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11/07/2018

Peut être l'ignorez vous.

Finalement on a toujours les Jeux du Cirque mais sans mise à mort.
On est civilisé.
Enfin presque...

Que celui qui n'a jamais espéré secrètement que l'acrobate tombe me jette la première pierre.

Le sport ne m'intéresse pas mais hier soir alors que je trouvais que Paris était vide, en raccompagnant un tout petit peu une amie qui aime le foot, on a commencé à sentir le vent du ballon.

Les terrasses de café faisaient le plein.
Il ne faisait pas trop chaud et les drapeaux étaient de sortie.

On n'a pas regardé le match.
La télé n'était même pas allumée.
On a entendu des cris.
On a eu l'impression que la France avait marqué vingt cinq buts !
On a entendu une Marseillaise qui sortait d'une fenêtre.
Une Marseillaise maison, jouée à la trompette avec des couacs, c'était sympa.

Ensuite, on a entendu quelques klaxons et puis c'est tout.

L'humanité détruit tout et se dévore mais, l'espace d'un match, elle oublie sa voracité.

Foot, finale, bruit, Paris

11/06/2016

Paris et les superlatifs.

Hier, je suis allée à Paris en train.
Oui malgré la grève que je n'ai même pas remarquée.
Nos trains sont retardés, parfois supprimés, donc c'est comme d'habitude...

Arrivés à Saint Lazare, je m'attendais à trouver un tas d'immondices.
Même pas vrai !
Je me demande où le journal de France 2 va photographier.

grèves,foot,poubelles,train

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Nous sommes allés rue des Petites Ecuries, un quartier pas branchouille pour un sou.
On y trouve encore des boucheries casher avec des saucisses de foie, que c'est mauvais comme tout.
On y voit des papy avec la kippa que c'est juste pour cacher leur tonsure.
C'est un  quartier vivant, avec de la vraie mixité, ce n'est pas arboré mais plutôt rassurant.

Ensuite nos pas nous ont conduits vers le passage Jouffroy.
Certains magasins que je connais depuis toujours ferment définitivement.
Le temps passe, ma jeunesse disparaît.

Au marché de la Bourse nous avons acheté un melon, le meilleur de la série, des tomates, quelques asperges et notre pain.
Paris nous manque pour la diversité de ses choix.

Nous avons trouvé les touristes peu nombreux, pas stressés et des paquets plein les bras.
Celui qui a décidé de venir à Paris se moque du climat social, je crois même qu'il l'ignore.
On peut nous parler chaque soir du "niveau d'alerte attentat", je n'ai pas vu de forces de l'ordre.
Même pas un bidasse égaré.
Je me suis demandée si le 9-3 ne les avait pas tous.

Paris me manquait, hier soir, j'étais ravie.