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29/08/2019

Monde de dupes

Jamais je n'ai connu le monde aussi dur.
Il suffit de voir les migrants refusés partout et la France se sentir grande en acceptant cent cinquante de ces malheureux, soit 0,000002% de la population française d'après le calcul du Goût.
Ils vont errer dans une ville de province comme c'est le cas là où vit ma sœur.
L'Etat a transformé un hôtel en "foyer" et ces jeunes gens qui n'ont pas le droit de travailler traînent devant un grand supermarché.
Et devant il y a les dealers.

C'est le temps des petits boulots...
Tu n'as pas de travail ?
Tu deviens "auto-entrepreneur"...
Tu promènes les touristes en pousse-pousse.
Tu livres des repas en vélo au risque de te faire renverser par la première voiture venue.
Tu n'as de protection sociale, pas de vacances, pas de retraite...

C'est le temps de la rentabilité.
Celui où on loue un bras son appartement à des touristes.
Puis on en achète un autre et on recommence.
Après lorsque tu habites une grande ville, tu as l'impression de vivre dans une ville fantôme.

Plus le monde est dur, plus les vidéos niaiseuses encombrent le Net.
Des chats "trop mignons", des cœurs en pagaille, des fleurs et des citations qui n'ont jamais été l'oeuvre de l'auteur cité.

On tue partout mais on est prié de le faire en le disant avec douceur.
On doit être politiquement correct.
On féminise à tout va les noms de profession.
Ça marche vachement bien : On a quasiment atteint les cent femmes tuées par leur compagnon depuis le début de l'année.
Et si ta tête ne plaît pas à ton voisin de bus, il te fiche une claque.
Et ça c'est dans le meilleur des cas.

Vous comprendrez que ça m'énerve cette duplicité, on détruit tout mais avec des cœurs et des petits chats.

monde, dureté, duperie

21/05/2015

La piel que habito

Almodovar, cinéma, télé, duperieHier, j'ai regardé un film d'Almodovar, je l'adore mais ces derniers temps, j'ai été trop occupée à déménager, à voir des dessins animés,  à regarder grandir les Merveilles pour guetter ses films.

La peau que j'habite, film tiré d'un roman de Thierry Jonquet, auteur de romans policiers, que je connais mal, est un roman fait pour être adapté par Almodovar.
On y retrouve le trouble des genres, grande obsession du cinéaste.
La beauté, Almodovar est un esthète dans la peau d'un nounours.

Antonio Banderas ferait fantasmer une nonne, et Elena Anaya est aussi belle en fille qu'en garçon.

Cette sombre histoire de vengeance sert de prétexte à Almodovar, sa vision du monde n'est pas belle, il faut dire que le monde n'est pas beau.

Tout n'est qu'abus de pouvoir, trahison comme dans le monde d'aujourd'hui.

J'ai préféré vous parler de ce film que de la énième trahison de notre gouvernement qui a fait passer en douce un décret à six heures du matin, réforme qui me laisse dubitative, puisque l'Ours a fait, sans souffrance excessive, latin, grec, allemand, anglais au collège et au lycée et avait entamé le chinois dès le primaire.