28/02/2008
Pas la pêche
Un torticolis toujours présent, c'est le Bibelot qui garde la Merveille. Un nouveau net, pas net, plus de télévision, plus de téléphone et une ligne ADSL capricieuse.
Une tornade qui arrive ce soir sous la pluie, une visite à Versailles prévue pour samedi.
Un moral en berne, les grandes douleurs sont muettes, les petites chez moi sont expansives et comme je suis seule, je ne peux geindre qu' auprès de Balagan qui dort installée en vache maitresse sur mon coussin.
Mon linge qui refuse de sècher et je ne me vois guère descendre avec un sac pesant une tonne jusqu'à la machine au bout de la rue.
Certains jours, on devrait se réfugier sous la couette mais je n'ai pas le temps.
J'aimerais quand même être une petite souris pour voir le grand père à l'oeuvre avec Jeanne, ils vont s'endormir ensemble...
10:55 | Lien permanent | Commentaires (25)
27/02/2008
Bof
Ce matin, je me suis réveillée avec un torticolos, tourner, bouger la tête, c'est pas ça.
Demain, je garde la Merveille, la Tornade anglaise arrive.
Ca fait souffrir combien de jours un torticolis ?
10:39 | Lien permanent | Commentaires (18)
26/02/2008
Non, je ne parlerai pas de lui
Non, je ne parlerai pas de Nicolas Sarkozy, il suffit de dire qu'il ne mèrite pas la place qu'il occupe et c'est assez.
Je pourrais vous dire que la Merveille a été très sage, qu'elle prend des joues, regarde son grand père avec amour, qu'elle lui tient la main lorsque nous partons la promener, que je fonds lorsque je vois le Bibelot marcher courbé pour tenir cette petite main qui ne veut pas le lâcher.
Je pourrais vous dire que la Merveille s'est endormie dans mes bras cinq minutes avant l'arrivée de ses parents, que l'Ours a dit que : 'Tu nous la dérègles Moman", que je n'ai pas répondu, je sais combien il est difficile pour de jeunes parents qui travaillent de comprendre qu'une nuit difficile s'annonce pour eux.
J'aimerais plutôt écrire sur l'insouciance de l'enfance, de l'époque bénie où ma seule responsabilité était d'aller chercher le pain et de ne pas résister au crouton, sachant que j'allais me faire gronder comme chaque soir.
J'aimerais plutôt parler de ma soeur du milieu, celle qui avait le sirop de la rue, celle qui acceptait sa fessée comme une fatalité, elle n'arrivait jamais à l'heure fixée par mon père...
Aujourd'hui, j'ai 6 ans...
10:05 | Lien permanent | Commentaires (12)
25/02/2008
Le sens du confort
Hier soir, j'attendais Milky pour regarder "Les Poupées Russes", poupées que nous avons abandonnées en chemin, nous avons tous passé l'âge de se forcer.
Le Bibelot et moi avions profité du temps printanier et de l'absence des Parisiens.
Je viens de me rendre compte que les enfants étaient en vacances, résultat: moins de voitures, moins de pollution et balade parisienne plus agréable.
Je me devais quand même de repasser, j'ai posé le sac devant moi, j'ai sorti la table et j'ai commencé et puis Balagan est arrivée sans se presser.
Mon sac se vidait, la chatte s'enfonçait, j'attrapais une chemise, elle roucoulait.
Lorsque j'en ai eu assez de repasser, au bout d'une heure, seule la tête de balagan sortait du sac...
08:23 | Lien permanent | Commentaires (9)
24/02/2008
Surtout ne réveillez pas la Merveille qui dort.
Une Merveille qui s''endort en fin de promenade, c'est courant, une Merveille qui se réveille lorsqu'on la sort de la poussette pour la mettre au lit n'a rien de surprenant.
Une Merveille qui refuse d'aller faire la sieste après avoir dormi un quart d'heure, c'est courant aussi.
Alors mon Bibelot et moi, nous portons le Bébé, la poussette, nous glissons le tout dans la chambre, nous fermons le chauffage, nous ouvrons les fenêtres et hop le tour est joué.
Après, je lis ou je rêvasse, le Bibelot s'endort ou lit Libé.
Lorsque la Merveille dort, nous regrettons qu'elle soit unique...
11:05 | Lien permanent | Commentaires (17)