauvais payeurs.

Notre derviche tourneur national, Bernard Tapie pour ne pas le citer, vous savez, celui qui retourne sa veste plus vite que son ombre, a un fils logé à Neuilly par la ville, vous voyez bien qu'il y a des logements sociaux là bas !

Bon, le loyer est un peu élevé pour une HLM, 4 000€ par mois. C'est sans doute la raison pour laquelle ce charmant garçon n'a jamais payé son loyer, soit 88 853€ d'impayés.
La Caisse des Dépôts avait fini par se fâcher et avait l'intention de se séparer de ce locataire indélicat.

Bernard, n'écoutant que son grand coeur, est allé voir notre Président et l'affaire fût rondement menée, notre Tapie Junior peut continuer à occuper son modeste appartement.

Qui qu'est content ? Les malheureux qui campent devant la rue de la Banque !

Selon que vous serez puissant ou misérable, vous connaissez la suite...

14/11/2007

Une nounou d'enfer...

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La Tornade anglaise était toujours à Paris et l'Ours a téléphoné : "Moman, tu peux pas garder la Merveille ? ", Garder la Merveille ??? Un peu que je veux !
J'abandonne l'amie, le mari et hop Paris à traverser, un métro pas en grève mais facétieux, arrêté longuement à chaque station.

J'arrive, la Chose dormait, dans son parc, le derrière en l'air. Lorsque cette Merveille dort, je songe à une famille nombreuse, enfin une famille pas trop nombreuse, une autre petite fille ou un petit garçon.

La Merveille se réveille, elle tend les bras, un petit câlin - rapide le câlin, faut pas exagèrer non plus - et l'Ours part. Je dois donner son biberon à la Miss et son petit pot de courgettes, 30 grammes de biberon plus tard, il apparaît que la Chose refuse le lait. On attaque les choses sérieuses, la purée de courgettes à la cuillère, la Merveille en a partout, sur le pyjama, les yeux, le nez, j'en ai sur la jupe et même sur les collants.
On voit bien là que la Nounou d'enfer a besoin d'un cours de perfectionnement...

J'installe la Grenouille sur la table à langer, elle a décidé de vivre sa vie, elle crapahute, cherche à se sauver, je nettoie, je lui enfile une jolie robe, j'ai laissé la Merveille les fesses à l'air; J'ai gagné, je sais maintenant pourquoi on appelle les petites filles "des pisseuses", elle en a partout.
Moi aussi...

La Merveille, habillée, heureuse de vivre, part avec sa grand'mère au Parc, il fait un froid de loup, la Chose refuse les moufles, je rentre congelée, elle est chaude comme une caille, elle a dit "Coucou".
Depuis, elle n'a toujous pas voulu le redire.

Je rentre sur les rotules et comme quand c'est bon, ça ne peut pas faire de mal, j'y suis retournée hier..