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30/07/2021

Souvenirs d'enfance.

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Le Goût raconte souvent ses souvenirs d'enfance.
Il est né à Paris, certes.
Mais d'un père pied-noir et d'une mère berrichonne.
Ses parents n'avaient pas de famille à Paris et donc personne pour les aider à atteindre des fins du mois parfois terriblement lointaines.

Au contraire de lui, mes parents étaient entourés par la famille.
C'était le moins qu'elle pouvait faire puisqu'on les avait mariés pour se débarrasser d'eux...

Ma mère n'avait pas vingt ans quand je suis née.
Elle aimait danser, la guerre n'était encore pas loin.
Mon père n'était pas un joyeux luron et son passage dans un camp en Pologne avait laissé des traces.

Ma mère partait donc danser en me laissant à mon arrière-grand'mère et, lorsqu'elle était fauchée, ma grand'mère paternelle était toujours là pour dépanner.
Les prêts se révélaient très souvent, je dirais même toujours, des dons...

Ma mère ne me gardait pas.
Mes grand'mères travaillaient car déjà à l'époque ces femmes fortes s'assumaient.
Mes souvenirs les plus heureux je les dois à mon arrière-grand'mère.

Puis mes soeurs sont nées et ont, elles aussi, passé beaucoup de temps chez mon arrière-grand'mère.

Finalement nous avons toutes les trois survécu à une mère très peu maternelle...

26/07/2021

Non, ils ne vont pas se marier.

Devoir de Lakevio du Goût_91.jpg

Cette toile de Mr Mǿnsted, parfaitement de saison, me semble montrer une entreprise courante.
On dirait bien une invitation au bal peut-être une demande en mariage.
Qu’en pensez-vous ?
Qu’en dites-vous ?
À lundi, si vous n’êtes pas sur une plage quelconque pleine d’eau, de sable, de monde et de cris.
Bref, là où il est impossible de penser à quoi que ce soit d’autre…

Louis et Patricia sont frère et soeur.
Enfin presque.
Leurs parents ont divorcé et ils sont nés d'un nouvel amour de chacun de leurs parents.
Louis a été élevé par son père, enfin surtout par sa belle-mère.
Patricia a été élevée par sa mère, essentiellement par sa mère.

Comme de nombreux enfants, ils se sont vus le week-end, une partie des vacances, ils ont réussi à développer une belle complicité.
Aujourd'hui, ils se sont donnés rendez-vous pour parler d'amour, ils sont amoureux.
Louis raconte sa rencontre avec son compagnon.
Évidemment il est merveilleux, il est beau, fidèle, intelligent, ses yeux brillent, son sourire est communicatif.
Patricia raconte sa rencontre avec le sien.
Le sien aussi est évidemment merveilleux, il est beau, rassurant.

Ils vont se marier "et patin et couffin"...

De confidence en confidence, de petits détails en petits détails, ils découvrent qu'ils sont amoureux du même homme.
En plus qu'ils se font mener en bateau par un homme déjà marié...

Moralité ?
Ne jamais se fier aux images.
Elles cachent parfois une réalité sordide.

 

 

 

 

21/07/2021

On trouve tout à la Samaritaine.

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"On trouve tout à la Samaritaine !"
Pas vraiment...
Aujourd'hui on y trouve surtout les marques de son propriétaire, LVMH.

Dior, Guerlain, Givenchy, du champagne à un oeil et des sacs à un bras.
En plus, lorsque vous portez un sac L.V. vous êtes transformée en panneau publicitaire.

C'est beau ! C'est Paris !
Bon, c'est un Paris pour touristes.
Hélas les touristes ne sont pas là...

J'ai cru voir un pyjama de bagnard à 3 000€.
Pas du tout !
Ce n'était pas un pyjama mais un ensemble fait pour sortir.
Nous sommes montés au dernier étage pour boire un café.
Le personnel, tout neuf et surtout déshabitué du service depuis plus d'un an, est tellement guindé que le "Bon Marché" passerait presque pour un bistrot de quartier.

Même si aujourd'hui on a l'impression de rejouer "Un jour sans fin", le Covid disparaîtra et les touristes reviendront.
Ils viendront là, du moins les plus riches.
LVMH ne soupçonne même pas l'existence des autres.
Ses ventes s'envoleront.

Pour conclure, la Samaritaine est un bel endroit, une vitrine en somme.

 

 

19/07/2021

Feu de cheminée.

Devoir de Lakevio du Goût_90.jpg

Vous aimez les cheminées ?
Vous aimez l’odeur du bois qui brûle ?
Vous aimez les flammes dansantes quand elles sont la seule source de lumière de la pièce ?
Vous aimez tout cela ?
Ou pas dut tout…
Alors dites ce que vous inspire cette toile qui vous rappelle ce que vous aimez ou détestez.
Ou ce qu’elle ne vous inspire pas.
À lundi.

Il fait à peine chaud ce matin.
Cette cheminée est vraiment mal nettoyée, il va me falloir appeler Madame Smith pour lui dire de règler ce problème.
Difficile de recevoir le Sénateur ce soir dans cette pièce froide.
D'autant que nous espérons enfin obtenir une subvention car nos domaines ne nous permettent plus de vivre correctement.
Les domestiques se font rares, ils trouvent du travail ailleurs et peuvent rentrer chez eux le soir.

Et cette nausée qui ne me quitte pas...
J'attends un enfant.
Encore un !
Et le Seigneur me le prendra peut être.
Ah, ce devoir conjugal... Un vrai gentilhomme devrait comprendre qu'il peut assouvir ses besoins ailleurs.

Je dois sonner la cuisinière pour le dîner de ce soir.
Quelque chose de simple mais parfaitement executé car il faut que le Sénateur se régale tout en sachant reconnaître nos besoins.

Je vais devoir faire serrer ma robe à en étouffer, n'oublier personne, être souriante, expédier rapidement ces messieurs au fumoir car les cigares me rendent malade.

Dois je accueillir cette Française sulfureuse ?

Je vais de ce pas me mettre à mon bureau et donner ma liste d'invités à Madame Smith.
Puis j'irai me reposer.
Nous ne sommes que le matin et cette soirée m'épuise déjà...

15/07/2021

Paris sera toujours Paris !

Hier, partis pour des courses lointaines, qui nous auraient conduits au Bon Marché, nous nous sommes retrouvés, sans sommation, Place de Clichy.

Les "gilets jaunes" étaient de retour !
Une poignée de "gilets jaunes" occupait la place, une petite poignée...
Je crois que les CRS étaient plus nombreux que les manifestants.
Ils sont d'ailleurs costauds et protégés les CRS d'aujourd'hui.

Hier, ils étaient bon enfant.
Pendant que la poignée de manifestants jouait du tambour, un gay très gai et très aviné faisait des propositions à toute la rangée, appelant un d'entre eux "ma cocotte".
Fallait voir la cocotte, un vrai pilier de rugby...
Nous avons donc continué à pied pour finir rue de Lévis.
Nous y avons acheté des tomates et bu un café en terrasse.

Il paraît que la petite poignée de "gilets jaunes" a été rejointe par une grosse poignée "d'antivax".
Oui, ceux qui font vacciner leurs enfants mais ont peur de je ne sais quoi pour eux.

J'ai confiance en mon médecin, qui est d'ailleurs vacciné et comme on va vivre longtemps avec cette cochonnerie de virus, je ferai si on me le demande,  autant de rappels que nécessaires...

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