29/08/2019
Monde de dupes
Jamais je n'ai connu le monde aussi dur.
Il suffit de voir les migrants refusés partout et la France se sentir grande en acceptant cent cinquante de ces malheureux, soit 0,000002% de la population française d'après le calcul du Goût.
Ils vont errer dans une ville de province comme c'est le cas là où vit ma sœur.
L'Etat a transformé un hôtel en "foyer" et ces jeunes gens qui n'ont pas le droit de travailler traînent devant un grand supermarché.
Et devant il y a les dealers.
C'est le temps des petits boulots...
Tu n'as pas de travail ?
Tu deviens "auto-entrepreneur"...
Tu promènes les touristes en pousse-pousse.
Tu livres des repas en vélo au risque de te faire renverser par la première voiture venue.
Tu n'as de protection sociale, pas de vacances, pas de retraite...
C'est le temps de la rentabilité.
Celui où on loue un bras son appartement à des touristes.
Puis on en achète un autre et on recommence.
Après lorsque tu habites une grande ville, tu as l'impression de vivre dans une ville fantôme.
Plus le monde est dur, plus les vidéos niaiseuses encombrent le Net.
Des chats "trop mignons", des cœurs en pagaille, des fleurs et des citations qui n'ont jamais été l'oeuvre de l'auteur cité.
On tue partout mais on est prié de le faire en le disant avec douceur.
On doit être politiquement correct.
On féminise à tout va les noms de profession.
Ça marche vachement bien : On a quasiment atteint les cent femmes tuées par leur compagnon depuis le début de l'année.
Et si ta tête ne plaît pas à ton voisin de bus, il te fiche une claque.
Et ça c'est dans le meilleur des cas.
Vous comprendrez que ça m'énerve cette duplicité, on détruit tout mais avec des cœurs et des petits chats.
10:07 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : monde, dureté, duperie
08/08/2016
Ca m'agace...
Hier soir j'ai regardé les infos, comme chaque soir.
Le Goût est accro, moi aussi.
Il râle, je râle, nous râlons en chœur.
Plus le monde devient dur et plus la parole devient lénifiante.
Les infos ne sont plus qu'une longue suite de faits divers ou sportifs.
Bien sûr, je trouve très triste que des jeunes gens meurent dans l'incendie d'un bar.
Mais c'est un fait divers comme il s'en passe tous les jours !
Il fut un temps où, le présentateur n'y aurait pas consacré une phrase.
Aujourd'hui, c'est un quart d'heure de blablabla, de marche blanche.
Les "simples citoyens" auraient jugé déplacé de déposer des bougies, des fleurs pour des gens qu'ils ne connaissaient pas.
Ils se seraient dit "c'est bien malheureux de mourir si jeune" et c'est tout.
Je ne parle pas du sport mais je commence à trouver qu'il prend toute la place, trop de place.
Ça évite sans doute de parler de choses qui fâchent.
Du chômage par exemple, qui ne baisse pas malgré les artifices de nos politiques.
Des gens, qui en moyenne, ne partent plus que huit jours en vacances.
Et encore, ceux qui partent...
Enfin, le moment fatidique arrive !
Celui où le présentateur me souhaite "une douce soirée", ou une "belle soirée".
Mais c'est quoi ce truc ? !
"Une douce soirée", alors ça, ça va bien avec la cucuterie ambiante.
La société où les petits animaux joueurs et les "chats cro mignons" ont remplacé les humains malheureux.
Faut dire que parler des SDF et des expulsions en été, ça ne fait pas glamour.
Je vous souhaite une "belle journée".
09:23 | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : télévision, niaiserie ambiante, dureté