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27/05/2007

Le dormeur du val

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Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine.
Tranquille, il a deux trous rouges au côté droit.

J'ai connu Rimbaud tôt, au lycée, ma première rencontre avec le Dormeur du Val, sans rien connaître de sa vie sulfureuse, de ses relations tumultueuses avec Verlaine.
C'est tabou ! Pas question d'apprendre à de petites filles que Rimbaud aima Verlaine et que leur amour se termina avec un échange de balles à Bruxelles.

Petite fille, j'habitais le 17ème arrondissement de Paris, un jour, je découvris que Verlaine et lui avaient habité pas très loin de la place Clichy.
La vie m'entraîna du côté de la Mer Rouge, Rimbaud était passé avant moi, trafic d'armes, rencontres douteuses, douleur au genou et il meut à 37 ans à Marseille...

Il vécut à Bruxelles, en exil comme Victor Hugo, sur la Grand Place, j'ai vécu à Bruxelles à côté, il faut dire que Bruxelles n'est pas une grande ville et qu'on retrouve facilement la trace de ses grands hommes...

Rimbaud trotta jusqu'à Londres, moi aussi, je le croisai, lui et Virginia Woolf du côté de Bedford Square.

Depuis toujours je croise Rimbaud partout, il m'arrive de croiser la route de Verlaine aussi, aujourd'hui par exemple
Ô bruit doux de la pluie, par terre et sur les toits.

C'est un temps à retrouver la trace des poètes...

Commentaires

J'ai rencontré Rimbaud et Verlaine pour la première fois en classe de 5ème et je me souviens très bien que la prof de français nous avait parlé sans tabou de leurs amours tulmultueuses, ce qui ne m'avait pas laissé indifférente.
Tiens faudrait que je me renseigne pour savoir si c'est encore enseigné aussi tôt ou aussi tard.
Bonne fin de dimanche grisâtre.

Écrit par : Lebaudet | 27/05/2007

ces deux là, avec Baudelaire et Appolinaire me suivent aussi....

Écrit par : passagère | 27/05/2007

En 5ème aussi pour moi. mais j'ai revu le "dormeur du val" avec Reggiani ! Bonne soirée !

Écrit par : patriarch | 27/05/2007

Ils buvaient de l' absinthe
Comme on boirait de l' eau.
L' un s' appelait Verlaine,
L' autre, c' était Rimbaud.
Pour faire des poèmes,
On ne boit pas de l' eau,
Toi, tu n' es pas Verlaine,
Toi, tu n' est pas Rimbaud.
Mais quand tu dis "je t' aime",
Oh mon dieu, que c' est beau.
Bien plus beau qu' un poème,
De Verlaine ou de Rimbaud.

Écrit par : Maky | 27/05/2007

C'est mon père qui me l'a fait connaître en même temps que Verlaine. En classe de cm 1. Nous avions fait un montage avec leurs poèmes, textes et musiques. Un moment inoubliable pour moi.

Écrit par : la meli-mélo | 27/05/2007

Quel beau billet. C'est vrai on ne nous disait pas tout !
Pluie et poésie, tu as raison le temps se prête à ce genre d'activités !

Écrit par : Fauvette | 27/05/2007

J'ai croisé Rimbaud à l'hôpital de La Conception, dernière étape de son voyage sur terre.
J'ai croisé Louise Michel à l'hôtel Duc Boulevard d'Athènes
J'en ai croisé plein d'autres, parfois sans le savoir.
A Paris, à Vienne, à Marseille ou ailleurs.
Ce sont et ce seront toujours de grands moments. De ceux qui me font dire "salut l'artiste".
Vienne et Zweig, tiens, un bon prétexte pour retourner là-bas moi qui y étais allée pour Klimt et Hundertwasser.

Écrit par : annnieday | 27/05/2007

trouver une trace, et la suivre, comme le sillage d'un parfum ;-)

Écrit par : astra | 27/05/2007

J'ai aimé "les jours fragiles" de Besson.
J'avais eu une bonne note à ma récitation du "dormeur du Val", et je me souviens avoir été très troublée à la première lecture.

Écrit par : Lulu | 27/05/2007

Très beau message, j'ai du apprendre, du moins lire "Le dormeur du val" il y a déjà quelques années...
Quelques bribes me reviennent...

Écrit par : Lul'oups | 28/05/2007

Je retrouve heure-Bleue un peu perdue pendant la campagne. Demain tu nous fais les peintres s'il te plaît!

Écrit par : mab | 28/05/2007

Je me suis retrouvée aussi sur les bancs de l'école. Je n'ai pas souvenir non plus que l'on m'ait parlé de leur relation amoureuse. Je me demande même si je savais à l'époque que deux hommes pouvaient s'aimer.

Écrit par : Phélycitée | 28/05/2007

tu devrais lire " les jours fragiles" de Philippe Besson, c'est le journal intime fictif de la soeur de Rimbaud, Isabelle. C'est superbe.

Écrit par : bérangère | 28/05/2007

Où je demeure, il est beaucoup question de Pierre Loti.

Écrit par : tajmahal | 28/05/2007

Le bruit de la pluie n'est pas doux chez moi depuis hier, je dirais qu'il est plutôt violent et la trace des poètes n'est pas toujours douce non plus.

Écrit par : Marie Bland | 28/05/2007

Moi je sais pas.
A cette époque, je m'en allais les poings serrés au fond de mes poches crevées...

Écrit par : le-gout-des-autres | 28/05/2007

Dans cette cavalcade endiablée as tu rencontré Oscar Wilde à Londres ?

Écrit par : instants magiques | 28/05/2007

Je me mets en route de suite, tu donnes l'envie, ça sera un bien long et beau "voyage"!

Écrit par : onditque | 28/05/2007

et t'as pas croisé prévert, dans tes peregrinations?

Écrit par : tarmine | 28/05/2007

les poètes, nos frères nous accompagnent, nous donnent leur vie et leurs mots pour qu'on s'y raccroche et s'y reconnaisse tous un peu...parce que c'était lui, parce que c'était moi...

Écrit par : marie | 28/05/2007

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant...

Écrit par : M'ados | 29/05/2007

J'adore.
J'ai d'abord aimé les livres puis ceux qui y écrivaient dedans des mots
Verlaine, Rimbaud, hugo...
je les fait découvrir à ma fille lorsqu'elle ramene un bout de poesie à réciter...

Écrit par : laparhasard | 29/05/2007

mort à Marseille, un monument est dressé en son honneur sur les plages du Prado; j'y passe devant chaque jour avant d'aller me baigner...j'ai toujours une petite pensée attendri pour lui

Écrit par : muse | 30/05/2007

J’ai tendu des cordes de clocher à clocher...

Écrit par : pyrome | 31/05/2007

Les commentaires sont fermés.