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05/07/2021

J'ai la mémoire qui flanche.

devoir de Lakevio du Goût_88.jpg

Bonne ou mauvaise nouvelle ?
Qu’en pensez-vous ?
À lundi…

Madame ! Madame ! Réveillez vous !

- Où suis-je ?
Ça commence bien... On dirait un mauvais roman de gare...

Le policier commence :
- On vous a trouvée dans une ruelle, assommée de belle façon et vous teniez cette photo à la main.
Son collègue reprend :
- Pouvez vous décliner votre identité ? Qui est le couple de la photo ?

Mon identité ?
- Je crois que je m'appelle Sarah.
Sarah Bernhardt.
Enfin c'est comme ça que m'appelait mon père.
Il me disait : "arrête de jouer ta Sarah Bernhardt !".

- Vous êtes sûre de votre identité ? Vous ne reconnaissez vraiment pas ce couple.

Un médecin entre : "Messieurs ! Sortez, il faut la laisser se reposer, le choc a été violent."

Les deux policiers sortent et notent "Sarah Bernhardt".
- On va commencer par là, on va lancer une recherche...

Rideau.
Si vous voulez connaître la suite, il va vous falloir acheter le prochain numéro de notre magazine "Les détectives manquent de flair".

28/11/2016

T'en souviens tu ?

jeu,lakevio,épicerie,mémoire

Regarde ! La petite épicerie de notre enfance est fermée.
Tu crois qu'elle est morte ?

Tu dis qu'elle était vieille mais lorsque nous étions petits tous les grands nous semblaient vieux.

Oui, je sais, elle n'avait pas le genre du coin...
Je crois me rappeler qu'elle venait d'Espagne ou du Portugal.
Tu te souviens de son accent ?
Et ces sacs de jute remplis de haricots, de lentilles, de noix ou de riz ?
On devait se servir avec la "petite pelle", on en prenait toujours trop.

Elle vendait aussi du jambon, un peu de fromage, des œufs, c'était pratique pour maman.
Et puis quelquefois maman nous faisait redescendre, on détestait ça.
On descendait toujours toutes les deux car Danièle ne voulait jamais venir avec nous.
Elle habillait ses poupées ou lisait dans son coin et elle profitait de notre absence pour se plaindre de nous...

Parfois il restait un peu de monnaie alors on courait à la boulangerie s'acheter quelques bonbons.
Chaque fois, on espérait qu'elle ne s'apercevrait de rien.
Maman nous menaçait de tout raconter à papa.
Nous n'étions pas malignes ! Arriver à la maison en sentant le carambar...

P
ersonne n'a jamais repris cette épicerie...