16/05/2007
Exercice de style
Comme hier, je ne me suis pas livrée à des activités palpitantes, je me suis contentée de suivre Madame de chez Bouchara, elle voulait choisir du tissu pour recouvrir des chaises, j'ai dû user de la menace pour l'obliger à choisir, à ne pas regarder chaque morceau de tissu, à la loupe, donc, je vous livre un texte qui comporte une particularité.
Je ne suis plus sur 20six, les bonbons ont disparu de cette plateforme, vous ne gagnerez rien si vous trouvez le fil conducteur de ce texte sans queue, ni tête.
Me voila donc partie, à l'heure bleue, ma carte bleue prête à flamber, je ne voulais pas devenir spéléologue, ni enlever du carrelage, je partais à un mariage juif en poussant un landau anglais, point de Merveille dans ce landau anglais, juste une oeuvre d'art "Un rocher de Pyrome".
Pas moyen de me souvenir pourquoi j'étais allée jusqu'à Niort pour me faire faire un massage pour être en forme à ce mariage et digérer le tcholent.
La peste soit les antisémites, j'étais à peine arrivée que j'entends chanter "Maréchal, nous voila".
Je n'ai pas utilisé tous les mots à ma disposition certains sont un peu gras et manquent de délicatesse.
09:15 | Lien permanent | Commentaires (25)
14/05/2007
Un lundi comme les autres
Ce matin, je voulais mettre une photo de la merveille, la Merveille sortant du bain, Vénus sortant de l'onde, je me suis battue avec le scanner, le scanner a gagné, la promesse faite aux enfants sera respectée, je ne sais plus me servir de ce scanner.
Je voulais raconter mon WE mais le bonheur ne se raconte pas, il se savoure.
Je voulais parler de littérature mais je ne lis presque plus, les Petites Filles sont posées à côté de mon lit, les livres que m'apporte Milky se trouvent une place et ne bougent plus.
Je ne lis plus dans le métro, je regarde les passagers, je ne lis plus dans le bus, je regarde ma ville.
Je ne sais plus écrire les choses, je ne sais plus raconter ce sentiment de plénitude, nous étions sur la terrasse fleurie d'un ami, entre deux bourrasques, je buvais une chose immonde, un truc comme une Ricoré mais avec lait incorporé (je déteste le lait).
Je ne sais plus raconter notre fou rire lorsque j'ai aperçu le caddy dans l'entrée, qu'un ami de toujours a expliqué que c'était Dieu qui lui avait envoyé, un jour où il devait aider son fils à faire des travaux et que son dos le faisait souffrir.
Dieu est dans les détails, finalement grâce à JJ, j'ai compris l'utilité de cette exposition sauf qu'un caddy avec des roues c'est plus pratique pour monter des pots de peinture au troisième étage.
10:10 | Lien permanent | Commentaires (28)
12/05/2007
De l'art ou du cochon ?
Hier après midi, j'étais avec l'homme, je suis passée devant le cloitre des Billettes, nouvelle exposition, nous entrons.
C'est de l'art ? On nous prend pour des c..? Nous ne comprenons rien à l'Art Contemporain ?
Je ne sais pas mais je reste dubitative devant l'oeuvre "très fragile" une tente faite avec des morceaux de journaux, devant un Caddy sans roue , un bureau d'écolier.
J'apprends que l'Artiste est un Sud Africain, qu'il a pondu une thèse "The Mirror and the square" Elle parlait de l'avant garde et comment l'art abstrait s'est vu associé à la liberté et à l'occident et le réalisme à Staline et les Nazis. En fait, c'est toujours plus ou moins le cas, spécialement en Angleterre où on trouve le Groupe Stuckist combattre le prix de Turner.
Je vous fais grâce du reste, il doit me manquer quelque chose, je n'arrive pas à trouver de l'art dans un caddy sans roue, dans le meilleur des cas, je pense à Zézette épouse X dans le Père Noël est une ordure.
Heureusement, le reste de la promenade a été agréable, j'ai trainé l'homme à Lafayette Gourmet, il était comme un enfant dans un magasin de jouets...
10:00 | Lien permanent | Commentaires (27)
10/05/2007
Fallait pas miser sur le mauvais chameau !
Pendant que notre nouveau Président fait bronzette sur un yacht, deux plutôt, lui et sa femme font bateau séparé, que la crème des stars revient sur le sol français, je parle de Johnny, celui qui en toute candeur a révélé un jour : "Je vais me faire changer le sang dans la même clinique que Zidane" notre ancien Président s'apprête à déménager, 180m2 Quai Voltaire, rien que pour lui et Bernadette, un appartement même pas loué, prêté par un ami, je m'incline, la démocratie a encore frappé ! Elle devient sourde notre démocratie ?
On a longtemps accusé la gauche de préfèrer le caviar aux harengs, je constate que notre droite préfère le homard aux moules, on ne peut leur donner tort quoique j'aime bien les harengs aussi.
J'espère que notre droite va se prendre un revers aux législatives mais je reste dubitative.
Pendant ce temps la Merveille discute avec son ours, votre servante a un baisse de moral mais elle lutte pour retrouver le sourire, l'homme continue à aller travailler à regret, Madame de s'installe, Milky vient me piquer mon PC.
Fallait pas voter pour lui, vous allez le regretter moi aussi mais je me dois de rappeler aux e...qui brûlent des voitures, qui cassent des vitrines même dans ma rue que lorsqu'on glisse un bulletin dans l'urne, c'est comme au loto, on ne gagne pas souvent.
Je me demande si Ségolène serait allée se reposer à Mougins ?
09:00 | Lien permanent | Commentaires (27)
07/05/2007
Les carottes sont cuites
Hier soir, j'étais dans le petit bureau de vote de ma rue, prête à dépouiller, les jeux étaient faits, je savais déja que la Merveille aurait 5 ans et deux mois à la fin du mandat de Nicolas Sarkozy, celui que Plantu a qualifié de traitre ce matin.
Le traitre a gagné ! Vive le traitre !
Dans mon bureau de vote Sègolène est arrivée en tête, Milky était venue avec nous compter des bulletins par dizaines, nous avions hérité d'un moulin à paroles, d'un garçon un peu lent, il comptait péniblement et nous nous sommes tous retenus de dire à notre co-équipière de la fermer !
L'homme est parti travailler ce matin, pas de pont pour lui, c'est pas une élection qui va changer notre vie, la Merveille a peut être laissé ses parents dormir et rien n'empêche Balagan de squatter mon oreiller.
A l'heure du déjeûner, nous étions partis déjeuner avec Madame de au restaurant chinois à côté de la place Gambetta - c'est un excellent restaurant - il figure dans les guides et je ne suis pas certaine de remettre les pieds chez eux, nous avons réclamé une carafe d'eau, devant nos yeux effarés, le serveur a vidé le reste d'une carafe dans une autre carafe et a déposé le tout sur notre table, mauvais point. J'ai bu un café, le chocolat venait directement d'une chaine d'aéroports parisiens, ça s'appelle de la récupération, mauvais point, nous étions les derniers, le personnel a commencé à déjeûner, un petit chien est sorti de sa cachette et la propriétaire nous a expliqué que son chien était fragile, pas question pour cette bestiole minuscule de manger "trop gras", le trop gras c'est pour les clients !
J'ai mis des roses partout, l'homme a nettoyé mon PC qui donne des signes de faiblesse.
Nicolas a gagné, on peut passer à autre chose.
Malgré tout, j'aurais bien aimé avoir une Présidente, ça nous aurait épargné de voir et de subir l'élocution pâteuse de Johnny...
09:50 | Lien permanent | Commentaires (45)