26/12/2022
Devoir de Lakevio du Goût N° 147
Devoir de Lakevio du Goût No147
Mais non !
Je ne vous demande pas un devoir sur « Vacances romaines » !
Néanmoins, si vous aviez quelque chose à dire sur cette toile de Joseph Lorusso, ça me plairait de le savoir lundi.
Le mieux de votre récit serait évidemment qu’il finît par « Couple, adieu, je vais voir l’ombre que tu devins. »
Bon sang ! Moi si bégueule d'habitude, si « quant à soi », je n'aurais jamais osé penser, encore moins faire ça.
Sur le coup j’ai pensé « Mais non voyons, tu ne vas pas faire ça ! »
De temps à autre, quand je sortais la tête des problèmes incessants du travail, tiraillée entre des dirigeants qui voulaient toujours plus de résultats et un personnel qui voulait toujours moins de stress, je me disais « mais quelle idée d’accepter ce poste de « cadre supérieure » quelle idiote ! »
Parfois même je me rêvais moins coincée que m’avait faite mon éducation.
Puis, ce matin, j’ai croisé ce jeune homme déverrouillant son scooter en sortant de la maison.
C’était la première fois que je le remarquais.
Il m’a entendue claquer la porte, s’est retourné et m’a jeté un coup d’œil appréciateur.
J’ai failli rougir et j’ai osé « Salut vous ! »
Il m’a répondu « Salut ! Je vous emmène quelque part ? »
J’ai demandé « Où ça ? »
Il m’a juste dit « On se la joue Audrey Hepburn et Gregory Peck ? »
Je l’ai trouvé bien audacieux mais ça m’a plu.
J’ai répondu « Vous m’attendez cinq minutes, je vais chercher mon baluchon. »
Je me suis assise derrière lui et nous sommes partis, un peu au hasard.
Il m’a menée à un hôtel où on semble le connaître et on nous a accueillis avec le sourire.
Mon dieu cette journée et ces deux nuits ! Pfiouu… J’en ai encore chaud aux joues.
Évidemment, j’aurais dû penser que rien n’est vraiment donné.
Je lui ai dit au revoir en disant imprudemment « tu ne sais pas tout ce que je te dois pour ces moments… »
Il m’a répondu « Mais si ma chérie, cinq cents €uros… »
Mais bon, ça les valait et en plus je ne me retrouverai pas avec des chaussettes et un T-shirt dans le panier à linge…
11:32 | Lien permanent | Commentaires (13)
22/12/2022
Ben voilà...
Je suis surprise !
Je viens de faire un tour sur le blog du Goût et que vois-je ?
Il suscite beaucoup plus de réactions en disant qu'il n'écrit pas parce que nous sommes malades que quand il écrit une note.
Je n'ai pas eu jusqu'aujourd'hui un moment de libre pour vous dire la même chose.
Je vous écris donc pour vous dire que je n'écris pas...
En fait, nous allons emmener les petites à l'arrêt du bus qui les ramènera à côté de chez elles.
Nous allons, surtout le Goût qui a un souffle maigre et inefficace, devoir ensuite remonter nos quatre étages à pied.
L'ascenseur nous fait défaut depuis le début décembre et rien qu'aller chercher le pain est une épreuve.
Autant on est heureux de mettre le nez dehors, même si le temps est maussade, autant on hésite à l'idée de remonter nos étages.
Notre choix étant nous chamailler pour cause de promiscuité exagérée ou ahaner en remontant, nous avons choisi.
Nous ahanons...
22:04 | Lien permanent | Commentaires (13)
14/12/2022
Quelques flocons de neige...
Il fait presque chaud à la maison.
Enfin, pour le Goût, en dessous de 20°C, j’ai droit à « j’ai froid ».
Il y a des jours comme ça où je me demande ce qu’il dirait s’il était dans la situation de cette femme vue hier soir aux infos, une femme avec un nourrisson dans les bras et « à la rue ».
Accompagnée des regrets habituels de ceux qui tentent de leur procurer un abri.
« Nous n’avons que deux places alors qu’ils sont des centaines à nous appeler. »
Les autorités expliquant doctement « les centres d’accueil sont ouverts de huit heures du matin à vingt heures. »
Ce qui implique que si tu es sans abri, tu dors dehors…
C’est ce qu’on appelle « le plan grand froid ».
Ce matin, nous avons eu une visite !
Le peintre qu’on n’attendait plus depuis le printemps est arrivé.
Inutile de dire qu’à huit heures et quart du matin, le Goût et moi étions dans une tenue que je dirai « light ».
Je ne me suis pas cachée, non, j’ai juste délégué l’ouverture de la porte à « l’homme de la maison ».
Il faut parfois mettre son féminisme en sourdine.
Surtout quand ça sert mes intérêts.
Intérêts qui ce matin étaient d’éviter de me montrer dans une tenue peu élégante…
Enfin… Depuis hier nous avons un mécanisme de baignoire qui fonctionne et depuis deux heures un tuyau d’évacuation en plastique moche qui ne jure plus avec le mur blanc.
Si la journée s’annonce fraîche, elle s’annonce bien.
Évidemment, chaque fois qu’il va regarder par la fenêtre, mon Goût va frissonner et me dire « ma Mine, j’ai froid ».
Mais comme je suis gentille je ne vais pas lui dire « te plains pas, tu pourrais habiter à Kiev ! »
10:28 | Lien permanent | Commentaires (12)
12/12/2022
Devoir de Lakevio du Goût N°146
La multiplicité des interprétations possibles de cette toile de Léon Augustin Lhermitte m’a amusé.
Elle devrait vous inspirer autant qu’elle m’a inspiré en la voyant.
Même mieux encore j’espère.
À lundi.
Tu imagines si ton père vous avait trouvés ?
Ton petit ami dort et tu attends son réveil pour le nourrir et éventuellement recommencer...
Non je ne pense pas à la moisson mais aux exercices qui vous ont conduit à vous reposer.
Vous allez devoir mettre les bouchées doubles !
Non, pas ça, je ne veux pas voir ton sourire, il va falloir redoubler d'efforts pour rattraper votre retard !
Je me réserve le droit de tout raconter à ton père si je repasse dans le coin et que je ne vous trouve pas à travailler double.
Tu sais ce qui te reste à faire ma fille...
10:48 | Lien permanent | Commentaires (6)
09/12/2022
Non, je ne vais pas déménager! (Pas encore...)
Non, je ne vais pas déménager, même si j'ai toujours envie de changer de quartier.
Cet appartement est chouette.
J'ai de la place.
Le Goût peut "bidouiller" l'ampli de ses rêves avec un de ses amis.
Les voisins sont sympa.
Les filles viennent seules maintenant et c'est très agréable.
Bon, comme vous le savez, rien n'est jamais parfait et ce quartier est toujours aussi "ch..." que lorsque j'étais ado...
On ne peut aller à pied qu'au Parc Monceau et aux Ternes !
Vous imaginez le sérieux de la plainte, moi qui n'ai ni le vendeur ni le consommateur de crack sous mes fenêtres ou dans les rues alentour.
On a la "chance" d'habiter un quartier "juif".
Ne sursautez pas ! C'est juste que pendant shabbat, c'est très calme.
Bon presque tous les restaurants du coin sont "casher" et j'ai déja beaucoup pratiqué...
Merveille aime bien, elle dit qu'elle passe du Maroc à la Terre Promise.
Elle aime bien la Terre promise...
10:07 | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : paris 17ème, parc monceau, ternes